Paul Morand, singulier et pluriel

Les articles de ce recueil mettent en lumière la richesse des relations unissant le théâtre et le roman d'Ancien Régime, deux genres habituellement tenus pour deux domaines nettement distincts et qui cependant sont parfois unis, de la Renaissance aux Lumières, par les liens d'une coopération féconde.

Le roman mis en scène

De Barrès à Houellebecq, en passant par Proust, Morand, Gyp, Trilby, Brasillach, Drieu La Rochelle, Montherlant, Aymé, Nimier, Laurent, Tillinac, on peut lire ce livre comme une histoire (partielle) du roman français au XXe siècle. Existe-t-il une esthétique et une poétique romanesques de droite ? La même question a souvent été traitée à propos de la Gauche, par exemple par Sartre ou Barthes. Mais, à part Simone de Beauvoir, en 1955, dans " La pensée de droite, aujourd'hui ", peu de critiques se penchèrent sur les rapports entre le roman et la Droite. Une des explications de cette absence serait que la Droite, se méfiant de la théorie, ne veut pas se poser la question. Mais on peut se demander, en étudiant des textes de critique littéraire, des romans ou des nouvelles, si des idéologies, des thèmes, une sensibilité de droite se reflètent dans la construction et dans le style de certaines œuvres. Les réponses sont diverses et parfois opposées. D'ailleurs, elles débouchent souvent sur des questions : y a-t-il, en politique une Droite et une Gauche ? Ces concepts ont-ils une valeur opératoire en littérature ? A supposer qu'ils existent, entrent-ils à juste titre dans l'évaluation esthétique d'une œuvre ? Sont-ils stables ou passent-ils d'un camp à l'autre ? Ces réponses et ces interrogations permettent de montrer que certains romans français du XXe siècle et un certain type de critique littéraire reflètent, quand ils ne versent pas dans la propagande, la société de leur époque.

Ecritures romanesques de droite au XXe siècle - Questions d'esthétique et de poétique

Cet ouvrage concerne le rapport entre la scène et Barbara, décliné sous plusieurs angles : l'image de la chanteuse rêvée par elle-même, sa dramaturgie, sa présence en scène et les liens avec son public. Barbara a toujours affirmé la nécessité de la scène, non seulement pour conquérir un statut mais aussi pour être en scène, y advenir comme y devenir, devant et avec un public. La vie de l'artiste a suscité de nombreux ouvrages qui permettent d'ouvrir à une meilleure compréhension de son oeuvre. Celui de Didier Millot, J'ai traversé la scène (Mille et une nuits, 2004), est le premier à retracer avec précision son parcours scénique. Mais, l'université ne s'intéressant à la chanson que depuis une trentaine d'années. Il n'y a aucun ouvrage d'origine universitaire prenant comme objet principal le rapport de Barbara à la scène. Publié dans « Chants Sons », une collection dédiée à la chanson, l'ouvrage s'adresse à des spécialistes universitaires mais aussi au grand public intéressé par Barbara car il reste accessible à tout passionné de la chanteuse.

Barbara en scène(s) : une femme, une oeuvre en performance

L'université, centre de formation et de recherche, est fondamentalement un lieu de culture. A l'instar des entreprises et des centres d'art, l'université de Tours initia dès 2002 le principe d'inscrire chaque année une résidence d'artiste à son programme culturel. Dès lors, un artiste est invité pour créer au fil des mois, dans le cadre d'ateliers réunissant étudiants et personnels, une oeuvre originale offerte au public. Année après année, des artistes aussi talentueux et divers que Marc Ducret (2004-2005), François Delarozière (2008-2009). Marc-Antoine Mathieu (2010-2011), Raphaël Cottin (2013-2014), David Christoffel (2015-2016)... ont créé une oeuvre collective inscrite au coeur de l'université, c'est-à-dire au coeur de la ville de Tours. La résidence d'artiste interroge la place de l'artiste dans notre société et les pouvoirs de l'art, dans un monde agité par des logiques ultralibérales, et par une consommation déraisonnable des biens matériels. Que peut l'art en effet, et que peut la résidence d'artiste ? Ce livre offre un bilan de 14 années de résidence d'artiste en université. Des spécialistes en études artistiques et en médiation, des professionnels, des artistes, des représentants d'entreprises ou d'institutions publiques livrent leurs expériences et leurs analyses.

La résidence d'artiste - Enjeux et pratiques

Paul Morand nouvelliste

Ce livre est le premier en France à étudier les enjeux et pratiques des différentes formes de résidences d'artistes, en lieux de formation, en entreprises et en centre d'art. Mobilisant des artistes, des universitaires et des professionnels de tous milieux, il recourt à des articles comme à des entretiens, pour définir les cadres des dispositifs, leurs forces et leurs limites, sans oublier des ouvertures internationales. Etudiant la place de l'artiste dans notre société, ce livre s'interroge sur ce que peut l'art, dans un monde agité par des logiques ultra-libéralistes et la consommation déraisonnables des biens matériels. Que peut l'art en effet mais que peut la résidence d'artiste ?

Cet ouvrage s'intéresse aux chemins de la création dans les arts du spectacle soit la musique et les arts de la scène : théâtre, danse, chanson, cinéma..., pris à différents moments de l'histoire. Il interroge notamment la place de la notion d'autorité, l'importance du pouvoir comme agent d'influence sur les processus de création, comme objet de critique thématique ou formelle (à travers la tradition par exemple). Les contributions se répondent autour de problématiques communes : l'autorité se présente sous les traits de la tradition, mais aussi sous l'angle du devenir-auteur, du statut de l'auctorialité comme sous celui de la société civile, que les formes artistiques représentent et interrogent.
Conflits entre des autorités d'origine et de nature différentes, partages de l'autorité, aboutissant à de singulières synergies... La notion même d'auteur se trouve distribuée au fil d'interactions et de partages parfois complexes, posant la question des hiérarchisations, des légitimations comme des tensions parcourant les différents arts et langages sollicités. Car la création se nourrit des tensions entre écriture et oralité, entre les acteurs d'un processus créatif, ou encore au sein d'un groupe artistique comme un orchestre ou un ballet.
Le collectif interroge donc tant les fondements, les modes de transmission et le dialogue entre les arts que la façon dont ceux-ci travaillent, et nous aident à penser, les différents rapports entre création et pouvoir et la notion complexe d'autorité .

Paul Morand, singulier et pluriel

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