L'enfant au masculin

Dans une île de la côte atlantique, des garçons, âgés de sept à quatorze ans, vivent clandestinement une existence autonome. Issus de familles que tout oppose, du fils de maraîcher au fils de notable, leur bande se livre à des chapardages, puis à des cambriolages en règle, avec toutes les conséquences qui s’ensuivent.Avec Duvert, pour la première fois, peut-être, dans la littérature, on découvre le monde uniquement du point de vue de l’enfant. Les adultes, dans leur comportement le plus intime, restent des parents. Ce récit, d’une écriture aussi claire que maîtrisée, est la fois plein d’humour et de violence.

L'île Atlantique

Le bon sexe illustré

Ce petit livre de 94 pages dont 88 de texte ne comporte pas de 4eme de couverture. Edité en 1978 l'auteur précise en fin de texte (1967, nouvelle version, 1970,1974) : afin de ne pas commettre d'impair et d'en laisser tout le mystère pour ses éventuels lecteurs, je me garderais bien de résumer cet ouvrage.

Portrait d'Homme Couteau

Abecedaire malveillant

L'île atlantique

« Ce roman contient, comme chacun de mes précédents livres, des obscénités homosexuelles, des violences, et même des passages amusants : autant de choses qui inspirent un dégoût légitime. Toutefois, si on saute ces endroits pénibles, on trouve ici et là quelques lignes capables de retenir un peu l’intérêt des honnêtes gens ; la forme romanesque, assez singulière, excitera peut-être aussi leur curiosité.Les personnages de Paysage de fantaisie – le titre est celui d’un tableau, étrangement sadien, de Francesco Guardi – sont des enfants, c’est-à-dire un adulte moribond, puisque l’enfance n’existe pas.Car les enfants ne nomment pas l’enfance ; leurs jeux mêmes la nient, la tirent vers un ailleurs pourtant inhabitable : le monde adulte, la “ réalité ”.En cela, l’enfance et l’écriture usent d’un imaginaire identique : elles créent inconsidérément le réel, elles le mettent en pièces, le reforment, s’y adonnent dans cette illusion et ce dédoublement propre au jeu, où l’on fait semblant pour de bon.C’est pourquoi une fiction – et une perversion – vouée à l’enfance ne peut que jouer avec cet illusoire, être deux fois fictive – partagée entre la croyance qu’elle a dans l’univers mythique qu’elle met en scène, et la certitude qu’il est pur fantasme, mensonge invivable, trop vrai pour être vrai, comme tout objet de désir, de souvenir ou de culture. »Tony Duvert

Paysage de fantaisie

La parole et la fiction : à propos du Libera

District describes, in ten vignettes, the sad, sordid, and sinister aspects to a section of an unnamed French city, and the manners in which the ghost-like human entities that inhabit, live, and wither within it are molded, moved, and absorbed by its spaces. A noisy metro station, old tenements, buildings going up, along with the fixtures of French communal life: the open-air market, the public garden; the little shops and bars, the lively town square—the ugly and mundane, the coarse and unmentionable sit side by side with the occasionally burgeoning beauty. With a sense of voyeuristic tension and queasy complicity, the reader is taken on an outcast’s tour of city life—from construction site to metro, from bar to brothel—an analysis of communal living in the past tense from the perspective of the absolute exile. One of Duvert’s last books, it is also one of his shortest: an unexpected return to the roving, fractured eye of the Nouveau Roman that had informed his earliest work.

L'enfant au masculin

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