Certains l'aiment noir

Les monstres aussi ont leurs états d’âme !Dans la ville de Tchernobourg, suite à une catastrophe nucléaire, une partie de la population se retrouve transformée en d’effroyables mutants. Résultat : des limaces géantes, hommes-araignées et toutes autres sortes de monstruosités côtoient à présent les citoyens lambda. L’un de ces mutants, un poulpe empathique, remarque un fait étrange : lorsqu’il s’assoit près de quelqu’un, l'un de ses tentacules se met inéluctablement à venir tapoter amicalement l’épaule de son voisin qui se met aussitôt à se confesser. C’est ainsi que notre ami poulpe va s’improviser prêtre et venir à la rencontre des habitants de Tchernobourg recueillir des témoignages tous plus délirants les uns que les autres.À travers une succession d’histoires courtes monstrueusement loufoques, Philippe Foerster nous décrit un univers à nul autre pareil, entre Kafka et Topor, où l’humour noir se teinte d’absurde ! Savourez cette " suite " des histoires macabres que l'auteur réalisait pour Fluide Glacial dans les années 1980 et qui viennent d'être magnifiquement rééditées sous le nom Certains l'aiment noir.

Le confesseur sauvage

Pinocchio

On ne sait ce qu'on doit admirer le plus dans les bandes dessinées de Philippe Foerster, ce belge (un de plus) adepte du fantastique et de l'humour noir qui a produit durant les années 80 et 90 une série d'opus du même acabit.Ces nouvelles sont toutes teintées de l'intrusion du macabre dans un quotidien sinistre et sordide. Foerster a le don de créer chez le lecteur une angoisse palpable grâce à ses dessins noirs aux arrêtes anguleuses,aux visages terrible de ses personnages pourtant banales mais dont les démons intérieurs se fixent sur leurs expression. Car chez Foerster, les monstres ne surgissent pas de l'espace, ils sont tous enfouis dans les âmes noires et la médiocrité de chacun de nous.Horreur, humour, souvent aussi poésie, ce concentré de qualités essentielles s'égrènent au fil de ces pages inspirées. A recommander chaudement aux amateurs du genre.

La soupe aux cadavres

Geronima Liranza, la fille du célèbre Billy the Kid, est sur la piste de sa mère. Celle-ci aurait été aperçue dernièrement à Golden Spittown. À part le jeune âge de l’héroïne, cette introduction est des plus classiques. Déjà moins traditionnelle, « la frontière » derrière laquelle la ville est située. Il ne s'agit pas de celle du Rio Grande, mais plutôt d'une espèce de barrière invisible quasi infranchissable. Selon la rumeur, c’est également le genre d’endroit d'où on ne revient pas. Une fois cette limite géographique passée, le récit, toujours ancré dans l’Ouest américain, se transforme en une fable allégorique sur fond mythologique. Entre les multiples situations traditionnelles du genre (duels, rixes de saloon, etc.), l’auteur de Gueule de Bois (cf. tome 1, 2 et 3) se fait un malin plaisir d’ajouter une multitude d’éléments exotiques tels que les plaies d’Égypte, un peu de vaudou, et même le père Noël ! Cet étrange mélange donne un résultat à la fois détonnant et humoristique.

La Frontière

"Certains l'aiment noir (l'humour bien entendu) est le premier album de FOERSTER, un jeune auteur belge prometteur. Cet album rassemble huit récits où triomphe l'humour ultra-noir. Noir est le graphisme de l'auteur, noire est l'âme de ses personnages sataniques, noires sont les conclusions de ses contes. Le fantastique et l'horreur s'y mêlent intimement et se terminent si merveilleusement mal, qu'on ne peut qu'en rire. Un humour macabre pour amateurs de sensations fortes."

L'appel du fossoyeur

Dans la ville de Tchernobourg, suite à une catastrophe nucléaire, une partie de la population se retrouve transformée en d'effroyables mutants. Résultat : des limaces géantes, hommes-araignées et toutes autres sortes de monstruosités côtoient à présent les citoyens lambda. L'un de ces mutants, un poulpe empathique, remarque un fait étrange : lorsqu'il s'assoit près de quelqu'un, l'un de ses tentacules se met inéluctablement à venir tapoter amicalement l'épaule de son voisin qui se met aussitôt à se confesser. C'est ainsi que notre ami poulpe va s'improviser prêtre et venir à la rencontre des habitants de Tchernobourg recueillir des témoignages tous plus délirants les uns que les autres. A travers une succession d'histoires courtes monstrueusement loufoques, Philippe Foerster nous décrit un univers à nul autre pareil, entre Kafka et Topor, où l'humour noir se teinte d'absurde ! Savourez cette "suite" des histoires macabres que l'auteur réalisait pour Fluide Glacial dans les années 1980 et qui viennent d'être magnifiquement rééditées sous le nom Certains l'aiment noir.

"Un polar mêlant fantastique et humour noir.

Certains l'aiment noir

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