Miro

Vision nouvelle d'une collection

Philosophe, économiste et psychanalyste, Cornelius Castoriadis (1922-1997), cofondateur de la revue Socialisme ou Barbarie, fut l'un des auteurs de référence de la « nouvelle gauche » apparue en 1968. Sa critique interne du marxisme l'a conduit à remettre en cause les conceptions déterministes de l'histoire. Il leur oppose l'idée d'une création « social-historique » faisant apparaître des « significations imaginaires sociales » qui ne résultent pas de façon prévisible d'un état de choses donné, ni ne sont réductibles à des infrastructures objectives qu'elles traduiraient ou refléteraient dans le champ idéologique : l'imaginaire social n'est pas une imagerie ni un miroir du monde « réel ». De l'héritage marxiste, Castoriadis retient toutefois le projet révolutionnaire, celui où le « libre développement de chacun » reste inséparable du « libre développement de tous » et où l'émancipation des travailleurs ne peut être obtenue que par l'activité autonome des travailleurs eux-mêmes : le caractère utopique du socialisme marxiste tient plutôt à l'idée d'un développement nécessaire, dont le terme final serait défini par avance.

Introduction à Castoriadis

Ce sont toutes les œuvres de Joan Miro appartenant à la collection de la Fondation Maeght qui sont réunies pour la première fois dans ce catalogue. Elles témoignent de la diversité d'une œuvre dense et exceptionnelle dans l'art du XXe siècle. Deux cent soixante-quinze œuvres, comprenant huit peintures, cent soixante sculptures, soixante-treize œuvres sur papier, vingt-neuf céramiques, différentes maquettes, une tapisserie et un vitrail monumentaux, font de la Fondation Maeght un des lieux privilégiés dans le monde pour connaître l'œuvre de Joan Miro.

Joan Miro. Metamorphoses Des Formes

Alberto Giacometti. Domaine Du Chateau De Seneffe

Pierre bonnard / relie

Plus de 130 œuvres récentes (peintures, œuvres sur papier, sculptures et céramiques), de 1990 jusqu'à nos jours, illustrent à travers cette exposition l'univers de Miquel Barcelo, l'un des artistes les plus novateurs de sa génération. Miquel Barcelo prend appui sur différents thèmes (Ateliers, Portraits, Paysages d Afrique, Natures mortes, Corridas, Fonds marins...) mais aussi sur différents matériaux dont la céramique. Ceux-ci sont suscités par le sol de son pays, l'Espagne, mais également celui du Mali où il vit une partie de l'année. De ses séjours fructueux, Barcelo fait surgir un monde insolite et vivant, suivant en cela le parcours de grands aînés, Pablo Picasso et Joan Miro. Il retrouve ainsi la possibilité de traduire la modernité au travers d'ancestrales réminiscences.

Miquel Barcelo. - Mapamundi

G. Braque: Fondation Pierre Gianadda, Martigny, Suisse, 13 juin au 8 novembre 1992 : catalogue

Altman, Baranov-Rossiné, Bourliouk, Chagall, Chevtchenko, Deineka, Dymchits-Tolstaïa, Ender, Exter, Filonov, Gabo, Gavris, Gontcharova, Kandinsky, Klioune, Klucis, Koudriachov, Larionov, Lébédev, Lentoulov, Lissitzky, Machkov, Malévitch, Mansourov, Matiouchine, Médounetski, Mienkov, Morgounov, Oudaltsova, Pevsner, Popova, Pougny, Redko, Rodtchenko, Rozanova, Souïetine, Stenberg, Stépanova, Sterenberg, Strzeminski, Tatline, Tchachnik, Yakoulov.
Tous ces artistes sont présents dans cette importante exposition thématique qui raconte depuis les années 1908 jusqu'aux années 1928, les recherches fructueuses, conjointes ou parfois opposées, réalisées par les artistes russes au début du XXe siècle. Ils disent les liens qui les unissent ou leurs oppositions, ainsi que les passerelles jetées entre les différents mouvements auxquels ils ont participé : néo-primitivisme, cubo-futurisme, rayonnisme, suprématisme, constructivisme...

Miro

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