Solitudes en terrasse
L'odyssée Cendrars
Publié par Ecriture, le 25 août 2010
182 pages
Résumé
« Comme il en faut du temps pour devenir Cendrars ! Surtout lorsque le hasard vous fait naître à La-Chaux-de-Fonds, canton de Neuchâtel, un 1er septembre 1887. Toujours à contre-pied, souvent à contre-voie, il ment comme il écrit. Pas politiquement correct, le lascar ! Sa vie, contradictoire, fallacieuse, escamotée ou enjolivée, est aussi difficile à saisir que la boule de mercure au creux de la paume. Mais le vrai goût du XXe siècle, âcre et astringent, il est peut-être le seul à nous l'avoir restitué. Cendrars Blaise, profession orpailleur du temps qui passe, le plus moderne d'entre tous. » À l'approche du cinquantenaire de la disparition de Cendrars, Patrice Delbourg rend hommage à cet acrobate de la prose et de la vie. Le reporter, le poète, le romancier (Moravagine, L'Or), le poilu, le « one manchot » (La Main coupée), le cinéaste raté, l'aventurier revivent au gré des chapitres de cette Odyssée Cendrars, de A comme Alfa Roméo (celle qu'il a achetée à Braque et qu'il pilote d'une main, au Brésil, en 1924), à Z comme Zone, le poème-phare d'Apollinaire, auquel La Prose du transsibérien (1913) dispute l'invention du vers libre. Sans oublier les autres lettres de l'alphabet : Bourlingue, Fabulateur, Grand reporter, Helvétie, Kodak, Paname, Sauser (son véritable patronyme), Utopie et même Xénophobie, dont les soupçons existent dans son oeuvre. qui figurera par erreur en 1941 dans la « liste Otto » des écrivains juifs à proscrire.
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