Une collection où les petits et les géants se rencontrent pour se raconter des histoires.

C'est demain dimanche

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Les ténèbres peintes

Isidore Ducasse nous a laissé sous le nom de comte de Lautréamont, sans doute, l'ouvre la plus corrosive, la plus fascinante, la plus insolite de toute la littérature française : Les Chants de Maldoror. Et, comme il l'écrit lui-même : " Allez y voir vous-même si vous ne voulez pas me croire. "

AUJOURD HUI

Georgia

«Pour les millions d'êtres humains qui vont au cinéma, le personnage créé par Chaplin était devenu un ami. Il jouissait d'une popularité et d'une affection qu'aucune créature née de l'imagination humaine n'a connues, que ce soit Don Quichotte ou le Petit Poucet, Robinson Crusoé ou le Bon Petit Diable. Il vivait avec plus d'intensité que tous les personnages des légendes qui, du nord au sud et de l'ouest à l'est, enchantent les enfants des hommes et les hommes enfants. Charlot était le héros de notre temps, un héros universel, l'homme qui avait fait rire le monde et qui l'avait aussi fait pleurer. Je n'ai voulu être que le modeste historiographe du petit bonhomme qui avait su exprimer, en la résumant, l'angoisse profonde du monde d'aujourd'hui. J'ai suivi pas à pas ses aventures retracées dans les films. Je n'ai donc fait que raconter ce que j'avais vu sur l'écran, en respectant dans toute la mesure du possible la merveilleuse poésie qui anime Charlot.» Publié pour la première fois en 1931 et dans sa version définitive en 1957, ce récit n'est ni une biographie de Charlie Chaplin ni une analyse critique de ses films, mais une biographie du personnage de Charlot, créé en 1914. Se souvenant des films de Chaplin, s'inspirant des scènes les plus célèbres, Philippe Soupault retrace le portrait du vagabond poète.

Charlot

"J'affirme que toute l'histoire du roman, à notre époque, est obligée de tenir compte de ce roman-là", écrit Aragon dans Les Lettres françaises. Avec ce premier roman, Philippe Soupault atteint d'emblée un achèvement. L'auteur n'a que vingt-cinq ans, et ce petit livre est un chef-d'oeuvre. Entre les deux héros - Jean, l'Autre, et Philippe qui se campe lui-même, tour à tour acteur et témoin - se mesure et se joue la question de leurs jeunes existences : Où, comment vivre ? La grande ombre de Rimbaud leur fait signe, Jacques Vaché ne répond plus. Drôle, cruel, émouvant, admirablement écrit, Le bon apôtre décrit sa course.

Le bon apôtre

«J'étais décidé à tout écrire mais voici qu'au seuil d'un passé qui forme mon présent, je n'ose avouer. Ce n'est pas par pudeur, ce n'est pas par peur de souffrir. Je crois qu'au contraire, en expliquant certains de mes gestes, certaines de mes cruautés, certaines de mes indifférences, je me rendrais justice et l'on comprendrait mieux ce qui m'a fait reculer. C'est que je ne veux pas que ma vie puisse être changée et bouleversée par un aveu. Je suis infiniment curieux de savoir ce que je vais devenir, je ne veux pas aiguiller sur une autre voie cette locomotive qui est le symbole de ma vie.»

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Résumé

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