Le Chêne parlant
Lélia
Publié par bibebook, le 09 juin 2015
Résumé
Le roman Lélia a paru pour la première fois, en deux volumes, en 1833. Une seconde version fut rédigée à partir de 1836 et parut en 1839. George Sand est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, romancière, auteur dramatique, critique littéraire française, journaliste, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876. Elle compte parmi les écrivains prolifiques avec plus de soixante-dix romans à son actif, cinquante volumes d'ouvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques. À l'image de son arrière grand-mère par alliance qu'elle admire, Madame Dupin (Louise de Fontaine 1706-1799), George Sand prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d'une société conservatrice. George Sand a fait scandale par sa vie amoureuse agitée, par sa tenue vestimentaire masculine, dont elle a lancé la mode, par son pseudonyme masculin, qu'elle adopte dès 18294, et dont elle lance aussi la mode. Extrait : L'amour épuisé, il a été dévoré par une passion bien autrement énergique, bien plus féconde en drames terribles, bien lus intense, bien plus enivrante, bien plus héroïque dans les actes qui concourent à son but. Le jeu ! car il faut le dire, hélas ! si le but est vil en apparence, l'ardeur est puissante, l'audace est sublime, les sacrifices sont aveugles et sans bornes. Jamais les femmes n'en inspirent de pareils. L'or est une puissance bien supérieure à la leur. En force, en courage, en dévouement, en persévérance, au prix du joueur, l'amant n'est qu'un faible enfant dont les efforts sont dignes de pitié. Combien d'hommes avez-vous vus sacrifier à leur maîtresse ce bien inestimable, cette nécessité sans prix, cette condition d'existence sans laquelle il n'y a pas d'existence supportable, emph{l'honneur !} Je n'en connais guère dont le dévouement aille plus loin que le sacrifice de la vie. Tous les jours, le joueur immole son honneur et supporte la vie. Le joueur est âpre, il est stoïque, il triomphe froidement, il succombe froidement ; il passe en quelques heures des derniers rangs de la société aux premiers, dans quelques heures il redescend au point d'où il était parti ; et cela, sans changer d'attitude ni de visage.
Plus de livres de George Sand
Voir plusThéâtre - Tome 10, Les vacances de Pandolphe
Le compagnon du tour de France Tome 2
Ce que disent les fleurs
Correspondance - Tome VI, 1843 - juin 1845
Voyages - Volume 1
La Mare au Diable
Théâtre - Tome 12, Fiorino
Critiques
Ce livre n'a pas encore de critiques
Vous avez lu ce livre ? Dites à la communauté Lenndi ce que vous en avez pensé 😎