La Provence - André Marchand
Publié par Actes Sud, le 08 septembre 2012
233 pages
Résumé
André Marchand, peintre provençal renommé, est un oublié de l'histoire de l'art. Cette monographie, qui offre la possibilité de redécouvrir la richesse de son travail, contribue à lui rendre la place qu'il mérite dans l'histoire de l'art du XXe siècle. En 1946, Marchand inaugure la nouvelle galerie parisienne de Maeght avec une exposition célèbre, consacrée aux "baigneuses noires", qui lui vaut l'éloge des critiques, de Chastel à Leymarie. Lassé des artifices de la vie parisienne, il décide de se retirer dans la nature, pour laquelle il éprouve un amour fusionnel. Il installe des ateliers en Bourgogne dès 1946, à Arles dès 1950 et plus tard en Bretagne, à Belle-Île-en-Mer. Sa peinture cherche à exprimer la puissance de la nature, à travers les motifs du paysage, de la femme, déesse de la fécondité, et des natures mortes, qu'il préfère intituler "vies silencieuses". La Provence occupe une place centrale dans sa vie et son oeuvre. Il y est né, y a vécu et a toujours ressenti le besoin d'y travailler. Marchand trouve, dans tout ce qui caractérise la Provence, de nombreux sujets de peinture. Les paysages d'Aix, de Saint-Rémy et des Alpilles, puis ceux de la ville d'Arles, des bords du Rhône ou de la Camargue reviennent tout au long de son oeuvre comme des leitmotivs. À partir de 1939, la femme, devenue l'unique représentante de l'humanité dans ses tableaux, prend les traits d'une Arlésienne. La lumière provençale donne à l'artiste les clés de ses compositions. Dans les années 1930, ses oeuvres sont dominées par des gris métalliques ; à partir des années 1940, elles sont construites en faisceaux de couleurs complémentaires ou antagonistes, où dominent les noirs et les indigos ; dans les années 1950, c'est la trace de la lumière qui guide le travail du peintre, emmenant ses oeuvres aux portes de l'abstraction.
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