J'aime, entre les galants hommes, qu'on s'exprime courageusement, que les mots aillent où va la pensée.
[...] J'aime une société et familiarité forte et virile, une amitié qui se flatte en l'âpreté et vigueur de son commerce, comme l'amour, ès morsures et égratignures sanglantes.

Essais

Des Cannibales est une comparaison entre le monde européen et le nouveau monde c’est à dire les indiens (par rapport aux Portugais). Cette situation racontée à partir d’une véritable rencontre de Montaigne à Rouen.

Des Cannibales

De septembre 1580 à novembre 1581, Montaigne voyage en Europe:Allemagne, Suisse, Italie. Pour soigner sa gravelle aux eaux de Lucques, oublier «les épines domestiques», «les devoirs de l'amitié maritale» ou cette «mélancolie» qui est «mort et chagrin». Mais surtout pour découvrir autrui dans sa différence et sa diversité:ce qu'on mange ne l'intéresse pas moins que ce que l'on pense, et à Rome il est aussi diligent à écouter la conversation des «femmes publiques» qu'à «ouïr des disputes de théologie» ou visiter les antiquités des vignes cardinalices. «Les rois de Perse, dit-il, qui s'obligeaient de ne boire jamais autre eau que celle du fleuve de Choaspès, renonçaient par sottise à leur droit d'usage en toutes les autres eaux, et asséchaient pour leur regard tout le reste du monde.»

Journal de voyage

Ces deux chapitres tirés des Essais ont en commun de traverser l'Atlantique pour aller à la rencontre du "Nouveau Monde". Qui sont-ils, ces Indiens, ces Incas, ces Aztèques que les Européens découvrent si différents d'eux ? Que nous apprennent-ils de nous et de l'humanité ? Rien de tel que la pensée sautillante de Montaigne pour mettre en doute nos préjugés et sortir de cette lecture la main tendue vers l'autre. Au fil du recueil : 2 analyses de textes, 1 commentaire de texte. Le dossier est composé de 8 chapitres : 1 Histoire littéraire : L'humanisme ; 2 Michel de Montaigne et son temps ; 3 Présentation des Essais, des" Cannibales" et des "Coches" ; 4 Les mots importants des "Cannibales" et des "Coches"(trouver et l'invention ; cannibale et barbare) ; 5 Les exercices écrits (dissertation ; contraction de texte et essai) ; 6 La grammaire ; 7 Groupement de textes : "Notre monde vient d'en trouver un autre" André Thévet Singularités de la France Antarctique, Jean de Léry Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil, Claude Lévi-Strauss Tristes tropiques, Jean-Christophe Rufin Rouge Brésil ; 8 Exercices d'appropriation.

"Des cannibales" et "Des coches"

L'édition de référence des Cannibales suivi de Des Coches pour réussir l'ORAL du bac de français : explication des textes essentiels au fil de l'ouvre, les points de grammaire entièrement traités, les mots importants du texte et les exercices d'appropriation pour préparer l'entretien avec l'examinateur. 

Ces deux chapitres tirés des Essais ont en commun de traverser l'Atlantique pour aller à la rencontre du « Nouveau Monde ». Qui sont-ils, ces Indiens, ces Incas, ces Aztèques que les Européens découvrent si différents d'eux? Que nous apprennent-ils de nous et de l'humanité? Rien de tel que la pensée sautillante de Montaigne pour mettre en doute nos préjugés et sortir de cette lecture la main tendue vers l'autre. 

Au fil du recueil : 

. 2 analyses de textes 

. 1 commentaire de texte 

Le dossier est composé de 8 chapitres : 

1 - Histoire littéraire : L'humanisme 

2 - Michel de Montaigne et son temps 

3 - Présentation des Essais, des « Cannibales » et des « Coches » 

4 - Les mots importants des « Cannibales » et des « Coches » (trouver et l'invention ; cannibale et barbare) 

5 - Les exercices écrits (dissertation ; contraction de texte et essai) 

6 - La grammaire 

7 - Groupement de textes : « Notre monde vient d'en trouver un autre » 

André Thévet, Singularités de la France Antarctique 

Jean de Léry, Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil 

Claude Lévi-Strauss, Tristes tropiques 

Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil 

8 - Exercices d'appropriation.

C'est le jouir, non le posséder, qui nous rend heureux.

Maximes et pensées

De septembre 1580 à novembre 1581, Montaigne voyage en Europe : Allemagne, Suisse, Italie. Pour soigner sa gravelle aux eaux de Lucques, oublier «les épines domestiques», «les devoirs de l'amitié maritale» ou cette «mélancolie» qui est «mort et chagrin». Mais surtout pour découvrir autrui dans sa différence et sa diversité : ce qu'on mange ne l'intéresse pas moins que ce que l'on pense, et à Rome il est aussi diligent à écouter la conversation des «femmes publiques» qu'à «ouïr des disputes de théologie» ou visiter les antiquités des vignes cardinalices. «Les rois de Perse, dit-il, qui s'obligeaient de ne boire jamais autre eau que celle du fleuve de Choaspès, renonçaient par sottise à leur droit d'usage en toutes les autres eaux, et asséchaient pour leur regard tout le reste du monde.»

Journal de Voyage

Extrait des Essais (II, 12), l'Apologie de Raymond Sebond est pour ainsi dire un livre dans un livre. Sous couvert de la défense d'un théologien catalan du XVe siècle, dont en 1569 il avait traduit, à la demande de son père, la Théologie naturelle, Montaigne déploie ici une pensée singulière qui s'incorpore d'autant mieux les lectures qui l'ont nourrie qu'elle s'en éloigne.
«Nous n'avons aucune communication à l'être, parce que toute humaine nature est toujours au milieu entre le naître et le mourir, ne baillant de soi qu'une obscure apparence et ombre, et une incertaine et débile opinion. Et si, de fortune, vous fichez votre pensée à vouloir prendre son être, ce sera ni plus ni moins que qui voudrait empoigner de l'eau : car tant plus il serrera et pressera ce qui de sa nature coule par tout, tant plus il perdra ce qu'il voulait tenir et empoigner. Ainsi, étant toutes choses sujettes à passer d'un changement en autre, la raison, y cherchant une réelle subsistance, se trouve déçue, ne pouvant rien appréhender de subsistant et permanent parce que tout ou vient en être et n'est pas encore du tout, ou commence à mourir avant qu'il soit né.»

Apologie de Raymond Sebond

ALL TIME WORLDWIDE BESTSELLER: THE COMPLETE 3 VOLUME ESSAYS OF MONTAIGNE (Special Complete and Unabridged Nook Edition) by MICHEL DE MONTAIGNE Montaigne's Essays Complete and Unabridged[Featured in The Consolations of Philosophy by Alain de Botton]The Essays is a collection of 107 short philosophical works written by Michel de Montaigne that was first published in 1580. Montaigne essentially invented the literary form of essay, a short subjective treatment of a given topic, of which the book contains a large number. (Essai is French for "trial" or "attempt").Montaigne's stated goal is to describe man, and especially himself, with utter frankness. Montaigne's writings are studied within literary studies, as literature and philosophy.Inspired by his consideration of the lives and ideals of the leading figures of his age, he finds the great variety and volatility of human nature to be its most basic features. He describes his own poor memory, his ability to solve problems and mediate conflicts without truly getting emotionally involved, his disdain for man's pursuit of lasting fame, and his attempts to detach himself from worldly things to prepare for his timely death. He writes about his disgust with the religious conflicts of his time, reflecting a spirit of skepticism and belief that humans are not able to attain true certainty. The longest of his essays, Apology for Raymond Sebond, contains his famous motto, "What do I know?"EXCERPTS"To forbid us anything is to make us have a mind for it.""Obsession is the wellspring of genius and madness.""Everyone calls barbarity what he is not accustomed to.""If you belittle yourself, you are believed; if you praise yourself, you are disbelieved.""When I play with my cat, how do I know that she is not playing with me rather than I with her?""Life in itself is neither good nor evil, it is the place of good and evil, according to what you make it.""The continuous work of our life is to build death.""If you press me to say why I loved him, I can say no more than because it was he, because it was I.""Kings and philosophers defecate, and so do ladies.""I enter into discussion and argument with great freedom and ease, inasmuch as opinion finds me in a bad soil to penetrate and take deep root in. No propositions astonish me, no belief offends me, whatever contrast it offers to my own. There is no fancy so frivolous and so extravagant that it does not seem to me quite suitable to the production of the human mind.""Our religion is made to eradicate vices, instead it encourages them, covers them, and nurtures them.""Human understanding is marvellously enlightened by daily conversation with men, for we are, otherwise, compressed and heaped up in ourselves, and have our sight limited to the length of our own noses.""Not being able to govern events, I govern myself.""The clatter of arms drowns the voice of law.""No matter that we may mount on stilts, we still must walk on our own legs. And on the highest throne in the world, we still sit only on our own bottom.""Nothing is so firmly believed as that which least is known.""Man cannot make a worm, yet he will make gods by the dozen.""I have gathered a garland of other men’s flowers, and nothing is mine but the cord that binds them.""No man is a hero to his own valet.""The only thing certain is nothing is certain.""Whether the events in our life are good or bad greatly depends on the way we perceive them.""I believe it to be true that dreams are the true interpreters of our inclinations; but there is art required to sort and understand them."

Essais

Résumé

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