Mémoires d'exil et de combats

Dès la chute du mur de Berlin et la fin proclamée de la guerre froide, l'Europe, que l'on croyait sauvée, aurait pu relever deux défis : celui de la sauvegarde de sa civilisation et celui de la défense. Dans le domaine civilisationnel, l'Europe semble peu à peu régresser vers une sorte de Mc World (selon l'expression de B. Barber) insidieux et informe. Dans le domaine stratégique, force est de constater que l'Europe reste un nain, miné par les incertitudes, les divergences et les contradictions des partenaires en présence. Face à ces développements délétères, les Européens assistent, quasi-impuissants, à la résurgence de crispations identitaires susceptibles de provoquer le chaos. Dans ce contexte, existe-t-il des énergies salutaires qui permettraient au continent eurasiatique de relever la tête ? C'est à cette interrogation cruciale que tentent de répondre les spécialistes participant au présent ouvrage.

L'Europe Globalisee. La Fin Des Illusions

Le Pacte de Varsovie représente la plus formidable coalition mili­taire et politique que le monde ait connu depuis deux siècles. En réalité l'organisation du Pacte ne visait qu'à assurer la gestion des Forces alliées et encore plus la direction politique de la coalition, dans la conti­nuité de l'Internationale communiste née au lendemain de la Révolution d'Octobre. Quant au commandement opérationnel des forces alliées, il était assumé par la Direction suprême politico-militaire de l'URSS et par le commandement militaire soviétique. La stratégie militaire développée par les seuls Soviétiques était d'une redoutable efficacité. Comble du paradoxe, c'est au stade du plus grand perfectionnement que le pacte de Varsovie s'est effondré en même temps que l'URSS, pour les mêmes raisons, à la suite d'impasses insurmontables dans les domaines militaires, sociaux et économiques. Mais, c'est surtout la chute de l'idéologie communiste qui a entraîné la dislocation de l'ensemble. Le pacte de Varsovie reste cependant un modèle que les Russes reprennent en le débarrassant de son idéologie pour reconstruire une entité étatique, à partir de la Communauté des États Indépendants, surgie des décombres de la défunte Union soviétique. Le pacte est ainsi la clé de l'avenir. Cet ouvrage est issu d'une thèse de doctorat soutenue en 1993 à l'Université de Paris-I (Panthéon-Sorbonne) avec la mention « très honorable, avec les félicitations du jury » par le général (CR) Henri Paris. Le directeur de cette thèse était le Professeur René Girault.

Strategie soviétique et chute du pacte de Varsovie. La clé de l'avenir

L'atome rouge - Le nucléaire soviétique et russe

La défense nationale est une responsabilité cardinale de l'Etat. Mais ses instruments militaires et techniques, les années, les arsenaux, les industries d'armement, reposent au premier chef sur les hommes qui les animent. Faute d'en avoir tenu compte, la réforme engagée en 1996 porte en gestation un système inefficace ne répondant pas aux exigences d'une réforme moderne. Les auteurs de ce livre ne se contentent pas de critiquer, de dresser le constat, ils proposent des solutions, bâtissent un projet. Ils placent l'Homme, le Citoyen, au centre de leur démarche, afin de construire une véritable Défense citoyenne.

VERS UNE ARMEE CITOYENNE. La paix se prépare avec les hommes

La guerre, les guerres son la concrétisation ultime d'un acte politique parmi bien d'autres, cherchant à palier un déséquilibre fonctionnel national ou international.
La crise que subit l'Occident, Ancien et Nouveau continent, relève d'un disfonctionnement structurel, financier, social, politique et sociétal. Les signaux prémonitoires de l'approfondissement de cette crise n'ont pas manqué et ne manquent pas. Penser la guerre traduit une réflexion objective sur sa nature. de guerre nucléaire était suicidaire et donc impossible jusqu'à ce qu'apparaisse une contre-mesure efficace contre un tir nucléaire. Ainsi surgit un cadre potentiel d'emploi de l'atome militaire. La guérilla et le terrorisme sont des formes dégradées de la guerre ouverte, appelés à s'accroître, notamment le terrorisme islamiste qui demande à être disséqué attentivement.

Ces guerres qui viennent

L'atome rouge : Le nucléaire soviétique et russe

L'afrique sub-saharienne est plutôt sujet de l'histoire qu'acteur.
 Les anciens colonisateurs s'y intéressent toujours pour les matières premières à en tirer. c'est un fabuleux trésor. on connaissait les diamants de l'afrique du sud, jules verne en parlait déjà dans "l'etoile du sud" ; mais il y a mieux : l'énergie. les ressources minières, mais surtout le pétrole dont les pays développés ont un besoin croissant et dont ils manquent cruellement, les etats-unis en tête.
 Bien qu'eux-mêmes producteurs. et arrivent les chinois. en force ! l'afrique sub-saharienne est ainsi propulsée à l'avant-scène de l'histoire du xxie siècle. son histoire à venir est celle du pétrole. entre autres. le golfe de guinée est une région prometteuse. le voilà. le futur champ de bataille de ce siècle ! champ de bataille pourquoi ? parce que les relations internationales sont marquées par des rapports de force dont la clameur des armées en opérations n'est pas exclue, loin de là.
 Le champ de bataille est celui des combats de basse et moyenne intensité. peu propices aux armées occidentales sophistiquées. cela laisse libre un espace à des mercenaires, à tous les aventuriers et à des guerres interminables. pour peu qu'il y ait du pétrole et du gaz ! l'afrique devient un enjeu majeur. mais qui sont les protagonistes ? qui sont les combattants ? les africains, les grandes puissances.
 Directement ou par mercenaires interposés. le pétrole était une chance pour l'afrique, mais c'est aussi lui qui la tue.

Mémoires d'exil et de combats

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