Bleu ii - - atelier des enfants et musee national d'art moderne

Personne de moins bavard que Miró. Toute sa vie il s'est appliqué à s'effacer derrière son ouvre. C'est par elle, et par elle seule, qu'il a tenté d'agir sur l'esprit et le cour de ses contemporains. Et pourtant dans ce livre Miró parle. Sa frénésie de création n'a jamais été plus grande. Peut-être les amateurs d'anecdotes resteront-ils sur leur faim. Mais ce n'est pas pour alimenter des ragots que Miró parle. Il a beaucoup vu - en Espagne, en France, aux États-Unis, au Japon... -, a connu la misère avant la gloire, a croisé tout ce qui a un nom, a eu pour amis tout ce qui a fait l'art moderne : Picasso, Kandinsky, Duchamp, Varèse, Cage, Breton, Desnos, Tzara, Leiris, Queneau, Calder, Max Ernst, Masson, Aragon, Buñuel, Dalí...

Mais le plus précieux de ces entretiens est peut-être ce que le grand peintre dit à Georges Raillard de son travail, des innombrables toiles en cours qu'il mène de front. Entrer dans le secret de Miró, c'est entrer dans le secret de son atelier - qui nous concerne tous, comme le secret de tout grand art révolutionnaire.

Ceci est la couleur de mes rêves

Picasso disait de Miro "J'admire et je respecte Joan parce que c'est un homme qui est toujours à la poursuite d'une étoile. c'est beau, c'est une chose que je n'ai jamais été capable de faire."Né de mère majorquine, marié à une majorquine, Joan miro est étroitement lié à l'île, qui est aussi l'espace de Miro, comme le furent en d'autres temps Barcelone, Mont-Roig et Paris.Lîle de Majorque a joué un rôle incontestable dans l'évolution de son esthétique, en particulier au cours de trois périodes trés importantes : enfance et jeunesse; maturité, lorsqu'il quitta Paris d'où le chassa l'imminenter invasion des nazis; enfin plénitude et déclin -déclin plus physique qu'artistique car la vigueur de son art éclate à l'évidence dans les toutes dernières gravures qu'il réalisa à Palma.

Miró et Mallorca

Personne de moins bavard que miro.
 Toute sa vie il s'est appliqué à s'effacer derrière son oeuvre.  c'est par elle, et par elle seule, qu'il a tenté d'agir sur l'esprit et le coeur de ses contemporains.  et pourtant dans ce livre miro parle.  sa frénésie de création n'a jamais été plus grande.  peut-être les amateurs d'anecdotes resteront-ils sur leur faim.  mais ce n'est pas pour alimenter des ragots que miro parle.  il a beaucoup vu - en espagne, en france, aux états-unis, au lapon.
 -, a connu la misère avant la gloire, a croisé tout ce qui a un nom, a eu pour amis tout ce qui a fait l'art moderne : picasso, kandinsky, duchamp, varèse, cage, breton, desnos, tzara, leiris, queneau, calder, max ernst, masson, aragon, bunuel, dali.  mais le plus précieux de ces entretiens est peut-être ce que le grand peintre dit à georges raillard de son travail, des innombrables toiles en cours qu'il mène de front.
 Entrer dans le secret de miro, c'est entrer dans le secret de son atelier - qui nous concerne tous, comme le secret de tout grand art révolutionnaire.

Biographies-temoignages ceci est la couleur de mes reves

Quand le docteur Berthold m'a endormie, il m'a demandé si je voulais rêver à un bateau dans la tempête ou à un avion dans un ouragan. - Tu parles d'un choix ! Et qu'est-ce que tu as répondu ? - Ni l'un ni l'autre. Je lui ai dit que je voulais rêver du ciel. Il a demandé un ciel comment ? Je lui ai dit : le ciel ! Il a dit : c'est rien le ciel, c'est du vide, le ciel ! Qu'est-ce que je vais y mettre, dans ton ciel ? des avions ? des fusées ? des satellites ? Je lui ai dit : du bleu, je veux rêver à un ciel tout bleu.

Bleu ii - - atelier des enfants et musee national d'art moderne

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