Entretiens avec Edmond Baudoin

Um belo dia, Simon um empregado de escritório parisiense, abandona a mulher, o filho, a casa, o emprego e a sua cidade, para partir numa viagem por França, à procura de si próprio. Uma viagem poética, contada pelo traço sensual do autor.

Le Voyage

La découverte de cette ligne de chemin de fer donne aujourd’hui cet ouvrage que l’auteur portait en lui depuis plusieurs années. Ce trajet est à la fois magnifique et révélateur du bétonnage des côtes, il nous fait découvrir les plus belles calanques de la côte française de Méditerranée... et la plus jolie pollution de France aussi. On peut ainsi, sur 100 km, avoir un ensemble du Monde d’aujourd’hui. Le petit train de la Côte bleu est un carnet de route et une fable sur notre époque et sur ces villes pauvres qu’on appelle les banlieues."Ce voyage condense tous les voyages et en plus, c’est un voyage de rien, une toute petite ligne de rien du tout. Et rien du tout c’est la deuxième grande source d’inspiration de mes livres, celle d’Éloge de la poussière, de Couma Aco…"Edmond Baudoin.

Le petit train de la côte bleue

Un peintre et son modèle, un voyageur en quête de soi et du sens de la vie, un rêveur perdu dans ses souvenirs d'outre-Atlantique... Trois récits et autant de facettes d'une trilogie de l'intime et d'une oeuvre qui s'ouvre progressivement à la couleur. Du huis clos de l'atelier du peintre aux quais d'une gare balayés par le vent, Edmond Baudoin nous entraîne avec lui, au gré d'une réflexion libre et poétique sur ce que créer, aimer et vivre veulent dire. Reconnu jusqu'alors comme un maître du noir et blanc, c'est dans la collection Aire Libre, en 2003, qu'Edmond Baudoin s'essaie pour la première fois à la couleur directe. D'abord avec Les Yeux dans le mur, réalisé en collaboration avec Céline Wagner, puis en solo, avec Le Chant des baleines, en 2005, suivi par Les Essuie-glaces, en 2006. Ces trois ouvrages sont réunis dans cette intégrale comme autant de chapitres d'une oeuvre singulière dont l'inspiration en questionnement continu trouve son écho dans un trait en perpétuel mouvement. Entre-temps, Edmond Baudoin est aussi devenu un maître de la couleur.

Trois pas vers couleur

Chants fragiles

Comment dessiner la musique, les notes de musique, ces espèces de papillons abstraits qui sortent de la bouche, des cordes, du métal, de la peau de ceux qui font de la musique ?

Taches de jazz

«A. Il y avait une petite fois, pendant la canicule, un type qui était assis devant une fenêtre ouverte ; c'était un garçon démesuré, un peu voûtê, et il s'appelait Adam ; Adam Pollo.» Ces lignes sont les premières du Procès-Verbal. Et le premier dessin du livre montre un type démesuré assis devant unc fenêtre ouverte. Pourtant cet homme n'est pas Adam Pollo. C'est un étranger à la recherche de lui-même et du temps où le dessinateur a lu le livre. El où le livre parlait de lui. Ces deux «types» qui ne se connaissent pas vont marcher ensemble, démultipliés dans les tues de la ville. Dans des rues parallèles. Un texte, un dessin, une espèce de dialogue entre un écrivain et un dessinateur. Entre ces deux Adam qui sont le même.

Le Procès-verbal (Bibliothèque Futuropolis/Gallimard)

Mai 2017, Edmond Baudoin part une nouvelle fois à Pékin, il va à larencontre de jeunes artistes chinois. Il plonge dans autre universmais les interrogations sont universelles. Le fracas du monde quicontinue sa course folle se télescope avec sa vie personnelle et ledeuil : la mère de ses fils vient de disparaître… Ses carnetsretracent avec émotion les souvenirs et les réflexions sur sonactivité artistique.

Entretiens avec Edmond Baudoin

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