Penser a l'envers

En vérité ce n'était pas pour l'Alcool que je revenais au Brésil... Mais dans ce pays exsangue, plus que jamais mis en coupes réglées par le capital international, petit à petit je me suis laissé intéressé, pénétrer. Et bientôt envahir. L'Alcool : une énergie de substitution au pétrole obtenue à partir de ressources végétales sans cesse reproductibles, et qu'on fait couler des plus traditionnelles des cultures du pays : la canne à sucre, le manioc, le palmier... Déjà le Brésil avec quelques 3, 5 milliards de litres d'Alcool est le premier producteur de la planète. Déjà dans presque tout le pays on circule dans des automobiles entièrement mues à l'Alcool. Dans ce domaine convoité des énergies de substitution, le Brésil fait figure de pionnier. J'ai voulu en savoir plus... B. C.

Alcool - Enquête au Brésil sur un programme agro-énergétique de substitution au pétrole

Autour des « communs » se noue aujourd'hui un espoir fort de transformation sociale à partir d'institutions ou d'entreprises proposant des ressources en accès ouvert. Cet ouvrage entend alimenter la réflexion sur les potentialités qu'offre le renouveau de ces communaux collaboratifs.

Le retour des communs

The Hardship of Nations: Exploring the Paths of Modern Capitalism

Par les économistes atterrés dont le manifeste s'est vendu à plus de 50 000 exemplaires. Ce nouvel opus démontre l'impéritie des politiques européennes et françaises: solidarité très faible, abscence de banque centrale, main mise donc des marchés financiers qui, non contents d'avoir contribué au creusement d'énormes déficits prêtent aujourd'hui à des taux exorbitants, non harmonisation sociales et fiscales qui fait de notre continent une arène de la concurrence et du chacun pour soi. Un opus décapant qui déconstruit le modèle économique toujours dominant et propose une série de 30 mesures pour remettre nos économies à l'endroit.

20 ans d'aveuglement - L'Europe au bord du gouffre

Benjamin Coriat, économiste (atterré) reconnu, spécialiste des Biens Communs, s'appuie sur les bouleversement de la crise du coronavirus pour proposer de nouvelles orientations en matière de politiques publiques. C'est en cartographiant ces problématiques inédites liées à des réflexions sur l'anthropocène, qu'il propose la métamorphose progressive des services publics en biens communs.

La pandémie, l'Anthropocène et le bien commun

Des jardins partagés aux logiciels libres, des encyclopédies en ligne aux recycleries installées dans les quartiers des villes ou dans les campagnes, les "communs" semblent essaimer partout. Mais pourquoi ce succès ? Et comment expliquer cet essor ? Cet ouvrage montre comment nous sommes entrés dans une phase nouvelle, celle de l'enracinement des communs dans la société, de leur extension à des domaines sans cesse élargis de la vie sociale et de leur pérennisation dans le temps. Car les auteurs partagent cette conviction : le commun n'est pas destiné à venir compenser les déficiences d'un monde capitaliste et marchand. Instrument d'une citoyenneté refondée, le commun comme les hybrides auxquels il ne peut manquer de donner lieu (mutuelles de travail, coopératives "ouvertes", plateformes numériques, etc.) ont vocation à se déployer comme formes économiques majeures, au service du bien commun. En tirant parti de l'expérience mutualiste, coopérative et associative, ce livre s'efforce de penser dès aujourd'hui la connexion et la coopération entre communs pour aider à ce que cet avenir se réalise. Si l'on veut échapper à l'enfermement des communs dans un monde fait d'îlots séparés, il faut d'emblée envisager les relations des communs à l'entreprise, à la ville, au territoire, à l'action citoyenne, et commencer à préfigurer et à anticiper dans la pensée comme dans l'action ce que pourrait être une république des communs.

Penser a l'envers

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