Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Heureux les humbles

La Varende, l'ami - Présentation de passages de lettres, 1931-1959

Mystérieuse mère du Roi Soleil, Anne d'Autriche, jeune Infante d'Espagne est la descendante de Charles Quint. Mariée à quatorze ans à Louis XIII, cette grande beauté célèbre, pieuse au tempérament optimiste et simple, reste longtemps délaissée par son mari. Peu aimé du peuple, elle est surveillée et fit l'objet de nombreuses intrigues de la part de Richelieu. En 1638 c'est la délivrance, après des fausses couches successives, elle est reconnue comme Reine de France après la naissance de Louis XIV. En 1643 à la mort du Roi, elle devient régente et prend pour fidèle conseiller Mazarin parrain de son fils.

Anne d'Autriche - Femme de Louis XIII

Bric-à-brac. L'objet aimé

La collection "Feuilles vertes", qui vient de naître, renouvelle heureusement le genre biographique. Les essais qu'elle propose ont ceci d'original qu'à chacun des chapitres de l'auteur répond un chapitre de son sujet. Ces répliques servent à la fois de commentaire, de prolongement, de rectification au portrait que trace le biographe et lui confèrent en profondeur une vie intense. Par une étrange coïncidence, le premier volume de la collection est consacré au très regretté Jean de La Varende. Une telle publication au lendemain de la disparition du grand romancier revêt un singulier intérêt et une émouvante signification. Ces "Feuilles vertes", riches de sève et de vigueur, font apparaître successivement les ascendances normande et bretonne de l'auteur de La Sorcière, les épisodes de son enfance, de sa jeunesse, les traits les plus saillants de son caractère, de sa personnalité : imagination, sensibilité, aptitude au souvenir, propension à la mélancolie, fidélité à l'amitié, goût de la grandeur, culte de la race, de l'amour... Chemin faisant les deux interlocuteurs vont à la rencontre des héros de La Varende, presque tous inspirés par des figures réelles choisies, soit dans sa propre famille, soit parmi les hobereaux ou les paysans de son pays d'Ouche, tel cet abbé Josse qui fut le prototype du Centaure de Dieu. Ainsi se trouvent situés beaucoup de ses inoubliables personnages qui sont aussi la projection de leur auteur puisqu'il les a ensuite façonnés de sa propre substance. Au passage, il fournit des renseignements du plus haut intérêt sur la genèse de ses livres ; l'on assiste à la lente élaboration de ses intrigues. On entre enfin dans l'intimité de sa vie ! Et c'est en grand seigneur que La Varende fait les honneurs de son beau domaine normand de Bonneville où s'élabora son ouvre romanesque.

La Varende, le visionnaire

L’École navale

Figures de proue - Fortunes de mer

Roi des corsaires, né et mort à Saint-Malo, Robert Surcouf (1778-1827) appartient à la famille du grand navigateur Duguay-Trouin par sa mère. Embarqué à treize ans sur un navire côtier, il part pour les Indes, voyage à Madagascar et à Maurice avant de prendre le commandement de L'Emilie en 1795, avec laquelle il réalise ses premiers abordages. Son audace fait subir de très lourdes pertes aux Anglais qui mettent sa capture à prix. C'est avec La Confiance en 1800 qu'il entre dans la légende en s'emparant du Kent avec ses 180 hommes d'équipage. Rentré à Saint-Malo couvert de richesses, il repart en 1807 sur Le Revenant, s'emparant d'énormes cargaisons de riz avant de repasser par Maurice et de jeter définitivement l'ancre en sa cité natale. Voici donc, contées par La Varende, les multiples facettes de «l'une des figures les plus puissantes de nos gloires maritimes, archétype du marin français : non pas du général, du stratège, mais bien du matelot, de l'homme de mer de chez nous, dans sa verve, sa témérité, sa gaieté et aussi sa générosité. Quand il dépose ses armes, ce batailleur redevient intelligent et sensible. « Légèreté française » disent nos ennemis… Peut-être, mais sans doute plus sûrement, terme de cette éducation aristocratique dont tous faisaient preuve du haut en bas de la société et qui répudie la haine comme la plus grave des inélégances.»

Heureux les humbles

Résumé

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