Guide des musées napoléoniens

Au printemps 1989, dans son oeuvre installée au Centre Pompidou, à l'entrée du 5e étage, l'artiste Barbara Kruger déclinait une longue liste de trente-trois professions, défiant le titre-même de l'exposition, dans une veine polémique qui persista longtemps.
« L'appellation de magiciens est à mon avis plus importante que celle d'artistes, car elle inclut et dépasse la définition-même de l'art, surtout maintenant, depuis que les concepts d'art et d'artiste sont morts maintes et maintes fois. Magiciens est une prophétie d'avenir, et l'artiste devient un diseur d'oracles. » écrivait récemment Huang Yong Ping.
Tout à la fois pionnière et insolite, Magiciens de la terre représenta un moment-seuil dans l'histoire des grandes expositions du XXe siècle. Du 18 mai au 14 août 1989, dans les galeries d'exposition du Centre Pompidou et de La Grande halle de la Villette, elle rassembla près de six cents oeuvres produites par plus d'une centaine d'artistes contemporains. Pour première fois sur une scène occidentale, la moitié des artistes provenaient de ces territoires géographiques (Afrique, Antilles, Asie, Europe de l'Est, Océanie) jusqu'alors ignorés par les acteurs d'un monde occidental encore tout-puissant et ethnocentré. Jean-Hubert Martin, son commissaire, en avait conçu le projet en rencontrant des artistes issus de ces cultures qu'il décrivit avec ironie comme « invisibles » et fustigeait, dans un parti-pris politique résolument anticolonial, « l'idée communément admise qu'il n'y a de création en arts plastiques que dans le monde occidental ou fortement occidentalisé. » Vingt-cinq ans après Magiciens de la Terre, à une époque où les arts visuels traversent une période de globalisation accélérée, le Centre Pompidou organise, à partir du printemps 2014, une série d'évènements qui se proposent d'examiner la genèse de Magiciens de la Terre afin de resituer l'exposition dans son contexte et de comprendre, notamment, le rôle que celle-ci a joué dans le processus d'extension géographique du marché de l'art contemporain.
Cet anniversaire s'ouvrira sur un colloque international qui permettra à de grandes personnalités du monde de l'art de réfléchir au sens à donner aujourd'hui à l'entreprise des commissaires de l'exposition, à la représentation de l'Autre ou à ce qu'est un artiste de nos jours en Afrique, en Inde, en Chine, en Australie.
Une exposition-documentaire offrira au public l'accès aux archives de l'exposition de 1989 à travers une mise en scène imaginée par l'artiste Sarkis, déjà present en 1989. Une université d'été proposera également un programme d'échange et de confrontations entre jeunes chercheurs.
Le légendaire catalogue d'exposition de 1989 étant depuis longtemps indisponible, il était essentiel de proposer un nouvel ouvrage qui reviendrait sur le projet en donnant la parole à des artistes, sociologues, historiens, commissaires et critiques d'art tels que Raymonde Moulin, Annie Cohen-Solal, Mark Francis, Hou Hanru ou encore au critique et théoricien de l'art Bernard Marcadé. Chacune des oeuvres exposées à l'époque sera présentée et les artistes seront invités à répondre à la question « Qu'est-ce que Magiciens de la Terre a changé pour vous? » à travers des écrits ou des oeuvres spécialement réalisées pour cet ouvrage.

Les magiciens de la terre

Négocier. Avec soi, avec l'autre, avec Dieu. Compromis privés ou publics, sentimentaux ou politiques. Un débat permanent. Jusqu'où peut-on aller ? La résolution rationnelle des contradictions et des oppositions, tant dans la vie quotidienne que dans le maintien de l'ordre international, implique la volonté de négocier. On vit à l'amiable ! La violence des passions n'est plus digne de l'homme qui doit se soumettre à l'impératif soi-disant démocratique de la négociation. Le refus de négocier passe pour une erreur de stratégie ou pour un acte suicidaire.

Plus on invoque la crise, plus on légitime la fonction salvatrice de la négociation. Les revendications et la violence des conflits deviennent des figures du malheur ou du désespoir. Négocier est l'exercice de simulation thérapeutique qui permet aux sociétés de garantir leur survie commune. Cette croyance collective en un processus sans fin de la réconciliation ne manque pas de satisfaire l'idéalisme humaniste. S'agit-il de la Grande Illusion pour entrer dans l'ère du XXIe siècle ?

Tout Negocier. Masques Et Vertiges Des Compromis

Les Monsieur Madame jouent au football

Boutiques. Seduire Autrement

Comportant les travaux de Miss Van, Btoy, D*Face, Lady Magenta, Savage Girl, The London Police, Fafi et Pez, parmi beaucoup d'autres artistes de rue, Street Art est un précieux guide des « graffitis » et des « tags » que l'on peut trouver sur les bâtiments ou dans les rues de villes comme New York, Londres, Paris et Barcelone.
Avec plus de 900 illustrations couleur, Street Art peut être considéré comme la bible de l'art urbain, inspirant, interculturel et expérimental.

Street art

Cet ouvrage regroupe des sujets des concours de l'internat Nord et Sud de l'année 2003. Les sujets sont classés en 19 chapitres, chacun comportant parfois deux spécialités différentes mais souvent proches dans la pratique. La répartition, des questions relevant parfois de plusieurs disciplines, nous avons préféré cette année répondre aux critères du nouveau programme de l'internat, même si ces annales sont destinées essentiellement aux étudiants désireux de passer en 2004 l'ancien concours comportant encore et pour la dernière fois des QCM. En conséquence, cette présentation évite de répéter les QCM dans plusieurs chapitres différents. Ainsi, par exemple, les QCM de cancérologie sont attribuées à chaque appareil. Celles de thérapeutique axées vers une discipline se trouvent dans la discipline concernée, par contre celles de thérapeutique et de pharmacologie sont individualisées dans un chapitre. Les maladies de système se trouvent en rhumatologie et médecine interne.

Concours de l'internat 2003 - QCM, CCQCM, Dossiers Corrigés

Une rétrospective consacrée au peintre et à son ambition esthétique de traduire toutes les facettes de la société moderne.

Toulouse-Lautrec ; l'expo

Idée d'itinéraire en Chine - Escapade à Hong Kong est un court extrait du beau livre Ulysse " Asie Afrique, Océanie, 50 itinéraires de rêve ". Cette idée pour un court séjour dans cette mégalopole trépidante est un outil idéal pour mieux préparer votre voyage. Il suggère brièvement un court itinéraire de 3 jours à travers la ville.

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