Vu des toits
Marcos, le maître des miroirs
Publié par Mille et une nuits, le 07 janvier 2003
360 pages
Résumé
En 1994, surgi des hauteurs du Chiapas, fit irruption sur la scène internationale un leader charismatique sans visage... Un passe-montagne contre l'imposture de la " mondialisation heureuse ". Contre la mascarade " où parade la souveraineté de l'État mexicain, un État qui a vendu des milliers d'entreprises nationales pour pouvoir assurer la bonne tenue des comptes de la modernité. Mascarade encore que cette prétendue démocratie ", où les Indiens sont traités comme des citoyens de seconde zone. En réinventant le zapatisme, l'homme qui se fit appeler Marcos fut vraisemblablement l'un des premiers à élever la voix contre le néo-libéralisme et à dénoncer les dégâts qu'il causait dans la population indigène : " Le zapatisme se proposait d'être un nouveau miroir [...] ; dans une certaine mesure, le visage réel du monde réel [...]. " La langue politique dans laquelle Marcos élabora sa pensée politique, mêlant marxisme, littérature et tradition orale locale, ne pouvait laisser indifférent Manuel Vazquez Montalban, romancier engagé - moins encore s'il était invité à le rencontrer. Ainsi, en 1999, Montalban se rendit à La Realidad, au Chiapas. Il en rapporta deux longs entretiens - qui constituent un document exceptionnel - au cours desquels Marcos tente d'établir un bilan temporaire de l'aventure zapatiste, de ses victoires. Depuis lors, Marcos a marché sur Mexico, en 2001. Un accord a été signé avec le gouvernement mexicain. Et surtout Marcos a ôté son fameux passe-montagne... Mais la révélation de son identité n'a en rien entamé sa volonté de faire de la politique autrement.
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