La Chute Finale: Essai Sur La Decomposition De La Sphere Sovietique

Emmanuel Todd annonce la chute de l'Union soviétique en 1976.
Visionnaire, il explique la stagnation économique de l'URSS, le pourrissement de l'idéologie communiste, et enfin le délitement de l'appareil d'Etat. Un ouvrage de référence.

La chute finale ; essai sur la décomposition de la  sphère sovietique

Parte dai primi passi dell'homo sapiens questa storia dell'umanità di Emmanuel Todd, maitrê à penser in grado di presentare nei più vari contesti storici e geografici l'istituzione cardine dell'esistenza dell'uomo, la famiglia, svelandone sfaccettature inattese, aspetti poco noti e permanenze nella lunga durata. Un'assoluta capacità di padroneggiare dati demografici e statistici, impostazioni storiografiche e scuole antropologiche, consente all'autore di evitare i passi falsi a cui oggi le élite intellettuali sono spesso indotte da una visione economicista dell'uomo e del mondo. È infatti anche al presente e al futuro che si dischiude con ampiezza di risvolti la prospettiva del libro, nel desiderio di porre al lettore domande ineludibili per chi voglia affrontare con lucidità il disordine del nostro quotidiano. La famiglia si pone così al centro di un discorso che intreccia sistemi educativi, crescita economica, crisi delle democrazie liberali e contraddizioni solo in apparenza inspiegabili. L'inattesa vittoria elettorale di Trump e la Brexit diventanto dunque dei modelli paradigmatici che è possibile interpretare alla luce di questo nuovo determinante contributo alla storiografia e all'analisi della contemporaneità.

Breve storia dell'umanità - Dall'homo sapiens all'homo oeconomicus

À la veille de 1914, toute la stratégie allemande repose sur l'hypothèse d'une défaite rapide de la France en cas de conflit militaire, permettant aux Empires centraux de tourner ensuite toutes leurs forces contre la Russie. Le plan Schlieffen doit permettre de vaincre, en quelques semaines, une nation réputée légère, frivole, inconstante, affaiblie par l'anarchie républicaine et les Folies-Bergère. Quatre ans plus tard, c'est l'Allemagne qui s'effondre. La France a tenu, à la surprise générale de l'Europe. Grâce à son armée, mais aussi, grâce à la coopération pleine et entière de ses populations civiles. Jean-Jacques Becker montre ici comment les différentes couches sociales ont réagi à l'épreuve de cette guerre de quatre ans qui fit plus de morts que la guerre de Cent Ans. Pourquoi et comment, paysans, bourgeois et ouvriers ont-ils résisté à l'usure d'un interminable carnage ? Pourquoi, pour la France, la révolution, que certains avaient promise, ne fut pas au rendez-vous de la guerre ? Jean-Jacques Becker utilise l'extraordinaire et inédite documentation laissée derrière eux par les fonctionnaires et les soldats de cette Troisième République en guerre. Entre 1914 et 1918, et surtout à partir de 1917, l'État ausculte passionnément le corps social, s'inquiétant de chaque mouvement d'humeur national ou local, de chaque chute du moral, de chaque grève, prêt à sévir s'il le faut vraiment, mais aussi déterminé à beaucoup accorder - aux paysans, aux ouvriers - pour que rien ne vienne désagréger la communauté nationale, que rien ne se mette en travers de la seule chose qui compte : la Victoire.

Les Français dans la Grande guerre

Macron et les Gilets jaunes ont ouvert une page nouvelle de l'histoire de France, qui mêle retour des luttes sociales et apathie politique, sursaut révolutionnaire et résignation devant les dégâts de l'euro, regain démocratique et menace autoritaire.
À la lumière de Marx, mais un Marx mis « sous surveillance statistique », Emmanuel Todd examine scrupuleusement l'évolution rapide de notre société depuis le début des années 1990. La vie politique des années 1992-2019 prend alors tout son sens : une longue comédie où s'invitent les classes sociales.
Bienvenue dans cette France du xxie siècle, paralysée mais vivante, où se côtoient et s'affrontent des dominés qui se croient dominants, des étatistes qui se croient libéraux, des individus égarés qui célèbrent encore l'individu-roi, avant l'inéluctable retour de la lutte des classes.

Avec la collaboration de Baptiste Touverey.

Les luttes de classes en France au XXIe siècle

Connu du grand public pour ses interventions souvent à contre-courant sur l'Europe et la vie politique française, Emmanuel Todd est d'abord et avant tout un chercheur. Ce dialogue, qui s'est tenu dans le cadre d'un séminaire d'épistémologie, est l'occasion pour l'historien des structures familiales, héritier de l'école des Annales, de revenir sur son parcours, de discuter de ses outils, de son rapport aux écoles historiques et sociologiques, mais aussi de débattre de ses "intuitions" et hypothèses sur le devenir économique et politique des sociétés contemporaines.
Un processus de recherche est-il par définition fait d'aléas et d'imprévus ? Quel usage l'historien doit-il faire des données quantitatives ? Comment, dans la perspective d'une théorie générale des processus sociaux, penser l'articulation entre l'État et les structures familiales ? Le savoir des sciences sociales est-il émancipateur ? Les sociétés humaines préfèrent-elles ignorer la vérité de ce qu'elles sont ?
À ces questions fondamentales d'épistémologie des sciences sociales, Emmanuel Todd apporte des réponses aussi originales que respectueuses des faits, et, non sans humour, échange en toute liberté.
Dialogue préparé et animé par Marc Joly
Texte établi par Marc Joly et François Théron

Eloge de l'empirisme - Dialogue sur l'épistémologie des sciences sociales

"Ce livre n'a pas été écrit "pour" ou "contre" l'Europe. Il teste une hypothèse sur le lien entre diversité des structures familiales et diversité des trajectoires historiques. Mais j'espère qu'il permettra à certains européistes de sonder l'épaisseur anthropologique des nations. J'espère que certains d'entre eux, partant comme moi de bons sentiments européens, arriveront aussi à la conclusion que le traité de Maastricht est une oeuvre d'amateurs, ignorants de l'histoire et de la vie des sociétés."

L'invention de l'Europe

Mittwoch, 7. Januar 2015: Zwei Maskierte dringen in das Büro des Satiremagazins „CharlieHebdo“ ein und schießen einen Großteil der Redaktionsmitglieder nieder – als Rachefür Mohammed-Karikaturen. In den folgenden Tagen verkünden Millionen solidarisch „Ichbin Charlie“.Der französische Soziologe Emmanuel Todd gehörte nicht zu diesen Charlies. Sein provozierender Befund, der in Frankreich zu hitzigen Debatten geführt hat: Unter dem Deckmantel eines Kampfes für die Freiheit haben sich Demokraten und Antidemokraten untergehakt, um gegen den Islam zu demonstrieren. Nicht um die Freiheit generell ging es, sondern um die Freiheit, den Islam zu verhöhnen.Diese These bildet den Auftakt dafür, eine höchst aufschlussreiche Landkarte der aktuellenpolitischen Mentalitäten in Frankreich und Europa zu zeichnen. Fremdenhass, Antisemitismus, Islam-Verteufelung, Europa-Skepsis, autoritäre Politikvorstellungen, Putin-Verehrung, Israel-Kritik und Amerika-Feindschaft: Das sind die Zutaten, die je nach Region und religiöser Prägung ganz unterschiedliche, aber stets gefährliche Mischungenergeben. Emmanuel Todd zeigt, welche wirtschaftlichen, sozialen und religiösen Faktorendie Demokratie an den Rand des Abgrunds führen, und ruft dazu auf, zu den wahren Wertenvon Freiheit, Gleichheit und Brüderlichkeit zurückzufinden.„Todd wird seinem Ruf als Querdenker gerecht und analysiert das wahre Gesicht hinterder schönen nationalen Empörung.“ Marguerite Baux, LUI„BLASPHEMIE“ Schlagzeile in Libération zum Erscheinen des Buches„Hier findet man den Todd, den man seit vielen Jahren mit Vergnügen liest: den Wissenschaftler, der immer weiter nachfragt, den Spezialisten für lange Kontinuitäten …“ Patrice Trapier, Le Mond

Wer ist Charlie?: Die Anschläge von Paris und die Verlogenheit des Westens (Beck Paperback)

La chute des taux de croissance, la montée des inégalités et de la pauvreté, l'incohérence des évolutions monétaires sont des phénomènes bien réels, et de nature économique. Ils ne font cependant que refléter des déterminants culturels et anthropologiques beaucoup plus profonds. Le déclin éducatif américain, le choc malthusien produit en Europe par l'arrivée des classes creuses à l'âge adulte, l'émergence d'une stratification culturelle inégalitaire, l'affaissement des croyances collectives - parmi lesquelles la nation - définissent ensemble bien plus qu'une crise économique : une crise de civilisation. 

Mais l'idée d'une contrainte économique agissant "de l'extérieur" sur les États-Unis, le Japon, l'Allemagne ou la France, baptisée mondialisation, n'est qu'une illusion. Le sentiment d'impuissance qui paralyse les gouvernements ne sera surmonté que si renaît l'idée de nation.

La Chute Finale: Essai Sur La Decomposition De La Sphere Sovietique

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