Si le ciel de ce jour vous paraît vide au-dessus de vos têtes, tel un mauvais livre, c'est parce que vous ne regardez pas assez où vous mettez les pieds.
Une des plus solides données de la métaphysique est bel et bien la fleur de pissenlit, et un râteau aurait suffi pour sauver Sartre de la Nausée. Y a-t-il plus grand mystère que mon voisin (avec sa serviette, son cardigan et son noeud papillon) ? Or je ne puis, comme Descartes, douter de l'existence de M. Franchon. La foi ni la raison ne se moquent de notre monde, elles ne détournent pas de la terre : elles y font resplendir la vérité.

La terre chemin du ciel

Dieu peut-il être un sujet de conversation ? Peut-on le placer entre le dernier match de foot et le bulletin météorologique ? Serait-il mieux de disserter savamment dessus, de le resituer entre les antinomies de Kant et les généalogies de Nietzsche ? N'est-ce pas le diminuer au moment même où l'on prétend l'exalter ? Ou l'honorer alors qu'on voudrait s'en débarrasser pour toujours ? Au moins deux espèces de personnes ne s'embarrassent pas de ces difficultés : le fondamentaliste et l'athée. Tous deux parlent de Dieu à tort et à travers. Si bien que deux autres types vont s'insurger contre une telle arrogance : l'agnostique et le chrétien enfoui. Tous deux prennent le parti de ne plus en parler du tout. Et puis il y a ceux pour qui l'on ne peut parler de Dieu, mais pour qui l'on peut encore moins se taire. Et les voici qui bégayent, balbutient, clowns qui doivent témoigner de ce qui les surpassent. Ils sont envoyés comme hérauts du " Royaume ", alors qu'ils font leurs courses chez Leclerc. Ils sont désignés comme "lumière du monde"alors qu'ils cherchent l'interrupteur de leur chambre. Enfin ils se savent fils du Dieu infini, mais finis, extrêmement finis...

Comment parler de Dieu aujourd'hui - Anti-manuel d'évangélisation

Si le ciel de ce jour vous paraît vide au-dessus de vos têtes, tel un mauvais livre, c'est parce que vous ne regardez pas assez où vous mettez les pieds. Une des plus solides données de la métaphysique est bel et bien la fleur de pissenlit, et un râteau aurait suffi pour sauver Sartre de la Nausée. Y a-t-il plus grand mystère que mon voisin (avec sa serviette, son cardigan et son noeud papillon) ? Or je ne puis, comme Descartes, douter de l'existence de M. Franchon. La foi ni la raison ne se moquent de notre monde, elles ne détournent pas de la terre : elles y font resplendir la vérité.

Does the Resurrection change the way we relate to the world? How can we allow it to renew the way we approach and leave each day?  In 12 profound yet playful meditations on the biblical encounters with the risen Lord, Fabrice Hadjadj asks us to alter the way we view our relationships with others, service, food, money, scripture, love, and more. He encourages us to see God's redemptive work in creation here and now. This new perspective calls us to experience the kingdom of heaven and simplicity."There is something better than doing extraordinary things: illuminating ordinary things from within. Jesus was the one who invented ordinary things; how could he despise them? Moses can open up the Red Sea with his staff. Jesus is the author of the Red Sea itself, so that the most surprising thing about him is not parting it with a gesture or calming the storm, but asking the Samaritan woman for a drink of water."

Résurrection, mode d’emploi

(ili ateizam koji je promašen)Hadjadj se trudi opisati tip vjere koja je sušta suprotnost vjeri zlih duhova. Kao što je napisao sjajnu knjigu o značenju i dubini spolova, na sličan način on se u ovom djelu bavi pitanjem istinske, evanđeoske vjere. U svome stilu, osjećajem filozofa, ulazi u hermeneutiku i egzegezu, koristi dobra književna djela u kojima se raspreda razapetost čovjeka između naslućene mogućnosti nutarnje cjelovitosti i smisla ljudskog bića okrenutog drugome i njegova nemira u pogubnome sebičnom okretanju sebi i vlastitoj samodostatnosti. »Hvala ti, Bože, što nisam kao drugi …«U ovoj knjizi autor se ne bavi izravno teologalnom vjerom, nego – vjerom vragova, vražjom ili đavoljom vjerom. Kao polazište uzima slabo poznatu Jakovljevu poslanicu i nadugo razmatra iz nje redak: Ti vjeruješ da je jedan Bog? Dobro činiš! I đavli vjeruju, i dršću (Jak 2,19). Zatim se pita u čemu je oštra razdjelnica između vjere Isusove, odnosno istinske vjere i vjere vragova? Iz svih raščlambi i razmatranja proizlazi da je istinska vjera bezuvjetno povjerenje u Boga. Da ona, za razliku od vjere zloduha, nije samodostatna i ohola, nego ponizna i puna dobrote, uvijek potrebna drugoga i otvorena mogućem dobru u sebi i u drugome, trajno i ustrajno obilježena plodovima ljubavi i milosrđa. To nije vjera oholih farizeja i pismoznanaca, nego vjera poniznog carinika i raskajanih grešnika, bludnica … Suprotno tomu, vjera vragova je samodostatna i ohola, nemilosrdna. Ona je zla jer stvorenje lišava bitka. Ona osiromašuje onoga koji je ima, a osiromašuje i druge jednostavno zato što nema ljubavi. Vjera vragova, kako glasi podnaslov knjige, premašeni je i stoga prevladani ateizam. No zapravo je nešto mnogo gore i pogibeljnije od samog ateizma. Tragično stanje u kojem mirno žive mnogi vjernici "pravednici".(J. Balabanić)

La Foi des démons, ou l'Athéisme dépassé

Che cos'è una famiglia? Fino a qualche tempo fa la risposta era talmente ovvia che la domanda non meritava neppure di essere posta. Ma oggi, con la propaganda del « matrimonio per tutti », ladiffusione delle teorie del gender, e l'invasione della tecnologia per produrre individui preselezionati e performanti, niente va dato per scontato. Per Fabrice Hadjadj, la famiglia « è il luogo nel quale si articolano la differenza dei sessi e la differenza delle generazioni, e anche la differenza tra queste due differenze »; fondata su un desiderio, prima che da una decisione, la famiglia « è il luogo del dono e della ricezione incalcolabile di una vita che si dispiega con noi ma anche nostro malgrado, e ci spinge sempre più avanti nel mistero dell'esistere ». Per questo, Hadjadj può affermare che « la famiglia è lo zoccolo carnale dell'apertura alla trascendenza »: infatti, « proprio perché la trascendenza è la sorgente di tutto ciò che appare, è nascosta come la luce. Il suo spirito è nel tessuto stesso della nostra carne ». « Che cosa dice l'inizio del libro della Genesi? Dio creò l'uomo a sua immagine. Maschio e femmina li creò (Gn 1, 27). In altri termini, l'immagine di Dio si trova nella differenza dei sessi ». Non è dunque una provocazione il titolo del secondo saggio di questo volume, La trascendenza nelle mutande.

Ma che cosa è una famiglia? La trascendenza nelle mutande & altri discorsi ultra-sessisti

Des enfants, Siffreine et Fabrice Hadjadj en ont eu neuf, avec une inconscience telle qu'elle paraît friser le surnaturel. Aussi les accuse-t-on d'activer le « suicide de la planète » et de « ne pas penser aux générations futures », car y penser, bien entendu, c'est éviter de les faire naître.
Jusqu'ici l'auteur répondait en aggravant son cas : « Dès le premier enfant, nous étions complètement dépassés... C'est pourquoi nous nous sommes dit que nous pouvions en avoir d'autres... » L'éditeur l'a enjoint d'étoffer son argumentation. Voilà pourquoi il s'explique, dans les deux sens du terme : querelle et éclaircissement.
Dans une première partie, il a une explication avec ses détracteurs, et s'abaisse jusqu'à considérer la démographie, son empreinte carbone familiale, la « pilule d'or » selon soeur Sourire et le « suicide occidental » selon Michel Houellebecq...
Dans une seconde partie, non plus diatribe, mais essai, il ose expliquer que le problème renvoie à une question beaucoup plus radicale : « Pourquoi donner la vie à mortel ? » C'est un peu comme si, après la course, il se tirait une balle dans le pied. Comment en aurait-il été autrement ? Ses éclaircissements ne pouvaient que le reconduire au mystère de la vie, dans sa gratuité dramatique, oscillant sans cesse entre l'aberration et la grâce.

Encore un enfant ? une diatribe et un essai

* Vous aspirez à la réussite mondaine ? Hélas ! Y parviendriez-vous, plus dure serait la chute : votre dernière heure viendrait vous arracher à une position si chèrement acquise. Sondez toutefois votre coeur, faites appel à vos rêves d'enfance... Ce n'est pas le confort que vous cherchez, mais une existence héroïque : être chevalier, mourir pour la justice, donner votre vie aux autres ! Attention ! Ce livre entend réveiller votre vocation première.Contre des guides qui réduisent l'existence à des recettes de succès, l'auteur propose une anti-méthode pour accueillir l'échec et la peur, et nous ouvrir à ce qui nous dépasse. Car, paradoxalement, une société qui fuit devant la mort ne peut que fabriquer une culture de mort, tandis qu'une société qui l'accueille engendre une culture de vie.Entre une liquidation technique et une vie offerte, il nous faut choisir. Il n'y a pas d'autre alternative : se donner la mort ou bien donner sa vie pour ce qui en vaut la peine. * Fabrice HadjadjProfesseur agrégé de philosophie, dramaturge et critique littéraire au Figaro et à Art Press. Il a déjà publié plusieurs essais, dont La Profondeur des sexes (Seuil, 2008) et La Foi des démons (DDB, 2009).

Réussir sa mort ; anti-méthode pour vivre

L'an 87 de la DéMo (ou Démocratie Mondiale). Les démo-citoyens se sentent enfin parvenus à la société, sinon la meilleure, en tout cas la moins pire. Grâce à la Playbox IV, au Compost Universel, au Laveur de Mémoire Bêta+... nous sommes parvenus à un monde pacifié. Partout l'on chante la «Dignité et la Liberté de la Personne», et c'est pourquoi les enfants ne sont plus générés selon l'obscur truchement des sexes ni élevés au sein d'étroites familles incompétentes, mais conçus sans défaut, dans des utérus artificiels, avec la collaboration de firmes qui leur assurent libéralement la subsistance, des études, une situation et surtout un grand nombre de divertissements. Cette «Grande Paix», toutefois - qui aurait pu le prévoir ? - est soudain troublée par une jeune fille : Joan 304, caissière chez Ark-Market. Un ange lui parle, la pousse, la guide en une étrange mission. Il lui demande de se préserver de la contraception universelle puis de coucher - sans réticence - avec Valentin 608, garçon qui travaille avec elle à l'hypermarché. Et la voici enceinte. Enceinte de manière sauvage, incontrôlée, déformante, comme on ne l'est plus depuis près d'un siècle. Ce livre raconte l'histoire de son procès... Bienvenue au paradis des posthumains.

La terre chemin du ciel

Résumé

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Critiques

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