Je vous aime comme je t'aime

De quel passé pour quel futur ?

Prenant prétexte de la statue de bronze appelée « L'Homme au Mouton », André Verdet rend ici hommage à Pablo Picasso à Vallauris. Le texte est illustré d'un grand nombre de clichés en noir et blanc montrant le Picasso intime, avec sa femme, ses enfants, dans son atelier...

L'homme au mouton de Pablo Picasso

Face a nous les betes

Le 5 Décembre 2002, André Verdet a été honoré par le monde de la chanson, en recevant le Grand Prix des Poètes 2002 de la SACEM. Rappelons que ce touche-à-tout a aussi écrit deux chansons mises en musique par Henri Crolla et chantées par Yves Montand, Mouloudji et Stéphane Varègues. Jacques Pessis a présenté et animé cette soirée à l'auditorium Debussy-Ravel de la SACEM, où des personnalités de la chanson, de la culture et de la télévision ont assisté médusés à l'interprétation d'André Verdet sur scène de Picasso Blues, Poèmes de Buchenwald, Albert Ayler (extraits). Parmi les premiers rangs, ont applaudi, debout : Jacques Demarny et Bernard Miyet Présidents de la SACEM, Bernard Lavilliers, Pierre Delanoë, Guy Béart, Michel Legrand, Marcel Amont, le délégué du Ministère de la Culture...

Poèmes et ballades

Poète au sens grec, André Verdet démultiplie jusqu'au vertige les ressources propres aux mots et à leur syntaxe. Par jeu et par maîtrise, il fait passer le langage à la puissance supérieure du dire, afin de poursuivre.  
Les effets des objets / sur les mots du langage  / les effets du langage  / sur les mots des objets.  / Commencée en 1952 avec Mondes et Soleils - salué alors par Edgar Morin -, jalonnée d'ouvrages majeurs devenus des classiques : Le Ciel et son fantôme, L'Obscur et l'ouvert, Détours, sa méditation à la fois intuitive et philosophique sur l'« incessant univers », sur la primauté de l'espace et des espaces (ici mise en exergue par le titre) fait écho au verbe énigmatique et claire des Présocratiques, Héraclite, Empédocle. André Verdet partage leur amour du cosmos, leur sens lucide et tragique des contradictions, l'ambition de penser en toute humilité quelque chose du Tout et du Rien.  
« La poésie d'André Verdet est une poésie bio-anthropocosmique, écrit Edgar Morin, [.] sous-tendue par projections et identifications entre ces trois sphères ; le cosmos vit, rêve, pense ; la vie elle-même est cosmique, humaine ; et l'homme verdétien porte en lui, à travers toutes ces interactions, l'amour ardent de la vie, l'effroi serein de la contemplation. »   Et si à l'orée de ce recueil c'est le sourire d'Einstein qui nous accueille, point ne faut s'en étonner : comme le note l'astrophysicien Philippe Delache, « la quête poétique d'André Verdet face au monde cosmique n'est pas étrangère à recherche de l'astronome. »

Seul l'espace s'éternise

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Vers une République du soleil - Poème suivi de Le réel, la magie et leur image. Suivi de Ritournelle pour Saint-Michel l'Observatoire. Suivi de Pour un nouveau printemps de Pablo Picasso

Je vous aime comme je t'aime

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