En 1970, Norman Spinrad imagine un voyage dans les abîmes de la civilisation américaine défunte.

Continent perdu

Tandis que les Etats-Unis s'enfoncent dans la récession, le protectionnisme et la paranoïa, la nouvelle Union soviétique, ressuscitée de ses cendres, s'intègre à une Europe florissante qui draine toute les énergies. C'est en Europe que Jerry Reed, contestant l'orientation militaire prise par la NASA, se réfugie pour poursuivre son rêve d'aller un jour dans l'espace ; en Europe que vient travailler Sonia Gagarine, fille du Printemps russe ; en Europe qu'ils tombent amoureux l'un de l'autre. Dès lors leur destinée — et celle de leur deux enfants, Bob et Franja, déchirés entre la vieille Amérique et la Russie en plein essor — se confond avec les crises de ce début de troisième millénaire... Une fresque visionnaire dont l'optimisme lucide redonne des ailes à nos espoirs déchus. Une sorte d'Autant en emporte le vent de la grande Europe en marche.

Le Printemps russe

Depuis des siècles qu'ils errent dans l'espace en quête d'une planète habitable, les vagabonds du Trek se sont presque accoutumés à vivre suspendus dans l'immensité interstellaire.Presque. Car l'espoir ne les a pas quittés de découvrir un jour, dans cet univers vide et sans vie, le nouvel Eden qui remplacera le monde que leurs ancêtres ont assassiné : la Terre.A bord des vaisseaux-torches, la Grande Migration sillonne l'abîme infini, précédée par des éclaireurs, les avaleurs de vide, qui, eux, connaissent l'insupportable vérité.Norman Spinrad, c'est le plus corrosif, le plus violent et quelquefois le plus cruel. On ne peut pas le lire sans perdre un peu de son innocence. Mais alors, quel punch ! quel humour ! quel rythme ! Avec lui, tout de suite, on est en pleine frénésie. Surtout dans Les Avaleurs de vide, ce roman pour lequel il a une tendresse particulière.

Les avaleurs de vide

A ma gauche, Jack Barron, présentateur vedette, empêcheur de tourner en rond et pourfendeur des injustices en prime time devant cent millions de téléspectateurs. A ma droite, Benedict Howards, industriel omnipotent qui règne sur la finance, la politique et les médias. Avantage Howards, qui dispose du bien le plus précieux, celui auquel personne, si intègre soit-il, ne peut résister : le secret de l'immortalité. Personne sauf Jack l'incorruptible, qui n'est pas près de la fermer...

Jack Barron et l'éternité

Bart Fraden est à la recherche d'un monde à conquérir. Il pense avoir trouvé le candidat idéal : Sangre, planète dominée depuis trois siècles par la Confrérie de la Souffrance, bande de sadiques qui s'adonnent à la torture, l'esclavage et le cannibalisme. Fraden est persuadé que sa population est mûre pour une révolution, surtout si c'est lui qui la commande. Pourtant, ce qu'il découvre sur place risque non seulement de contrarier son plan, mais mettra en péril son âme...

Ces hommes dans la jungle

TV megastar Jack Barron hosts the wildly popular Bug Jack Barron, a phone-in show that listens to public gripes & puts politicians & bosses on the spot - live. Naturally Barron pulls his punches for safety's sake - until he tangles with paranoid billionaire Benedict Howards, peddler of cryonic immortality, and walks into a minefield of deadly cover-ups. Violence erupts. Howards believes he can buy anyone, even Barron's estranged wife, even Barron. Barron doesn't mind selling out if the coin is immortality. On TV, the power remains his.The Foundation's medical secret is more appalling than Barron's nastiest guesses. By the time he learns the truth he's ensnared in complicity. Worse things follow. At the climax, with nothing left to lose, our man goes for broke in a desperate effort to crack Howards open in Barron's own glowing TV arena, in front of 100 million viewers.

American Dream or American Nightmare? Norman Spinrad describes The Star-Spangled Future:
"America is something new under the sun. not so much a nation at all as a precog flash of the future of the species . . .
I wrote believing that I was simply writing disconnected science fiction stories from whatever came into my  head . . . And they all turned out to be about America, the leading edge of all possible futures unfolding around us . . . After all, that was what was coming into my head, that's the mother lode of science fiction realities - the American fusion plasma of which we are creatures - and all we have to do is keep ourselves open to it . . . that's my definition of science fiction.
We have seen the future and it is us."

The Star-Spangled Future

Sur arrière-plan d'histoire tourmentée (l'Union soviétique est sur le point d'adhérer à l'Europe unie, laquelle fait trop d'ombre aux États-Unis), le destin d'un ingénieur américain, de son épouse russe et de leurs enfants. Une épopée visionnaire dont l'optimisme lucide redonne des ailes à nos espoirs déchus.

It's just another sleazy, smoggy day at KLAX: But today is anything but normal. Green Army Commandos is what they call themselves. They're violent ecoterrorists, they're armed to the teeth, and they haven't just taken over the station - they're hijacking the news itself. The Bad News Is they've wired themselves and the station with enough high explosives to blow a significant hole in the planet they're trying to save - and they're ready to do it unless their entirely impossible demands are met. The Good News Is the KLAX Action News Team has an exclusive on the most explosive story of the decade - their own kidnapping - and the ratings are going through the roof.

Continent perdu

Résumé

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