Dans ce texte écrit â la deuxième personne du singulier. Joël 
Jouanneau décide d'ouvrir sa "boîte noire". A travers neuf 
fragments et un "ahécédille", il nous livre les quelques 
moments de vie qui l'ont conduit, irrémédiablement, â 
l'écriture et au théâtre.

Post-scriptum - Aux sources d'une écriture

"Le Condor" : Un encore jeune ornithologue, Léo Moran, est conduit à arpenter la planète en tous sens dans le cadre de ses recherches sur un volatile au comportement étrange, le condor des Andes. Sur sa route, au coeur d'une ville dévastée, il croise une tête humaine, une tête tranchée que les services de nettoiement de l'année ont oubliée. Cette tête bouleverse sa vision du monde et détruit son identité. Afin de ne pas sombrer, il demande à cinq femmes de lui seul connues de le faire parler. Elles acceptent d'établir son dossier. Or, c'est un joueur Léo Moran. Un joueur qui aime le poker menteur. Et ses jetons, ce sont ses voyages. Au bout de deux ans, ses cinq partenaires constatent qu'il manque une carte dans le jeu. Dès lors, Léo Moran doit miser sa douleur et mettre sa biographie sur la table. Les tricheurs n'aiment pas ça. "Allegria opus 147" : Enfermé à sept ans dans un cachot, le jeune Dimitri compose le premier mouvement de sa sonate pour alto et piano, tout en observant par la serrure le balancement des pieds de son grand-père qui s'est pendu (sans avoir éteint RadioMoscou). Bien plus tard, au soir de sa vie, il apporte à Virginie, son élève de toujours, le dernier mouvement : l'adagio. Les ultimes recommandations du maître à l'élève avant la grand-route.

Le condor. suivi de Allegria opus 147 - [Paris, Théâtre de la Bastille, 14 septembre 1994

Une loge avant le dernier concert annoncé d'un pianiste virtuose. Son assistante zélée, Petula Clark, règle les derniers détails avec le régisseur : chaise bancale au millimètre près, neufs d'oie, absence de parasites, four à mitaines et rituel bain de doigts. Quand le maître arrive, la revue de presse, le brouhaha du public et l'imminence du concert font grimper sa nervosité. Un seul remède pour le calmer : la voix et les chansons de Petula ! Inspirée par la figure inénarrable de Glenn Gould, une partition théâtrale comme un art de la fugue.

Dernier caprice

Une mère et son fils, longtemps séparés, se retrouvent. Quelque chose dans leur passé commun a provoqué la rupture. Au cœur de la nuit, leur rencontre, à mi-chemin entre règlements de comptes et retrouvailles, est l'occasion d'un tête-à-tête aux allures de concert. On joue de la musique, et, entre deux morceaux, on ne fait pas qu'évoquer la guerre, on se la fait. On tue quelque chose, le passé, le présent. Et puis la nuit prend fin, le jour se lève.

Mère & Fils - Comédie nocturne

Voici Eclipse, jeune princesse du Royaune de Nerville, rejetée par ses parents pour être née avec un poing serré et un pouce manquant à la main gauche. Une traversée de l'enfance effectuée tête haute.

Tête haute

Voici Eclipse, jeune princesse du Royaune de Nerville, rejetée par ses parents pour être née avec un poing serré et un pouce manquant à la main gauche. Une traversée de l'enfance effectuée tête haute. 

5 personnages / 1 h 20

Ellj s'ennuie pendant les grandes vacances dans le château de son amiral de père, toujours absent. Jusqu'à cette nuit blanche où il entend la voix d'une petite soeur inconnue cachée dans l'encrier du père et qui lui demande de la délivrer. Sur son cahier d'écolier, Ellj va retranscrire les aventures fabuleuses de ce grand voyage. Une dizaine de personnages / durée : 1 h

Post-scriptum - Aux sources d'une écriture

Résumé

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Critiques

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