Au cours d'un long dialogue et de textes rassemblés pour la première fois, Julia Kristeva bouleverse nos idées reçues sur le religieux, le spirituel et le christianisme. Elle s'attaque à une question d'actualité : comment penser la place du religieux dans l'individu et nos sociétés postmodernes ? Elle parle librement de son histoire personnelle, et des événements récents (11 septembre, terrorisme, guerre des religions...). On comprend avec elle combien il est surprenant "que nos sociétés sécularisées aient négligé à ce point cet incroyable besoin de croire."

Cet incroyable besoin de croire

Due tesi ardite sostengono questo libro di Julia Kristeva – semiologa, scrittrice, grande intellettuale e interprete del disagio dei nostri tempi: la prima è che la «melanconia» degli antichi, la atra bilis studiata da Aristotele, da Ippocrate e da Galeno, indagata nel Rinascimento da Marsilio Ficino e immortalata da Dürer, pur restando sostanzialmente la stessa, abbia assunto ai giorni nostri il volto di una malattia riconoscibile: la depressione. La seconda è che quest’ultima, proprio perché sperimenta l’inconsistenza del senso delle cose, sia capace di una trasformazione rivoluzionaria: di cambiare il pensiero e le forme artistiche. Un viaggio affascinante, quello di Julia Kristeva, attraverso la psicoanalisi, la filosofia, l’estetica letteraria, la storia, l’arte. Dopo avere affrontato tre figure della depressione femminile – casi clinici narrati come tre cronache – Kristeva si confronta con le storie di quattro grandi artisti, nei quali la malinconia ha prodotto opere di alto valore simbolico, in epoche e contesti differenti: Hans Holbein, Gérard de Nerval, Fëdor Dostoevskij e Marguerite Duras. Spaziando dall’idea del sublime a quella di morte, dalla nostalgia al dolore della mente, Sole nero costituisce un’indagine sulla sofferenza contemporanea e sui suoi effetti sulla società. Una riflessione sul dolore, certo, ma anche sul senso di una nuova forma del sacro, perché, come afferma Kristeva, «oggi non è tanto il sesso che incomoda o che fa paura, quanto il dolore permanente, il cadavere potenziale che noi siamo. Chi osa guardarli negli occhi? La depressione è il segreto, forse il sacro della nostra epoca».

Soleil Noir. Dépression et mélancolie

Colette è un essere assolutamente attuale. La sua modernità deriva dal fatto che ha saputo trovare un linguaggio per esprimere l'osmosi tra le sue sensazioni, i suoi desideri, le angosce e l'infinito del mondo. (Kristeva)Lontano dalla retorica di "regina della leggerezza", Julia Kristeva ci restituisce l'immagine di Colette quale autentico genio femminile, portatrice di un messaggio innovativo per i suoi tempi: la ricerca del piacere, di un "godimento altro" che conduca l'uomo a scoprire la gioia di "vivere senza nuocere". La figura di Colette emerge attraverso la sua scrittura, luogo privilegiato in cui è possibile comprendere appieno l'autrice francese e il suo "a-pensiero". Julia Kristeva individua nelle sue opere un processo di "sublimazione" dell'eros e del legame amoroso e rintraccia in tale concezione dell'amore il vero messaggio etico di Colette.

Colette - Un genio femminile

Écrivaine, philosophe existentialiste, femme libre et révoltée, Simone de Beauvoir a su polariser et synthétiser les mouvements diffus et irrépressibles d’émancipation des femmes qui la précédaient et qui l’entouraient. Sa vie et son œuvre cristallisent une révolution anthropologique majeure qui ne cesse de produire des effets imprévisibles sur nos destins personnels et sur l’avenir politique de la planète.Recueil de lectures personnelles et de commentaires admiratifs ou critiques, Beauvoir présente vous invite à (re)lire les pages de cette œuvre qui démontre, avec autant de clarté analytique que de passion politique, n’y a pas de pensée au sens fort du terme si elle n’est pas un dialogue entre les deux sexes.

Beauvoir Présente

Le langage poétique est ce lieu où la jouissance ne passe par le code social que pour le transformer. Il introduit donc dans les structures linguistiques et la constitution du sujet parlant une rupture totale. Il faut lire le langage poétique comme une pratique sémiotique, qui agence une nouvelle configuration dans le temps de l'énonciation et la signification. Lautréamont et Mallarmé sont les noms que porte, à la fin du XIXe siècle, cette expérience bouleversant la phonétique, le lexique, la syntaxe, les relations logiques, en même temps que l'"ego transcendantal". Dans la crisè de l'Etat bourgeois, du droit paternel, de la religion, un sujet et son discours, qui se maintenaient depuis deux mille ans, s'effondrent. L'avant-garde du XXe siècle opère, en l'approfondissant, depuis cette révolution.

La révolution du langage poétique - L'avant-garde à la fin du XIXe siècle : Lautréamont et Mallarmé

" Contrairement à Freud, je ne dis pas que la religion est seulement une illusion et une source de névrose. Le temps est venu de reconnaître, sans craindre de "faire peur" aux fidèles ni aux agnostiques, que l'histoire du christianisme prépare l'humanisme... "Au cours d'un long dialogue inédit en français, et de quelques textes rassemblés ici pour la première fois, Julia Kristeva bouleverse nos idées reçues sur la religion et le christianisme, et nous invite à une formidable analyse de notre " incroyable besoin de croire ".

Reconnaître la contribution majeure de quelques femmes exceptionnelles qui, de leur vie et leur oeuvre, ont marqué l'histoire de ce siècle, est un appel à l'unicité de chacun de nous, au dépassement de soi. Car au temps de la massification succède aujourd'hui le souci de singularité. Le Génie féminin s'inscrit dans cette perspective. Après Hannah Arendt : la vie, et avant Colette : les mots, voici Melanie Klein : la folie.
Adorée jusqu'au fanatisme dogmatique par ses disciples, honnie par ses détracteurs, Melanie Klein (1882-1960) apparaît comme la novatrice la plus originale de la psychanalyse. Alors que Freud centre la vie psychique du sujet sur l'épreuve de la castration et la fonction du père, Melanie Klein - sans les ignorer - les étaie d'une fonction maternelle, absente dans la théorie du fondateur. Pourtant, la mère ainsi révélée est loin de s'ériger en objet de culte, comme le prétendent trop facilement ses adversaires. Car c'est bien au matricide que Melanie Klein fut la première à penser. Capable dès la naissance d'un lien à l'objet (le sein, la mère), et habité de fantasmes aussi violents que réparateurs, l'enfant selon Melanie Klein a ouvert de nouveaux horizons à la clinique de la psychose et de l'autisme.
Pour avoir entendu plus nettement que quiconque l'angoisse, cette onde porteuse du plaisir, et élu le transfert et l'imaginaire comme terrains privilégiés de l'expérience analytique, Melanie Klein a fait de la psychanalyse un art de soigner la capacité de penser. Son oeuvre la situe ainsi au coeur le l'humanité pensante et de la crise moderne de la culture.
Julia Kristeva a publié aux éditions Fayard Etrangers à nous-mêmes, Les Nouvelles Maladies de l'âme, Sens et non-sens de la révolte, t. I et t. II, Le Génie féminin, t. I, Hannah Arendt, ainsi que trois romans : Les Samouraïs, Le Vieil Homme et les loups, Possessions.

Le génie féminin Tome 2

L'Auteur :
Julia Kristeva a publié chez Fayard Étrangers à nous-mêmes, Les Nouvelles Maladies de l'âme, Sens et non-sens de la révolte, t. I et t. II, ainsi que trois romans : Les Samouraïs, Le Vieil Homme et les loups, Possessions. 
Cet ouvrage s'inscrit dans le triptyque que Julia Kristeva consacre au génie féminin, vu à travers trois grandes figures féminines : Hannah Arendt, paru en avril 1999 ; Melanie Klein, qui en constitue le second volet en mars 2000 ; Colette est la troisième grande figure de cette série.

*  *  *
Après Hannah Arendt et Melanie Klein, Julia Kristeva consacre le dernier volume de la trilogie sur le Génie féminin à Colette, chantre d'un plaisir de vivre qui est indissociablement pour elle, plaisir des sens et plaisir des mots, et dont l'oeuvre entière est un hymne à la jouissance qui fait d'une femme, d'une Française, l'héritière d'un Villon et d'un Rabelais.

Le Génie féminin, tome 3 : Colette

Teste decapitate: dai crani degli Indios sudamericani alle statue della Grecia classica, da Dùrer a Rodin, da Paul Klee a Picasso, da Cezanne a Max Ernst, da Delacroix a Francis Bacon. Teste di donne e uomini, di santi e profeti, di regnanti e figure mitologiche, a cavallo dei secoli e degli stili. Di questo originalissimo argomento tratta il nuovo libro dell'intellettuale francese, che sostiene con forza «la necessità dello sguardo, la necessità di guardare alla raffigurazione in sé, ma anche la necessità di vedere ciò che non viene raffigurato, per esempio la violenza della morte, la depressione, la castrazione e i tanti altri aspetti correlati alla mutilazione». Con una prosa a metà tra il letterario e il filosofico, e un ricchissimo apparato iconografico, il libro ripercorre una storia per immagini del visibile in Occidente, e diventa l'occasione per un ripensamento di alcune sue specificità, come l'importanza delle icone, che per i bizantini equivalevano non solo a una forma d'arte visuale ma anche a una forma di scrittura. Quel che infatti vediamo in un'icona è l'economia di ciò che non vediamo; essa è uno stimolo tanto a vedere quanto a pensare ciò che non è visibile. L'icona possiede dunque in sé una dimensione realmente minimalista: la sua essenza è assente da ciò che mostra.

Cet incroyable besoin de croire

Résumé

Plus de livres de Julia Kristeva

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques