Sur la plage de La Havane, Iván, écrivain frustré, a recueilli les confidences d'un homme mystérieux, promenant deux lévriers barzoï. L'inconnu semblait connaître intimement Ramón Mercader, l'assassin de Trotski. Des années plus tard, Iván s'empare de cette rencontre : il retrace les trajectoires de Trotski et de Ramón, depuis la Révolution russe jusqu'à leur rencontre dramatique à Mexico...

L'homme qui aimait les chiens

Leonardo Padura écrit un livre magnifique et profond et se sert de son habileté d'auteur de roman noir pour nous amener, sous la houlette de son héros Mario Conde, à réfléchir sur ce que signifie notre libre arbitre.

Hérétiques

L'ex-policier Mario Conde est contacté par un certain Elias Kaminsky qui lui demande de partir à la recherche d'un tableau de Rembrandt, disparu en 1939, et qui vient d'être repéré lors d'une vente aux enchères à Londres. Ancienne propriété de la famille Kaminsky, ce tableau a une valeur sentimentale inestimable pour Elias. Il lui rappelle le destin tragique de ses aïeux, déportés dans les camps alors qu'ils tentaient de rejoindre Cuba pour fuir les atrocités nazies.

Dans ses romans, Leonardo Padura établit un dialogue entre l'Histoire et la littérature, Cuba et l'exil, la puissance de l'amitié et la douleur des rêves frustrés. Dans ce captivant recueil d'essais, il explore les coulisses de ses oeuvres les plus célèbres et les plus emblématiques et les sujets qui lui sont chers (l'appartenance, la musique, le cinéma, la littérature, la lecture, le base-ball...). Véritable immersion dans la salle des machines littéraire d'un auteur mondialement reconnu,ce livre personnel et évocateur est également un hommage au genre du roman, qu'il maîtrise et affectionne tant. Une fascinante fenêtre ouverte sur le métier d'écrivain, sur la création artistique et l'importance de la littérature. Une masterclass humaine, brillante et profonde sur l'art du roman avec le rythme, les contradictions, l'humour et les saveurs de Cuba.

L'eau de toutes parts - Vivre et écrire à Cuba

The brutally mutilated body of Miguel Forcade is discovered washed up on a Havana beach. Head smashed in by a baseball bat, genitals cut off by a blunt knife. Forcade was once responsible for confiscating art works from the bourgeoisie fleeing the revolution. Had he really returned from exile just to visit his ailing father? Lieutenant Mario Conde immerses himself in Cuba's dark history, expropriations of priceless paintings now vanished without trace, corruption and old families who appear to have lost much, but not everything." Padura evokes the disillusionment of a generation who embraced the revolutionary cause and now struggles to survive in a decaying city threatened by hurricane Felix. Yet this novel is a eulogy to Cuba, to its music and sensuality, and to the great friendships of those who chose to stay and fight for survival.

L'automne à Cuba

En cet automne 1989, le cyclone qui menace La Havane perturbe l'inspecteur Mario Conde au moins autant que la corruption qui règne parmi ses collègues du commissariat et la mise à la retraite de son chef. Il pense à démissionner mais accepte de mener une dernière enquête sur un assassinat : le meurtre horrible et quasi rituel d'un ancien responsable de l'économie cubaine exilé et de retour avec un passeport américain. Il fouille le passé et plonge dans l'époque des confiscations et des nationalisations, avec toutes les magouilles que la situation a permises. Désabusé, il dévoile surtout le malaise d'une génération de trentenaires qui n'a connu que le revers de la médaille révolutionnaire. Leonardo Padura utilise ici toutes les ressources du roman noir pour aller au plus profond des interrogations de ce qu'il nomme "la génération cachée", la sienne et celle de son héros.

Les quatre saisons Tome 4

En quelques mots, on y est. Cuba, La Havane, comme un regret sans fond, comme la musique d’un vieux boléro. Un doigt de rhum Carta Blanca (quand il en reste), soleil de plomb, solitude. Magie des décors qui n’ont pas besoin de description, ou si peu. Les héros de Padura sont des tendres ; ils se heurtent à la société, au destin, au temps qui passe ; à ce désir qu’ont les choses, souvent, d’arriver contre notre gré, sans nous consulter. Ainsi, les toits qui s’effondrent, les pénuries de rhum, le départ intempestif d’êtres aimés. On trouve de tout dans ce recueil de nouvelles, amours bêtement gâchées, soldat en fin de mission à Luanda, archange noir, nuits torrides, jeunes gens désœuvrés, fonctionnaires désabusés, souvenirs cuisants…  On trouve surtout le sel des romans de Leonardo Padura, sa marque de fabrique : l’humanité qui irradie à chaque ligne, la nostalgie des vies qu’on ne vit pas, et l’art suprême de nous plonger dans une île qu’on emporte toujours avec soi.

Ce qui désirait arriver

Après 18 ans d'exil, Fernando Terry revient passer un mois à La Havane, pour trouver enfin le manuscrit autobiographique du grand poète José Maria Heredia (un cousin de celui que nous connaissons), auquel il a consacré sa thèse. Il en profite pour tirer au clair les circonstances qui ont entouré son expulsion de l'université, et lui font soupçonner une trahison et une dénonciation.
Au récit de ce retour et de la recherche du manuscrit s'ajoutent deux autres plans temporels : la vie de Héredia au début du XIXe siècle et les derniers jours du fils du poète, José de Jesus, franc-maçon, au début du XXe siècle. Peu à peu émergent des parallélismes surprenants dans la vie des personnages. Dénonciations, exil, intrigues politiques, trahisons semblent inévitables à tout créateur talentueux, quel que soit le moment historique qu'il lui est donné de vivre.

Palmier et l'etoile (le)

“A magnificent novel. Haunted by the tragic story and passion of its characters.”—Magazine LittéraireThe first of the Havana quartet featuring Inspector Mario Conde, a tropical Marlowe. A young transvestite in a beautiful red dress is found strangled in a Havana park. Conde’s investigation into a violent murder exposes a stifling, corrupt society, a Cuban reality where nothing is what it seems. A dark and fascinating world of men and women born in the revolution who live without dreaming of exile and seek their identity in the midst of disaster.Leonardo Padura lives in Cuba. He is a novelist, essayist, journalist and scriptwriter. Havana Red has won numerous literary prizes, including the Hammett prize in Spain.

L'homme qui aimait les chiens

Résumé

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