Marseille Gênes

A une journée à peine de navigation des côtes françaises de Méditerranée, les îles Baléares sont une destination de rive. Ces quatre fies ont en commun un climat remarquablement ensoleillé, des brises estivales modérées, des ports faciles d'accès et des cotes découpées où se dissimulent une multitude de calanques toutes plus belles les unes que les autres. Minorque, la plus au Nord, est aussi la plus sauvage. Ses véritables petits fjords que sont les rades de Fornells et de Mahón offrent de beaux plans d'eau abrités. Majorque, la plus grandiose, dévoile un rivage très contrasté, des impressionnantes falaises de la cote Ouest jusqu'aux petites calas de la cote Est, sans oublier les perles que sont les îles de Cabrera et Dragonera. Quant à Ibiza et Formentera, elles offrent encore plus d'ensoleillement et d'insouciance. Si leurs criques et leurs plages sont une invitation à jeter l'ancre, les quais de leurs ports sont toujours en joyeuse ébullition.

Les îles Baléares

Gestion des paradixes dans les organisations tome 1 : Changement organisationnel

Mise à jour Novembre 2017 (avec CD-ROM) Les plus beaux mouillages : Malfacu, Cavallata, Giottani, Pinarellu, San Ciprianu, Santa Giulia, Rondinara, Lavezzi, Figari, Roccapina, Cala Conca, Cala Agulia, Portigliolo, Girolata. Sardaigne : îles Budelli, Santa Maria, Cala Portese, cala di Volpe, île Tavolara. Les petits ports pittoresques : Saint Florent, Centuri, Erbalunga, Bastia vieux port. Les grands ports de plaisance : Ajaccio, Calvi, Maccinaggio, Toga, Campoloro, Solenzara, Porto Vecchio, Bonifacio, Propriano, Porto Cervo, Porto Rotondo. Les ports de pêche accueillants : Tizzano, Porto Pollo, Sagone, Galeria, Santa Teresa di Gallura, Maddalena, Palau. Les passages difficiles : Les Bouches de Bonifacio, le cap Corse par vents forts. La Cala Giunco dans les îles Lavezzi Les falaises de Bonifacio Le cap Rossu près de Porto La pointe de Sperono près de l'île Cavallo La cala Agulia près du cap Senetose L'île de Beauté. Cette appellation n'est pas usurpée pour cette île de Corse où le terme sauvage a gardé tout son sens. Où pourrait-on encore trouver sur les cartes des côtes les moins fréquentées du continent la mention "désert" qui atteste qu'en ces lieux, on ne rencontre qu'un chaos de roche dans une maigre végétation ? Ici des falaises abruptes, battues par les coups de libeccio, là des calanques profondes, une prolifération de pointes, de caps dessinant autant de golfes et de baies aux eaux limpides, des tours génoises de distance en distance sous un soleil brûlant qui lève de belles brises marines portant au loin les senteurs du maquis. Vraiment la Corse est un joyau unique et en faire le tour par la mer est une des plus belles croisières que l'on puisse rêver d'entreprendre en Méditerranée. Au sud des Bouches de Bonifacio, la Sardaigne apparaît plus urbanisée, voire même parfois un peu industrialisée autour des grandes villes, mais la côte N. E que déborde le vaste archipel des îles de la Maddalena et de Caprera, est là encore, avec la superbe Costa, un véritable petit paradis pour la navigation de plaisance. Le Pilote Côtier n° 3 donne une description précise de tous les petits ports et mouillages de ces superbes rivages, en tournant autour de la Corse dans le sens des aiguilles d'une montre car le vent dominant de S. W, le Libeccio, permet de naviguer en majeure partie par vent portant. On trouvera en début du guide, tous les renseignements nécessaires pour entreprendre une traversée depuis la Provence ou la Côte d'Azur, dans les meilleures conditions de sécurité.

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