Le roman qui a révélé Torgny Lindgren et qui sert d'argument au film de Bo Widerberg. Le silence de Dieu devant les exactions et les violences du créancier à l'égard des femmes.

Le Chemin du serpent

Un paysan du Nord de la Suède part à la ville pour chercher la femme de ses rêves. Il ne la trouve pas et ramène une lapine. Ce qu’il ignore, c’est que l’animal est porteur de la peste, et que cette maladie, avant de décimer le village, révélera le tréfonds le plus sombre de la conscience collective…De cet argument de fable, Torgny Lindgren a tiré un récit halluciné, où son art de conteur et la force générative de son écriture entrecroisent les vertiges de l’orgueil et les fantasmes de la soumission dans une petite société livrée à elle-même à cause de la "grande maladie".

La Lumière

"Seigneur, vers qui nous tourner ?" Tel est le lancinant refrain de ce roman incantoire qui nous transporte aux confins d'une Suède archaïque pendant la seconde moitié du XIXe siècle. Le narrateur - dernier descendant d'une famille détruite - interpelle le Très Haut et lui raconte, dans son langage de paysan proche des Écritures, les injustices qui ont frappé ses proches le droit d'usure que s'arroge sur le corps des femmes le créancier du village.... Mais le silence de Dieu est incorruptible. Sinon que les lieux mêmes de l'action disparaissent dans un glissement de terrain, effaçant jusqu'à la trace laissée par le serpent sur la roche... Roman fondateur dan l'œuvre du plus suédois des romanciers, Le Chemin du serpent est un livre éblouissant de violence et de vérité.

C'est presque à contrecoeur, mais avec une profonde honnêteté que Lindgren nous livre ici ses Mémoires. Coup de maître pour un auteur qui se prétend dépourvu de souvenirs...

Souvenirs

C'est presque à contrecœur, mais avec une profonde honnêteté que Lindgren nous livre ici ses Mémoires. Coup de maître pour un auteur qui se prétend dépourvu de souvenirs...

L'histoire d'un amateur d'art, de son tableau faussement ordinaire, et de sa protégée qu'un impresario transforme en star du rock. Une interrogation époustouflante, haletante, sur la notion de vérité et le vertige du mensonge.

Paula ou l'éloge de la vérité - Compte-rendu rédigé par Théodore Marklund encadreur, roman - Occasion

In un podere perso tra le foreste e gli acquitrini del profondo Nord, Klingsor si vota all'arte dopo un'esperienza quasi mistica. Vagando nel bosco trova l'ultimo bicchiere usato da un avo per la sua sbronza di Pentecoste: rimasto saldo a un legno storto per quasi un secolo, si è fieramente raddrizzato, puntando verso le stelle. Per Klingsor è una rivelazione, la chiave di lettura dell'esistenza: la materia vive esattamente come noi, non c'è confine tra vita e morte. Puntando dritto alla « verità » come il bicchiere suo Graal, il taglialegna illuminato, omonimo del mago wagneriano e dell'artista di Herman Hesse, fa un corso di pittura per corrispondenza e dà inizio a una nuova arte, che ammette solo nature morte per penetrare la loro vita intima. Dall'accademia di Stoccolma ai circoli di Parigi, Klingsor attraversa l'intera scena artistica come il nuovo Cézanne, dipingendo brocche, tazze e caraffe, sempre le stesse sulle stesse tele, strato su strato in dipinti identici uno all'altro, cercando di vedere attraverso le cose, convinto che « il futuro appartiene alla radiografia ». Maestro del gioco intellettuale, capace di toccare con lo humour e il paradosso inattese altezze di pensiero, Lindgren crea un personaggio che sfugge a ogni canone vivendo l'arte in tutti i suoi significati per interrogarsi sul rapporto tra materia e spirito. Con i suoi quadri monotoni e « autentici », il suo filosofeggiare saggio e folle, la sua coerenza e ostinazione, Klingsor lotta eroicamente per dipingere il segreto della vita, rimanendo, ignorato da tutti, « il più grande pittore della storia svedese ».

L'ultimo bicchiere di Klingsor

Dans les dix nouvelles qui composent ce recueil le lecteur retrouve, comme en écho aux grands romans de Torgny Lindgren, sa fascination pour les artistes, la création, la religion et son attachement pour les gens de la terre, pour leur incroyable aptitude à supporter leurs blessures et les vicissitudes de leur destin.Deux univers culturels — gens du terroir et artistes — ici se répondent pour mettre en lumière le thème essentiel de ce livre : la lucidité, ce caractère visionnaire qui demeure l’une des conditions fondamentales de la création."Brusquement, écrit Lindgren, l’artiste se rend compte que l’œuvre d’une vie n’est rien d’autre qu’illusion et mensonge. Il se retrouve alors dans la même position que l’individu ordinaire qui, dans un instant de lucidité douloureuse, s’aperçoit que sa vie est totalement dénuée de sens. Que l’existence n’a tout simplement aucun fondement."

Le Chemin du serpent

Résumé

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