Regard

Le jour de son trentième anniversaire, Joseph K., cadre au sein d’une banque, est arrêté chez sa logeuse par deux agents. Aucun motif à cette arrestation ne lui est donné. Toutefois, il n’est pas emprisonné et on lui signifie qu’il peut poursuivre une vie normale en attendant le procès, annoncé plus tard dans un lieu et à une heure qu’on ne lui fournit pas. Le jour dit, il cherche donc longtemps, dans différents immeubles d’un quartier pauvre, la salle du tribunal où il arrive enfin, mais en retard. Ce manque de ponctualité lui est sévèrement reproché par le juge qui se refuse à écouter les arguments de cet étrange accusé…Considéré comme un chef-d’œuvre de la littérature mondiale, Le Procès n’était pourtant pas destiné à être publié. En effet, Kafka (1883-1924) avait demandé à Max Brod – écrivain, journaliste et exécuteur testamentaire de l’écrivain – de brûler ses écrits. Max Brod n’en fit rien et publia les œuvres de Kafka, notamment les romans, même inachevés.C’est ainsi que nous est parvenu Le Procès, publié en 1925, fruit du génie créateur d’un immense écrivain, précurseur de l’absurde en littérature.

Le Procès

La littérature doit beaucoup aux testaments trahis. La plus grande partie de l'oeuvre de Kafka, par exemple. Histoire connue. Franz Kafka demande à son ami Max Brod de détruire - vernichten, dit-il, «anéantir» - après sa mort les papiers inédits qu'il laisse derrière lui, ses manuscrits littéraires aussi bien que ses écrits personnels, journaux et lettres. Brod refuse d'obtempérer. Sa trahison, si c'en est une, est double. Il ne se contente pas de conserver les inédits : il les fait paraître. Aux romans et récits s'ajoutent bientôt, dans des versions d'abord édulcorées, les écrits intimes. Quant aux éditions françaises réunissant plusieurs textes, elles ne respecteront pas les recueils organisés et publiés par Kafka, mais mêleront - nouvelle trahison - récits publiés et écrits posthumes. Sur le résultat les avis divergent. Certains lecteurs en ont plusieurs. Un expert en testaments trahis comme Milan Kundera situe Kafka au sommet de son panthéon personnel et, au sommet du sommet, place les romans, tous trois sauvés par Brod. Pourtant, Brod lui paraît coupable : divulguer ce qu'un écrivain a souhaité voir détruire, c'est «le même acte de viol que censurer ce qu'il a décidé de garder». Quant au fait de mêler posthumes et ouvrages publiés par Kafka, cela produit, selon Kundera toujours, «un flot informe comme seule l'eau peut l'être, l'eau qui coule et entraîne avec elle bon et mauvais, achevé et non achevé, fort et faible, esquisse et oeuvre». Sans renoncer à aucune oeuvre ni à aucune esquisse - Brod fut peut-être un traître, mais sa trahison était à coup sûr nécessaire -, la présente édition adopte une disposition plus fidèle à l'histoire de la découverte de l'oeuvre de Kafka. Elle propose, en ouverture, l'intégralité des textes publiés par lui, ici restaurés dans la forme (recueil, petit livre ou publication dans la presse) qu' il a voulue pour eux. Puis viennent ses récits et fragments narratifs posthumes : ceux que l'on trouve dans ses Journaux, qui servaient aussi de laboratoire littéraire, et ceux des liasses ou des cahiers dans lesquels il composait la plupart de ses récits. L'ensemble est retraduit. Les conditions d'une redécouverte sont réunies.

Oeuvres complètes Tome 1 et Tome 2 ; nouvelles et récits, romans

Verwandlung, Die

Der Bau ist eine 1923-1924 entstandene, unvollendete Erzählung von Franz Kafka, die postum erstmals 1928 in der Zeitschrift Witiko und 1931 von Max Brod veröffentlicht wurde. Sie schildert den vergeblichen Kampf eines Tieres um die Perfektionierung seines riesigen Erdbaues zum Schutz vor Feinden. Die Erzählung handelt von der Verstrickung in die zwanghafte Beobachtung einer selbstgeschaffenen labyrinthartigen Anlage, die zunehmende Paranoia erzeugt.

Der Bau

Jemand musste Josef K. verleumdet haben, denn ohne dass er etwas Böses getan hätte, wurde er eines Morgens verhaftet. 

(Erster Satz aus - Franz Kafkas Meisterwerk)

Der Prozess

Unglücklichsein ist ein Text von Franz Kafka, die 1912 im Sammelband Betrachtung veröffentlicht wurde. Es ist eine der selten gelesenen Texte von Kafka.

Unglücklichsein

Jemand musste Josef K. verleumdet haben, denn ohne dass er etwas Böses getan hätte, wurde er eines Morgens verhaftet. (Erster Satz aus - Franz Kafka: "Der Prozess")

Regard

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