Nantes, rêves de travail

Dans une Amérique bouleversée par les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les génocides, les disettes et les épidémies, dans un pays qui ressemble au Chili d'avant 1973, "La périlleuse mémoire" raconte l'itinéraire grotesque de Tito Perrochet, des bordels de la Baie des Orages aux marches du Palais qu'il fera bombarder, enterrant sous les bombes le médecin qui aura été le témoin et l'accoucheur de la médiocre et perverse genèse d'un des ultimes dictateurs encore en vie aujourd'hui. Roman de la Violence. Violence sexuelle, métaphore de la violence sociale. Violence de la Mémoire, douloureuse et cruelle, dont les peuples amérindiens ont héritée. Violence de l'écriture à peine tempérée par la poésie de Pablo Neruda, le chant de Violeta Parra et Carlos Gardel, "La périlleuse mémoire" laisse le lecteur- spectateur de ce théâtre d'ombres gigantesques et sanglantes, pantois. En proie à la peur d'être bientôt dévoré par les ogres que ne cessent d'enfanter les "Mondes Nouveaux".

La périlleuse mémoire de Tito Perrochet

Mon pere, ma guerre (ma fille du rouge)

"Pâté de gangster" a tous les ingrédients d'un bon roman - de ceux qu'on lit d'une main dans le bateau de Groix, et qu'on finit dans le train : une femme trop fière, un homme trop beau, du sang, des morts et la folie, qui transforme parfois la vie sur l'île en une tragédie grecque - avec pour épices le piment de l'esprit et le gros sel de l'humour, qui font le charme des îliens. En prime, pour les gourmands, d'authentiques recettes au sang noir, offertes par le meilleur boucher de l'île.

Pâté de gangster, boudin grec, lard de thonier

A fleur de pierre

Les filles d'Ariane

C'est le livre des merveilles américaines et des latines horreurs. Fait main, cousu main. Choisissez votre page, tournez-la en y mettant tous les doigts et léchez-vous les ensuite. Le papier de chiffon macère dans le sang des vierges et des innocents, le sperme ailé des enfants des rues, l'eau bienfaisante qui coule entre les cuisses de Viola, fillette née le 11 septembre 73, jour du Coup d'Etat perpétré par un certain Capitaine-Général Tito Perrochet, pour mettre fin, vingt ans plus tard, par la force de l'amour, à la plus odieuse des dictatures, celle de la haine.  
C'est un cercueil de papier où reposent la peur vain­cu?, la haine morte.  
C'est un faire-part. Après la "Périlleuse Mémoire", "Là-bas, la haine", mémoire -plus périlleuse encore - des enfants nés à l'ombre de la violence, annonce la mort grotesque du vieillard sénile qu'est aujourd'hui l'ancien chef de la Junte.

Là-bas, la haine

Les périlleuses mémoires de Tito Perrochet Tome 2

" La Maison? Elle est fermée. Remarquez, avec ce qui s'est passé là-bas après la guerre, je ne sais pas qui voudrait y habiter. On raconte qu'elle est hantée... " Quelques années après l'été tragique à la fin duquel elle a perdu le garçon qu'elle aimait, Karine revient ouvrir la maison dont elle a hérité. Ses souvenirs affluent, et c'est toute une histoire de famille, avec ses relations troubles, ses secrets douloureux, qui se déroule devant nos yeux, dans un huis clos dramatique.
Quatre générations de vivants et de fantômes se croisent, s'aiment et se déchirent dans ce conte fantastique qui a vu le jour à La Source, association créée en Haute-Normandie en 1991 pour prévenir la marginalisation et rompre l'isolement culturel de la jeunesse en milieu rural. Parents et enfants en rupture, réunis dans un atelier d'écriture et d'arts plastiques, ont travaillé ensemble, avec l'écrivain Ricardo Montserrat et le peintre Olivier Masmonteil, à ce beau livre qui leur a permis de construire une nouvelle parentalité. Couverture : Gérard Garouste.

Nantes, rêves de travail

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