Retour à Lisbonne

Lisbonne, ville de contrastes sans cesse métamorphosée selon l'acuité du regard, la couleur du jour ou les passants qui la traversent. Lisbonne auréolée par la présence de Fernando Pessoa dont la silhouette surgit au cours de ces pages. Le Château Saint-Georges, l'Alfama, le monastère des Jerónimos, la Baixa, le Parc des Nations - le promeneur s'efforce d'entraîner le lecteur, de le guider au plus près d'une ville aux multiples visages.

Le seuil que tu franchis, à quelle terre te donne-t-il accès ? Peut-être n'est-ce qu'un leurre tendu par trop d'imaginaire. Parmi les arbres et les herbes existe-t-il un nom pour désigner ce qui se dérobe et dont l'attente seule comble toute impatience ?

Si loin qu'on aille

Cette Couleur Qui Impatiente Les Pierres

"Le Temps au crible" est un recueil de poèmes courts. Max Alhau a choisi ce mode pour exprimer en quelques images la fuite du Temps. Le recueil est hanté par la mort et la relation de l'homme à la Nature. La peintre coréenne Bang Hai Ja accompagne le recueil : sa peinture, tout en lumière et scintillements, se fait réceptacle des forces sombres du poème. Le Temps au crible a reçu le prix Aliénor en 2014

Le temps au crible

A La Nuit Montante

Faudrait-il annoncer la fin de la planète Gutenberg, ainsi que certains prophètes s'emploient à le faire ? Non, nous ne joindrons pas notre voix à leur triste concert, tous les témoins ici présents seraient plutôt - quant à l'avenir du livre - des oiseaux de bonheur... puisqu'un bon livre, selon John Milton, est l'élément vital d'un éminent esprit. Par monts et par mots, par concepts et par métaphores, en prose ou en vers, les écrivains ici réunis - chacun à la lueur de son expérience - révèlent les liens noués avec ces ouvrages d'encre et de papier, leurs indissolubles alliés au fil des jours. Les liens intimes avec des livres-aliments pour nos coeurs et nos esprits...

Il n'y a pas de meilleur ami qu'un livre

Max Alhau continue d'écrire sa passion de la marche en montagne, son lien étroit avec la nature. La nature, ce n'est pas seulement les beaux paysages, les arbres, les vallons, les nuages, elle est cet ensemble de choses dans lequel nous sommes, et qui nous distingue, comme on distingue un arbre des arbres, un nuage des nuages.
En marchant Max Alhau redéfinit le paysage selon ses sentiments, c'est un paysage réinventé qui lui sert à méditer sur notre destinée, à révéler l'homme dans le réel, pas celui qu'on nous fabrique, mais le réel de chacun d'entre nous, celui qui peut-être nous fera comprendre quel est notre chemin propre ; notre destin.

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