Terre, Le Feu, L'eau Et Les Vents

Edouard Glissant

Publié par GALAADE EDITION

350 pages

Résumé

« Le Tout-monde est à la fois le limon et la cendre, la libation et l’élévation, la terre et le feu, l’eau et l’air secret. L’enfouissement et la consomption, la purification et l’inspiration. La terre encore et le feu, l’eau et l’air, brutalement. Dans ces éléments sont signifiés la pensée humaine, les souffrances des peuples, les luttes et les abandons, ce que tu cries et ce que tu médites. Le Tout-monde est total dans la mesure où nous le rêvons tous ainsi, et sa différence d’avec la totalité reste que son tout est un devenir. […] Ce que je suis dérive de ce que je serai. C’est pourquoi nous avons des visions prophétiques du passé. Là réside l’intention poétique. C’est-à-dire que la route où les foules des poèmes du monde dressent leurs stèles est bruissante, parfois parcourue de cris et de démesures, mais qu’elle mène aussi au silence, où chacun se trouve et s’estime. »-Édouard Glissant- Dans la lignée de Quand les murs tombent et de L’Intraitable beauté du monde. Adresse à Barack Obama, Édouard Glissant, nous invite, entre poétique et politique, à découvrir les écrits qui évoquent le mieux pour lui sa conception du Tout-monde. Des chants de griots africains aux contes inuits, de Pablo Neruda à François Villon, de William Faulkner à Léopold Sédar Senghor, Virginia Woolf ou encore Malcolm X, le penseur de la « créolisation » nous ouvre sa bibliothèque. Autant d’éclats, autant de visions de mondes possibles qui, en creux, esquissent un portrait de l’auteur de ce recueil.

Mahagony

Mahagony

Faulkner, Mississippi

La terre magnétique: les errances de Rapa Nui, l'île de Pâques

Poétique, V : La Cohée du Lamentin

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Le discours antillais

Monsieur Toussaint

Critiques