Août 1939, autrement dit, à la veille de la guerre. Dans une petite auberge de la forêt de Fontainebleau, deux cinéastes sont en train de travailler à un scénario, tandis qu'Hitler vocifère à la radio. L'un d'eux, le metteur en scène d'Anthac, ne sait pas qu'il va mourir bientôt. Car, à ce moment, le seul scénario prêt à être tourné, c'est la guerre.

Le scénario

Signor direttore comprendre, Que votre temps est passé, Qu'il y a un temps pour prendre Et puis un temps pour laisser...
La morale de l'histoire Que nous venons de jouer C'est qu'il y a un temps pour croire Un court printemps pour aimer ; Puis, lorsque le temps vous presse Et que l'amour vous a fui - Votre dernière maîtresse Vous attend au dernier lit !

Le directeur de l'opéra

Paris, années 1900. Dans les sous-sols d'une maison bourgeoise, la cuisinière a été poignardée. Qui a tué Marie-Jeanne ? Un commissaire mène l'enquête. Ce pourrait être une comédie policière réussie. Mais, dès le premier acte, l'auteur s'excuse auprès des spectateurs : la pièce n'est pas composée... elle s'écrira devant eux ! Pis, tandis que la représentation progresse, l'auteur refuse de montrer sur scène le destin infâme de ses personnages. C'en est trop, les protagonistes se révoltent : s'ils ne peuvent tout dire, ils préfèrent ne pas exister. Dans ces conditions, le commissaire pourra-t-il élucider le crime et l'auteur achever son oeuvre ? Pièce dans la pièce, La Grotte exhibe la machine théâtrale et bafoue l'illusion dramatique. Défiant les conventions du genre, Anouilh dévoile les affres de la création et de la représentation.

La grotte

Le bal des voleurs

Ornifle ou le Courant d'air - Comédie en quatre actes

«- Embrasse-le, tu ne vois donc pas comment il te regarde depuis tout à l'heure? Embrasse-le et je te laisserai partir! Ça sent bon, hein, petit curé, les femmes riches? Mais quand on demande la main des jeunes filles, on se fait flanquer à la porte et, pour devenir l'amant des autres, il faut leur plaire. Alors, embrasse-la, puceau! Je veux t'avoir vu dans les bras d'une femme avant de mourir...»

Pauvre Bitos ou le dîner de têtes

«- Vous ne la connaissez pas ? C'est vrai ? Mon cher, c'est un lapin qui passe sur le Quai Conti et qui rencontre un Académicien en grande tenue. Il s'arrête sidéré. L'Académicien s'arrête aussi, met son lorgnon et murmure : Mais c'est un lapin ! Le lapin regarde l'Académicien et murmure : Mais c'est de la salade !»

Ornifle ou le courant d'air

Jeanne d'Arc. Un mythe. Une jeune fille innocente et pure, diablement forte et courageuse. Une petite bergère, seule, face à la justice des hommes. Jean Anouilh en fait une de ses meilleures pièces, passionnée et éternellement moderne.

L'alouette

Le Siècle des Lumières : (Claude Brulé) Une femme du xxe siècle, Marie-Paule, est emmenée dans le XIIIe siècle par un « ami » de l'époque. Il veut lui montrer les beautés de ce siècle-là. Tous les grands lui sont présentés : Voltaire, Rousseau, Montesquieu... tous ces personnages prennent vie devant elle et commentent les extraits de leurs oeuvres. « L'ami » promène ainsi Marie-Paule au fil du temps.
(durée : 1 heure et 20 minutes - 19 hommes / 8 femmes)  
Monsieur Barnett : (Jean Anouilh) Monsieur Barnett à tout ou presque : la fortune, la puissance... mais pas l'amour. Cet homme puissant se confesse et meurt dans un fauteuil de coiffeur, devant la petite manucure. Une pièce très dure.
(durée : 1 heure et 20 minutes - 2 hommes / 2 femmes)

Le scénario

Résumé

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Critiques

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