Conférences psychanalytiques à l'usage des malades prononcées au sanatorium de Baden-Baden Tome  1 - Conférences 1 à 40

Conférences psychanalytiques à l'usage des malades prononcées au sanatorium de Baden-Baden Tome  3 - Conférences 81 à 115

L'Etre humain comme symbole, dernier livre de Groddeck, publié en 1933, essai d'étymologie psychosomatique, se propose de nous faire prendre conscience de ce que parler veut dire, pour transformer la langue en cet instrument de connaissance que, nous le sentons, elle peut être.
Le symptôme de la maladie, si nous l'interprétons - Groddeck l'avait démontré, en 1923, dans le Livre du ça - nous articule dans la présence de notre état d'esprit ; la langue, par un usage psychosomatique de l'étymologie, ici substituée à la psychanalyse comme instrument de révélation, retrace, consignée dans les mots, l'histoire générale de l'espèce humaine : le mouvement de son incarnation.
Après avoir restitué au symptôme organique, jusqu'alors considéré comme l'accidentel d'un corps, sa fonction, idéale, de langage, en considérant les mots comme autant de symptômes idéaux dont, par le jeu de filiation des racines qu'elle dégage, l'étymologie articule le contenu latent, Groddeck retrouve dans la langue l'expression de l'univers où nous nous enracinons.
Où il apparaît que la langue, comme notre corps, et comme toute manifestation de vie dans l'univers, est l'œuvre du ça ; et que ce n'est pas nous qui parlons la langue, mais la langue qui nous parle : en prenons-nous conscience, cessant d'être sourds, nous entendons, visionnaires en vérité, l'univers.
" Je m'abandonne à l'incommensurable. Je suis en lui, je suis Tout, je suis seulement ça ". 
(Hegel)
" Ce livre est le chef-d'œuvre de Groddeck. "
Roger Lewinter

L'Etre Humain Comme Symbole. Sentiments Sans Pretentions Sur La Langue Et L'Art

Ce roman qui eut l'heur de divertir assez Freud pour qu'il le fasse publier en 1921 dans le très officiel Internationaler Psychoanalytischer Verlag n'a rien perdu, soixante ans plus tard, de son caractère insolite. Comme son héros August Müller, le «tueur de punaises», transfiguré en Thomas Weltlein, ce bouffon visionnaire où l'on doit voir le porte-parole de l'auteur, il a toute chance de dérouter le lecteur : qu'est-ce que c'est que ça ? se demandera-t-il. Réponse : le roman du ça dont il propage la bonne nouvelle. Picaresque par les aventures qu'il retrace, fantaisiste et même fantastique dans son inspiration, sociologique par ses brèves satires des milieux traversés, moral par sa mise en pièces des croyances de l'époque, plaisamment didactique et parfois vaticinant, ce livre presque oublié est une curiosité tout à la fois littéraire et psychanalytique. Le chercheur d'âme : une divagation dans le gai savoir. Et Groddeck : le fou de Freud, version moderne du fou du roi. Sérieux, pas sérieux ? Sarcasme corrosif, démoniaque, ou jubilation d'Éros enfant ? Rabelais ou Swift ? Allez-y voir.

Le chercheur d'âme

La maladie, l'art et le symbole

Den publizistischen Anfang zur Psychosomatik machte Georg Groddeck 1917 mit der Broschüre Psychische Bedingtheit und psychoanalytische Behandlung organischer Leiden, in der er - bezogen auf eine eigene Erkrankung - psychosomatische Zusammenhänge klinisch beschrieb und analysierte. Im Buch ist dieser Aufsatz und fünf weitere Vorträge bzw. Aufsätze, der auf den Anfang folgenden Jahre, enthalten.

Der Inhalt des Buchs:

- Psychische Bedingtheit und psychoanalytische Behandlung organischer Leiden

- Wunscherfüllungen der irdischen und göttlichen Strafen

- Eine Symptomanalyse

- Über die Psychoanalyse des Organischen im Menschen

- Das Zwiegeschlecht des Menschen

- Wege zum Es

Die Psychoanalyse des Organischen - Sechs Vorträge und Aufsätze vom Wegbereiter der Psychosomatik

Dans Le Livre du ça, paru en 1923, Georg Groddeck adresse une série de lettres à une interlocutrice imaginaire. Il entend vulgariser les idées de Freud grâce à cette correspondance. On découvre au fil des pages le rapport complexe et contradictoire que l'auteur a noué avec la psychanalyse ; en effet, il la met en question dans la manière même dont il l'expose. "Psychanalyste sauvage" selon sa propre expression, Groddeck déploie à sa façon l'explication freudienne du symptôme comme symbolisation d'un désir inconscient. Toute maladie est création, expression d'un dynamisme inconscient. Le "ça" est cette force de vie, principe quasi métaphysique qui se manifeste à travers les productions individuelles, saines ou pathologiques, indissociablement psychiques "et" somatiques. Freud ne retiendra du "ça" de Groddeck que son nom. Ce dont parle toutefois cette philosophie du "ça" aux accents parfois mystiques, c'est du "corps" comme réalité symbolique, ce qui a valu à Groddeck d'être reconnu par Freud comme un "superbe analyste qui a saisi l'essence de la chose sans plus pouvoir la perdre". --Emilio Balturi

Le livre du ça

Georg Groddeck (1866-1934) s'est lui-même défini comme un «psychanalyste sauvage». Il est en effet rétif à toute institution et il a la passion de poursuivre le jeu du sens dans toutes les formes d'expression. Freud défendit toujours ce déroutant personnage, mal vu de la communauté analytique. Le présent recueil, choix de textes qui s'échelonnent des premières publications de Groddeck (Vers Dieu-Nature, 1909) jusqu'à son dernier ouvrage (L'être humain comme symbole, 1933) couvre toutes les disciplines abordées par l'auteur : médecine, philosophie, critique littéraire et picturale. Il permettra au lecteur français de découvrir enfin, dans son foisonnement, sa diversité et sa cohérence, la pensée de Groddeck pour qui la psychanalyse n'est qu'une étape vers la constitution d'une symbolique apersonnelle, généralisée à la totalité de la Nature. Le jeu du sens finit par n'être plus très loin d'un délire du sens...

Conférences psychanalytiques à l'usage des malades prononcées au sanatorium de Baden-Baden Tome 1 - Conférences 1 à 40

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