Douze nouvelles terriblement délicieuses du maître de l'étrange. Un homme se fait rudoyer par un notable dans une file d'attente. Il développe une obsession maladive envers cet importun. Un juge d'instruction est invité chez une connaissance. Rapidement, il malmène les membres de la maisonnée. Une jeune fille se fait agresser à coups de brique par un vagabond. Elle se met ensuite à manifester des envies inattendues. Une comtesse organise des déjeuners sans viande très courus. Mais, lors d'un repas, le comportement des invités semble hors de contrôle. Ces nouvelles écrites dans l'entre-deux-guerres, qui empruntent souvent au conte, témoignent de la grande virtuosité de Witold Gombrowicz à créer des univers fantasques et dérangeants qui s'attachent à tourner en dérision la bourgeoisie, la religion et la famille.

Bakakaï

Gombrowicz's strange, bracing final novel probes the divide between young and old while providing a grotesque evocation of obsession. While recuperating from wartime Warsaw in the Polish countryside, the unnamed narrator and his friend, Fryderyk, attempt to force amour between two local youths, Karol and Henia, as a kind of a lewd entertainment. They become increasingly frustrated as they discover that the two have no interest in one another, and the games are momentarily stopped by a local murder and a directive to assassinate a rogue member of the Polish resistance. Gombrowicz connects these threads magnificently in a tense climax that imbues his novel with a deep sense of the absurd and multiplies its complexity. Gombrowicz is a relentless psychoanalyzer and a consummate stylist; his prose is precise and forceful, and the narrator's strained attempts to elucidate why he takes such pleasure at soiling youth creepily evoke authentic pride and disgust. Borchardt's translation (the first into English from the original Polish) is a model of consistency, maintaining a manic tone as it navigates between lengthy, comma-spliced sentences and sharp, declarative thrusts. - Publishers Weekly

La Pornographie

Conférence prononcée en 1955 à La Havane, dans laquelle Gombrowicz attaque la poésie pure détachée du réel, et notamment Paul Valéry.

Contre Les Poètes

« Je suis arrivé à Paris après vingt-quatre ans d'Argentine, tourmenté par des sentiments chaotiques et douloureux. Les quelques chapitres de ce petit livre ne sont attention ! qu'un fragment de mon Journal, que j'écris depuis quinze ans et qui compte déjà trois volumes, plus de mille pages.
C'est entendu, je suis anti-parisien. Cependant, à travers Paris, c'est plutôt toute une culture européenne que je vise, dont Paris est le maître et le champion. Derrière la frivolité de ces notes hâtives et passagères, vous retrouverez non seulement mon Journal, mais aussi mes romans, mes contes, mes pièces de théâtre tout un petit monde personnel tendu vers la même problématique. Je veux dire que ce ne sont pas les impressions d'un promeneur, d'un touriste. Ces notes sont organiques. » (Witold Gombrowicz)

Journal paris berlin

À la fois fasciné et rebuté par la forme théâtrale qu'il qualifiait de «perfide, répugnante, incommode, rigide et désuète», Witold Gombrowicz a pourtant écrit trois pièces de théâtre, à des dates charnières de sa vie : Varsovie, 1938 : Yvonne, princesse de Bourgogne, sa première oeuvre écrite après les récits des Mémoires du temps de l'immaturité, parodie shakespearienne qui contient déjà sa hantise de l'«anarchie illimitée de la forme». Buenos Aires, 1948 : Le mariage, sa Missa solemnis de l'église interhumaine, texte fondateur de son retour à la littérature après la guerre. Vence, 1966 : Opérette, sa dernière oeuvre, aboutissement stylisé de ses thèmes majeurs de la forme et de l'immaturité. «Salut, Jeunesse à jamais nue ! Nudité jeune à jamais, salut !» Gombrowicz avait écrit deux versions inachevées d'Opérette : Opérette 1950-1951 et L'histoire (Opérette) 1958-1960. Enfin, son dernier projet littéraire, au moment de sa mort en juillet 1969, était une pièce de théâtre avec un seul personnage confronté à la douleur d'une mouche.

Théâtre

In una Polonia bianca di spavento e calce pullulano le divise nere dei nazisti. La nazione è entrata nella sua lunga notte ed emana odore di zolfo, di polvere da sparo sollevata dai venti. Nel villaggio di Brzusztowa, in un'elegante villetta, una coppia di signori di mezza età - Federico e Witold - conosce due giovani ragazzi e decide di porsi un eccitante, torbido obiettivo: manovrarli diabolicamente fino a farli innamorare. E una volta raggiunto il primo traguardo, tentare in tutti i modi di penetrare nell'intimità della nuova coppia, coinvolgendola nel più libertino e assoluto dei rituali umani: l'omicidio. Elogio della gioventù, della sua pallida incompiutezza e dell'incantesimo erotico che ammalia e stordisce l'illusione di ogni maturità, Pornografia di Witold Gombrowicz è considerata l'opera più scandalosa della letteratura polacca e una delle più perturbanti del Novecento; è, nelle parole di Francesco Cataluccio, il romanzo « dell'ossessione e della tragedia del guardare », perché « ha oscenamente a che fare con lo sguardo ». Come nelle storie di Cosmo e Ferdydurke, ciò che origina il gioco vizioso dei protagonisti è la noia, il grigiore di una realtà monocroma che deve essere sovvertita, complicata, anche a costo di reinventarla, di scovare trame e indizi laddove non sussistono, e di seguirli fino alla porta che sigilla la grande stanza dell'ignoto. Un mondo, quello edificato da Gombrowicz, infantile e capriccioso, continuamente infittito di macchinosi intrighi, riti improvvisati e castelli irraggiungibili costruiti su montagne d'aria. Eppure, come sempre accade nelle pagine del grande autore polacco, in quello che lui stesso definisce un « romanzo sensualmente metafisico » l'invenzione si rivela infinitamente più lucida e credibile di ognisupposta realtà.

Pornografia

«Je suis l'auteur de la gueule et du cucul - c'est sous le signe de ces deux puissants mythes que j'ai fait mon entrée dans la littérature polonaise. Mais que signifie faire une gueule à quelqu'un ou encuculer quelqu'un ? Faire une gueule à un homme, c'est l'affubler d'un autre visage que le sien, le déformer... Et l'encuculement est un procédé similaire, à cette différence près qu'il consiste à traiter un adulte comme un enfant, à l'infantiliser. Comme vous le voyez, ces deux métaphores sont relatives à l'acte de déformation que commet un homme sur un autre. Et si j'occupe dans la littérature une place à part, c'est sans doute essentiellement parce que j'ai mis en évidence l'extraordinaire importance de la forme dans la vie tant sociale que personnelle de l'être humain. L'homme crée l'homme - tel était mon point de départ en psychologie.» (W. Gombrowicz, Souvenirs de Pologne.)

Ferdydurke

Non c'è autore più insofferente alle convenzioni di Witold Gombrowicz. I suoi racconti, qui raccolti integralmente per la prima volta in Italia, sono una sintesi perfetta della sua satira conturbante, della sua visione grottesca del mondo, delle sue narrazioni paradossali e stridenti, della sua capacità di dare vita a figure irregolari e assurde, in grado di frantumare in pochi istanti le regole su cui poggia la società. Attraverso un linguaggio levigato, in cui rimbalzano giochi di parole e neologismi, Gombrowicz fa sfilare in queste pagine come in una folle parata un antisemita che si scopre figlio di un'ebrea convertita, un marito che disprezza l'avvenente moglie per perdersi dietro alle gambotte storte e fregiate di venuzze delle donne di servizio, un magistrato paranoico, una donna pazza di desiderio fidanzata con un vergine determinato a rimanere tale, un bandito terrorizzato dalla « rattità » dei ratti, un re corrotto fino alla follia, un giovane conte che trova interesse solo nelle radio. Una dissacrante rassegna di anormali che, alternando il comico e il tragico, mette alla berlina le convenzioni borghesi e i tic dell'aristocrazia, il moralismo e la famiglia, il romanzo tradizionale e le opere edificanti. In queste storie tutto è messo in discussione: quella di Gombrowicz è una lettura ironica e disillusa della realtà che non risparmia né la letteratura, né i sentimenti. E, come testimonia il suo racconto più autobiografico, nemmeno se stesso: « Alla domanda se, come scrittore, intendo continuare a migliorare per lo Spirito, la Cultura, l'Arte ecc., rispondo: no, no, assolutamente no! ».

Bakakaï

Résumé

Plus de livres de Witold Gombrowicz

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques