« Là où existe la mèche, ils ignorent la lampe, là où existe la lampe ils ont vendu la mèche ; et là-bas, s'ils gardent mèche et lampe, c'est pour mieux tuer la lumière. » Un recueil poétique en prose d'Éric Brogniet, paru en 1982.

Femme obscure

La littérature a toujours été attentive à l'évolution technologique. La révolution de l'informatique, de la cybernétique, de la médecine, des sciences du vivant, de la physique et des technologies industrielles, de la robotique et de l'intelligence artificielle a ouvert un champ d'investigations presque illimité tandis que les réseaux dits "sociaux" ou l'industrie pornographique fonctionnent sur le mode des machines célibataires, dont le sculpteur dadaïste Marcel Duchamp fut le précurseur. De l'homme-machine de Descartes et La Mettrie, on est aujourd'hui passé à la machine/homme de Deep Mind, filiale de Google. Dans "Radical Machines", Eric Brogniet se saisit de ce champ conceptuel et nous donne une oeuvre inquiétante et fascinante.

Radical machines - Occasion

Ce fragile aujourd'hui est le second volet d'un triptyque commencé avec Autoportrait au suaire (L'Age d'Homme, 2001) et qui se poursuivra avec Ulysse, errant dans l'ébloui.
Dans ces poèmes d'une incontestable limpidité, chargés de significations et d'images allusives, ainsi que d'une grande densité, Éric Brogniet traduit avec un remarquable doigté l'angoisse de la destinée humaine et illustre la fragilité et la solitude de l'homme contemporain. À travers son expérience personnelle, le poète, dans ce cycle majeur de son œuvre, parvient à décrire l'universel.

Ce fragile aujourd'hui

Dans la chambre d'ecriture

Attache-toi aux pas du voyageur Toi qui aspires au danger de l'infini Voyage vers le sommet de la montagne Qui n'existe pas Puisqu'en son altitude ultime Il te faudra encore monter... La poésie de Brogniet compte au nombre des tentatives les plus concertées pour tirer la démarche créatrice de ses vains labyrinthes narcissiques en nous désignant, dans la fragilité, un lieu lucide où vivre, c'est-à-dire aimer, penser et mourir, dans le peu de liberté qui nous est octroyé. Car le poète sait bien que l'honneur poétique véritable ne connut jamais d'autre chemin ni d'autre but. Christophe Van Rossom

Lumière du livre suivi de Rose noire

L'agonie au calvaire

Alors sur l'herbe ancienne et brûlée Qui se souvient de l'eau Si douce aux lèvres du caravanier Neigent aussi soleils imprévisibles De blancs papillons et l'impérieux désir Où la vie recompose ses verdeurs Sont rassemblés ici deux ensembles de poèmes disant le Sahara - rocaille noire dans le vent qui brûle.

Sahariennes

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Femme obscure

Résumé

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Critiques

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