Baisse la pression, tu me les gonfles !

Introducing Salami. Ca, c'est un bon toutou. Du clebs de concours. Il vous a de ces yeux intelligents. Remarquez qu'il peut, avec ce pedigree : pur basset-hound, croisé Einstein, polyglotte et bien élevé. Sonnez abois, la queue en trompette... Ô San-A, tu t'es dégoté là un fameux limier. Evidemment, un phénomène pareil, ça intimide, voire ça se vouvoie. Mais que d'économie. Question flair, ça vous vaut trois Béru et deux Pinuche. Y a qu'à buter une rombière, pour voir. Il vous démêle ça ventre à terre et truffe au vent. Dormez sans crainte, bonnes gens. Salami veille.

La queue en trompette

Et voilà que M. Félix (tu sais, le vieux prof qui possède un sexe d'enfer) a la fermeture Eclair de sa braguette coincée. Avec diligence, Berthe veut le dépanner en s'aidant d'un coutelas. Hélàs! La lame ripe et se plante dans le zob du siècle! Tu te rends compte? Le Félix allait à Bruxelles pour épouser une de ses collègues belges: la gentille Irma Ladousse! Heureusement que Béru et moi sommes là pour faire prendre patience à la future mariée! Nous voilà tous partis pour le cap Nord, à tringler comme des sauvages. Cela dit, on y va en mission. Et quelle! Une affaire inouïe pendant laquelle on vit du poignant. Heureusement qu'on lime à tout-va: ça nous repose un peu d'exister! Toujours se faire tuer, c'est pas une vie!

Têtes et sacs de noeuds

Dubois, lui, tout en gobant ses marennes, m'expliquait en détail la gastro-entérite de sa femme de ménage...

C'est vous dire si la plus totale harmonie régnait dans la salle à manger de ces bons amis ! Et soudain, au moment pile où la mère Dubois se la radinait, portant triomphalement une gigantesque marmite recelant le cassoulet : vlan ! ou plutôt "dring !" le bignou s'est mis à carillonner...

A tue... Et à toi

Y en a d'autres qui sont autrement, mais moi, que voulez-vous, j'suis comme ça !Vous le savez, je suis habitué aux coups les plus durs et les plus vaches.Mais celui qui m'arrive sur le coin de la hure est le plus bas que j'ai jamais encaissé : ON A KIDNAPPÉ FÉLICIE !Si vous n'avez jamais vu un San Antonio féroce, un San Antonio effrayant de colère, vous allez être servi !Avec Béru, on s'est bien juré que le premier des ravisseurs de ma mère qui nous tombera sous la paluche aura le droit à une concession au Père-Lachaise...Qu'on se le dise !

J'suis comme ça (San-Antonio #40)

Savez-vous que la pègre vient de s'enrichir d'une nouvelle recrue ? Et pas une demi-portion, croyez-moi ! Du vrai casseur... Du qui file la rouste aux caïds de Pigalle... Du qui se permet de descendre un flic en plein commissariat. Son nom ? Pour Messieurs les hommes, il s'appelle Bernard Tonacci... Ça ne vous dit rien ? Alors, je vais vous en balancer davantage : à la P. J., ce zigoto est plus connu sous le nom de commissaire San-Antonio. Pas de panique... Rassurez-vous, je n'ai pas changé de bord... Mais il faut admettre que tout pourrait le laisser croire au début de ce chef-d'oeuvre.

Messieurs les hommes

Alors çui-là, mon pote, pour te le résumer !... J'ai demandé de l'aide, mais Montaigne lui-même n'a pu y arriver. Attends, je vais tout de même essayer... C'est l'histoire d'un trio de terroristes, planqués chez l'ancien colonel Casimir Lemercier, et qui braque un fusil à lunette d'un genre très spécial sur le restau où je suis en train de bouffer des huîtres avec ma maman. Et puis... Non, je m'y prends mal. C'est l'histoire d'une petite journaliste qui veut écrire plus haut que son joli cul et qui... Ça ne va pas non plus ! Voilà, c'est comme ça : Condor-miro, un vieil Indien qui crèche au coeur de l'Amazonie, entend, par une belle nuit équatoriale... Non, non ! Ça non plus, je le sens pas. Quoi donc ? Eh bien achète ce book, tu verras illico !

Allez donc faire ça plus loin (San-Antonio #157)

Le célèbre commissaire San-Antonio prépare ses vacances avec sa mère Félicie lorsqu'un certain Xavier Basterville, propriétaire d'un laboratoire pharmaceutique, sonne à sa porte. Il lui propose une grosse somme pour retrouver Georges Huret, un vieil employé de banque qui a vidé plusieurs coffres à l'aide de fausses clés et emporté une enveloppe à laquelle Basterville tient beaucoup. San-Antonio, accompagné de sa mère, s'envole pour Londres où le voleur a été repéré. Bientôt il l'identifie dans une boutique pour numismates avant de perdre sa trace et de découvrir le vendeur assassiné. Mais lorsqu'il se fait boxer par deux gros costauds, le policier se rend compte qu'il n'est pas seul en piste... Publiée initialement en 1970, cette enquête londonienne est l'une des meilleures de la série. On y retrouve calembours, notes en bas de page et les coutumières "parties de jambes en l'air" du séduisant commissaire qui reçoit le renfort de son habituel compère, l'infâme Bérurier et du superintendant Mac Heckett. --Claude Mesplède

Çà mange pas de pain

"Si San-Antonio n'existait pas, faudrait-il l'inventer ? Oui, sans hésitation." Le Monde.Et bon, dans çui-là, y a Arthur Rubinyol, le fameux virtuose, qui vient sonner à l'agence. Alors ça effervescente tout azimut, on déroule le grand tapis rouge, en signe d'alléluia. Ben heureusement qu'il était rouge, le tapis ! Comme ça, le raisin se voyait moins ! Et puis y a le rabbin Machin, pardon, Moshé, qui se fait éventrer d'entrée de jeu. Sans causer de la Ricaine que j'ai levée dans l'avion et qui se met à tirlipoter le Vieux ! Si tu ajoutes à ces plaisanteries notre équipée finnoise au cours de laquelle Béru s'est respiré la mégère du bûcheron, t'auras compris qu'il s'en passe des bizarres dans cet opuscule ! Et tout ça à cause d'un vieux coco vindicatif ! Tu parles d'une corne d'abondance !

Baisse la pression, tu me les gonfles !

Plus de livres de San Antonio

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques