Le délire et les rêves dans la Gradiva de W. Jensen

Sigmund Freud

Publié par Presses Universitaire France, le 20 janvier 2010

120 pages

Résumé

« [Norbert] ne pouvait qu’être destiné à devenir poète ou névrosé et faisait partie de ces êtres humains dont le royaume n’est pas de ce monde. »Un bas-relief antique, Pompéi, l’archéologie — autant d’éléments qui, dans la nouvelle de Jensen (Gradiva : fantaisie pompéienne), ne pouvaient que parler à Freud. Le psychanalyste est ici devancé par le créateur littéraire dans la connaissance de l’inconscient. Freud suit pas à pas le récit de Jensen, s’attachant aux rêves fictifs de son personnage Norbert Hanold et à sa fantaisie délirante : Gradiva, disparue en l’an 791, revenue à la vie et marchant dans les ruines de Pompéi, tel un « fantôme de midi ». Mais Gradiva est Zoé, l’amie d’enfance oubliée et bien réelle, qui arrachera Norbert à son délire. Elle devient pour Freud — figure inédite — la femme « thérapeute », celle qui comprend et guérit

Oeuvres complètes de Freud Tome 12 : 1913-1914 ; le Moïse de Michel-Ange, histoire du mouvement psychanalytique, pour intorduire le narcissicme, écrits techniques

Correspondance (1873-1939)

L'homme Moïse et la religion monothéiste : trois essais

Pour introduire le narcissisme - Texte intégral (1914)

La correspondance complète (1908-1939)

Le rêve et son interprétation

L'inquiétante étrangeté et autres essais

Cinq psychanalyses

Critiques