L'edizione critica a cura di Margherita Spampinato separa in due volumi le due redazioni del romanzo (la seconda è quella edita nel 1875) radicalmente differenti non solo per struttura e stile, ma per diversità delle intenzioni e delle prospettive etico-esistenziali: dalla passione tragica della prima al mito romantico-borghese dell'amore "eccezionale" della redazione definitiva.

Tigre reale I

Le diverse raccolte di novelle verghiane si dimostrano un'efficace traccia riassuntiva della carriera artistica del loro autore, accompagnandoci direttamente all'interno della sua vita grazie alle evidenti similitudini che intercorrono tra i vari personaggi delle sue storie e la quotidianità del loro autore. Esse sono, inoltre, manifesto della sua poetica e ci conducono alla comprensione di essa in modo chiaro, presentandoci un primo Verga dai toni frivoli e superficiali, così come si evince dalle novelle raccolte in "Primavera ed altri racconti" (1874); ma già a partire dalla raccolta "Vita dei Campi" (1880), il tono dell'autore cambia, muta sensibilmente, probabilmente influenzato anche dagli stimoli letterari giunti sino a lui dalla Francia del Naturalismo di Zola. I toni aspri ed il sentimento di rassegnazione che caratterizza i suoi personaggi, ci parlano di un Verismo scevro da ogni ambiguità, da ogni giustizia morale che i accompagnerà all'interno delle raccolte "Novelle Rusticane" (1883), "Per le vie" (1883), "Drammi intimi" (1884), "Vagabondaggio" (1887). Egli, infine, non compreso e non apprezzato dalla critica dell'epoca, sarà sopraffatto da uno sconforto tale da ricondurlo indietro nel tempo, ad una poetica meno segnata dall'orrore degli ultimi, presentando al pubblico le raccolte: "I ricordi del capitano d'Arce" (1891) e "Don Candeloro e C." (1894-1895).

TUTTE LE NOVELLE VERGA

La prima redazione a stampa del Mastro-don Gesualdo nell'edizione critica a cura di Carla Riccardi presenta il testo uscito a puntate nella "Nuova Antologia" da luglio a dicembre 1888, con apparati e appendici derivati dal primo autografo completo del romanzo. La complessa genesi del testo è testimoniata anche dagli schemi e dai primi sette abbozzi in cui la vicenda iniziava dalla nascita di Gesualdo. Il romanzo si articolava in sedici capitoli come "I Malavoglia" e dava ampio spazio al centro a una sorta di sentimentale romanzo di Isabella, mentre Gesualdo rimaneva come in secondo piano.

Mastro Don Gesualdo (1888)

"Au village, on l'appelait la Louve parce qu'elle n'était jamais rassasiée - de rien. Les femmes se signaient quand elles la voyaient passer, seule comme une mauvaise chienne, avec cette allure incertaine et soupçonneuse de la louve affamée : elle dévorait leurs fils et leurs maris en un clin d'oeil avec ses lèvres rouges, et les entraînait derrière ses jupes rien qu'en les regardant de ces yeux de démon, quand bien même ils auraient été devant l'autel de sainte Agrippine. Heureusement la Louve ne venait jamais à l'église, ni à Pâques, ni à Noël, ni
pour entendre la messe, ni pour se confesser - le père Ange de Sainte-Marie de Jésus, un vrai serviteur de Dieu, avait perdu son âme pour elle." 
Dans les paysages brûlants d'une Sicile rongée par la malaria, Giovanni Verga dépeint magistralement les combats et les tourments de ceux qu'il appellera "les vaincus de la vie". Quatre nouvelles par l'auteur des Malavoglia, grand classique de la littérature italienne.

La Louve et autres récits de Sicile

Toute l'oeuvre de Giovanni Verga, le plus grand veriste italien, est centree sur les vinti dalla vita ( les vaincus de la vie ). Dans les nouvelles ici rassemblees il s'est attache a peindre le courage viril avec lequel les humbles affrontent la vie. Avec un realisme saisissant il nous montre l'attachement au lieu de naissance, aux anciennes coutumes, la resignation a la durete d'une vie parfois inhumaine, la conscience que cette societe fermee ou evoluent ses personnages, hauts en couleurs, est la seule defense contre les nouveautes venues de l'exterieur. Ses personnages manifestent leur fidelite a des sentiments simples et a des valeurs ancestrales. Pour Verga ceux qui acceptent leur propre destin dans une resignation consciente possedent la sagesse et la moralite. C'est toute la Sicile, apre et rude de la fin du xixe siecle qu'il fait ainsi revivre pour ses lecteurs.Quiconque va en Sicile devrait avoir lu quelques pages de Verga. Quiconque a lu Verga devrait aller en Sicile.Georges HaldasGiovanni Verga (Catane 1840-1922) est sans doute l'ecrivain italien le plus considerable de son temps. Tot influence par le naturalisme francais, les livres de Flaubert d'abord, mais aussi de Zola et de Maupassant, exercerent sur lui une influence determinante. Il quitte sa ville natale en 1869 pour Florence et s'installe a Milan en 1872 ou il met en chantier un long cycle romanesque dont seuls Les Malavogli (adapte a l'ecran par Visconti sous le titre La terre tremble) et Don maestro Gesualdo verront le jour. On lui doit parallelement un grand nombre de recueils de nouvelles dont la quintessence est ici rassemblee. Verga est retourne vivre dans sa chere Sicile en 1893 pour s'y eteindre un quart de siecle plus tard.

Cavalleria rusticana et autres nouvelles siciliennes

«Au village, on l'appelait la Louve parce qu'elle n'était jamais rassasiée - de rien. Les femmes se signaient quand elles la voyaient passer, seule comme une mauvaise chienne, avec cette allure incertaine et soupçonneuse de la louve affamée : elle dévorait leurs fils et leurs maris en un clin d'oeil avec ses lèvres rouges, et les entraînait derrière ses jupes rien qu'en les regardant de ces yeux de démon, quand bien même ils auraient été devant l'autel de sainte Agrippine. Heureusement la Louve ne venait jamais à l'église, ni à Pâques, ni à Noël, ni pour entendre la messe, ni pour se confesser - le père Ange de Sainte-Marie de Jésus, un vrai serviteur de Dieu, avait perdu son âme pour elle.» Dans les paysages brûlants d'une Sicile rongée par la malaria, Giovanni Verga dépeint magistralement les combats et les tourments de ceux qu'il appellera «les vaincus de la vie». Quatre nouvelles par l'auteur des Malavoglia, grand classique de la littérature italienne.

Cosa potrebbe accadere se un giovane studente catanese si innamorasse perdutamente di un'affascinante contessa? Queste pagine racchiudono la storia d'amore, ora frenetica, ora idilliaca, ora colma di disperazione, dei due protagonisti verghiani: Pietro Brusio e Narcisa Valderi, percorrendo le strade della Catania di metà '800, laddove si svilupperà un irrequieto rincorrersi di passioni struggenti, che porteranno ad un amore insano e distruttivo. Il romanzo breve Una peccatrice, ci propone una narrazione romantica e a tratti decadente, che permette a Verga di affermarsi nel panorama letterario italiano, dove sarà poi maggiormente ricordato come uno dei più importanti esponenti del Verismo.

UNA PECCATRICE

Il rozzo e arrogante barone don Garzia d'Arvelo, rimasto vedovo, si risposa con l'intrepida Isabella. Ma nel castello del barone si odono voci e lamenti spettrali e in paese circolano dicerie a proposito di strane apparizioni notturne. Si tratta del fantasma di donna Violante, la prima moglie del barone, a suo tempo innamorata di un giovane paggio e destinata a una tragica sorte.È questa l'antica leggenda medievale di Trezza, che Luciano narra agli amici Matilde e Giordano, recatisi in visita turistica al castello. Ma il passato si mescola al presente, i piani temporali si sovrappongono, dando vita a un vero e proprio giallo di stampo gotico, ricco di suspense e di mistero. Un Verga insolito, che combina abilmente tutti gli elementi del gotico (ataviche maledizioni, tenebrose leggende, castelli, sotterranei, amori proibiti, fantasmi), per dar vita a una narrazione di straordinaria attualità e di grande suggestione anche per il lettore moderno.

Le storie del castello di Trezza

«Autrefois les Malavoglia avaient été aussi nombreux que les pierres de la vieille route de Trezza ; il y en avait jusqu'à l'Ognina et jusqu'à Aci Castello, tous de bonnes et braves gens de mer qui, comme de juste, démentaient ce que semblait indiquer leur surnom. Ils s'appelaient en réalité Toscano sur le livre de la paroisse, mais cela ne voulait rien dire, puisque depuis que le monde était monde, à l'Ognina, à Trezza et à Aci Castello, on les avait toujours connus de père en fils sous ce nom : les Malavoglia qui avaient toujours eu des barques sur l'eau et des tuiles au soleil.»

Tigre reale I

Résumé

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