Le goût de Naples

Rome provoque un choc. Dans un même panorama, elle déploie presque trois mille ans de civilisation occidentale : des basiliques du Moyen Âge ou de la Renaissance surmontent des temples antiques ; des fontaines baroques s'envolent auprès de vestiges de l'ancien Forum; cernés par des bâtisses modernes, des arcs de triomphe célèbrent toujours la grandeur de l'Empire… Goethe, Chateaubriand ou Stendhal ont loué sa lumière exceptionnelle, que les peintres ont fixée sur leurs toiles – de Raphaël à Guttuso, en passant par Poussin, Le Lorrain ou Corot. Les papes y ont installé leur pouvoir ; le cinéma y a élu domicile – « Cinecittà »… Aujourd’hui, Rome reste une capitale vivante grâce à ses habitants : la « dolce vita » des Romains, leur tempérament, leurs spécialités culinaires sont quelques-unes de ses richesses. Balade dans la « Ville éternelle » en compagnie de Cicéron, Virgile, Tite-Live, Julien Gracq, Marguerite Yourcenar, André Suarès, Federico Fellini, Michel Butor, Pier Paolo Pasolini et bien d’autres…

Le goût de Rome

Certains sites terrestres ont un goût de paradis. Ainsi des îles italiennes " Parthénopeennes ", dans le golfe de Naples (Capri - l'" île des sirènes " -, Nisida, Procida, Vivara, Ischia), et, plus au sud, " Eoliennes " (Lipari, Stromboli, Satina, Panarea, Vulcano, Filicudi et Alicudi). Leur beauté occulte souvent des dangers bien réels. A l'exception de Capri, toutes ces îles sont d'origine volcanique, soumises aux tremblements de terre et aux éruptions. Procida ou Lipari furent aussi longtemps des lieux d'exil : pour les condamnés de droit commun ou les prisonniers antifascistes, l'éden devenait un enfer. Mais, en dépit de ces ombres, c'est le goût du bonheur que viennent chercher ici depuis toujours écrivains, photographes ou cinéastes : sur les traces d'un Ulysse vagabond, Alexandre Dumas, Axel Münthe, Henry James, Jean-Paul Sartre, Alberto Moravia, Elsa Morante, Roberto Rossellini, Jean-Luc Godard, Nanni Moretti, et bien d'autres, seront des guides précieux.

Le goût de Capri et autres îles italiennes

Couleur du ciel et de l'espace, le bleu souvent apaise et pacifie. Image de l'ailleurs et de l'infini, couleur spéculative par excellence, il fascine peintres et poètes, qu'ils voient la terre «bleue comme une orange» (Éluard) ou qu'ils élancent leur rêve vers l'infini. Le bleu s'appelle aussi «azur», selon ce mot persan qui désignait à la fois la pierre et sa couleur. Si le bleu dit le rêve, il se décline aussi en «blues», chantant le manque ou la nostalgie d'un ailleurs ou d'un être aimé lointain ou disparu. Comme toutes les couleurs, le bleu est ambivalent, il dit aussi bien la douceur des songes romantiques que les bleus à l'âme, les incertitudes de «l'heure bleue» et même les peurs paniques (bleues). Voyage au pays du bleu, en compagnie de Victor Hugo, Michel Pastoureau, Chrétien de Troyes, Marcel Proust, Marguerite Yourcenar, Kandinsky, Matisse, Yes Klein, William Boyd, Mallarmé, Michel Butor, Toni Morrison, Paul Valéry, Julien Gracq, Pascal Quignard et bien d'autres.Textes choisis et présentés par Pascale Lismonde

Le goût du bleu

Van Blime - Un art cosmique, édition bilingue français-anglais

L'artiste Brigitte Moreau Serre a confié aux Editions Art Absolument la réalisation d'une monographie retraçant son parcours, de l'atelier d'Edouard Mac-Avoy à celui de Gérard Le Cloarec pour s'inscrire finalement dans le courant de l'expressionisme onirique. Surgissent alors des hommes et des femmes - semblables à des demi-dieux - dans le cosmos ou dans une nature luxuriante. On entre dans le suprahumain et la volonté de représenter " l'axis mondi " (l'axe du monde). L'ensemble de son univers pictural offre toutes les séductions de l'harmonie terrestre où l'on retrouve constamment une vitalité de la couleur. Elle souhaite représenter sa conception de la vie sur terre et le fonctionnement de l'univers. Son travail met " la Femme au centre de la vie, dans le respect de l'autre et de la nature ". L'ouvrage débute par une analyse sur le travail de Brigitte Moreau Serre et son rapport à " l'Ame du Monde " réalisée par Pascale Lismonde - journaliste, critique d'art et auteure de livres et

Le goût de Naples

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