En 1647, alors que les princes s'apprêtent à mettre fin à la guerre de trente ans, le poète simon dach invite les écrivains allemands à se réunir en congrès.

Pendant quatre jours, ces lettrés faméliques, réchappés des batailles, des brigands et des épidémies, bâfrent, troussent les servantes, se querellent, et surtout ils parlent et participent à la grande fête baroque du langage. 
Jamais la verve de günter grass ne s'est alliée à tant de finesse et d'érudition.  et c'est bien à ce savant mélange de poésie et de vérité que tient le charme de ce récit.

Une rencontre en westphalie

En 1647, alors que les princes s'apprêtent à mettre fin à la guerre de trente ans, le poète Simon Dach invite les écrivains allemands à se réunir en congrès.Pendant quatre jours, ces lettrés faméliques, réchappés des batailles, des brigands et des épidémies, bâfrent, troussent les servantes, se querellent, et surtout ils parlent et participent à la grande fête baroque du langage.Jamais la verve de Günter Grass ne s'est alliée à tant de finesse et d'érudition. Et c'est bien à ce savant mélange de poésie et de vérité que tient le charme de ce récit.

Une Rencontre en Westphalie

French. Toute Une Histoire [paperback] Grass, Gunter [Jan 01, 1997] … 2020282348

Toute Une Histoire

Poète, romancier, auteur dramatique, mais encore sculpteur et dessinateur, Günter Grass (né en 1927) est l'une des plus grandes figures intellectuelles allemandes du XXe siècle, récompensée par le prix Nobel de littérature en 1999. Un prix couronnant l'obstination, l'intensité et la richessed'uneœuvre. AvecMon siècle, ce vingtième qu'il aura traversé aux deux tiers, Grass a pris le parti de raconter ce qu'a été pour les Allemands, à ses yeux, le XXe siècle. Ce sont ainsi cent brèves histoires (une histoire par année), à commencer par la participation allemande aux expéditions contre la Chine. Autant de récitshabités par un personnage, dans lequel l'auteur plonge aisément, variant les procédés de composition, pour rendre compte de son point de vue, mêlant la mémoire collective à sa mémoire personnelle, jouant sur les temps, les rencontres, parfois réelles, parfois imaginaires, multipliant les clins d'œil, les allusions.À la fois un exercice de style et un témoignage remarquable.

Mon Siècle

Le jour de ses trois ans, Oscar Matzerath a renoncé à grandir. Témoin désinvolte des événements qui se déroulent à Dantzig de 1924 à 1950, Oscar qui, sous les apparences de l'enfance a la maturité d'un adulte, fait jaillir un univers grotesque et mystérieux, une impitoyable condition humaine ensevelie sous les décombres de l'histoire...

Le tambour

Les annees de chien

Ecoutez-moi - Paris-Berlin, aller, retour - Occasion

Le 30 janvier 1945, un sous-marin russe coule non loin de Dantzig un ancien paquebot de croisière allemand, le Wilhelm Gustloff, qui emporte vers l'ouest des milliers de réfugiés terrorisés par l'avancée de l'Armée rouge. Plus de quatre mille enfants périssent, sans compter les femmes et les vieillards. Seules quelques centaines de fugitifs survivent. Le naufrage du Titanic était peu de chose à côté.

Ce fait historique, refoulé tant par les Allemands, après l'effondrement d'un régime saturé de culpabilité, que par les vainqueurs soviétiques, est la matière, pour l'auteur de la Trilogie de Dantzig, d'un «devoir de mémoire» à retardement. Le 30 janvier, c'est aussi le jour où Hitler accède au pouvoir en 1933, et où naît le «Martyr» qui a donné son nom à l'un des plus beaux fleurons de la flotte de loisir national-socialiste, «flotte de rêve» et symbole d'une «communauté du Peuple» sans classes... Le jour aussi où, dans les circonstances les plus tragiques, vient au monde le narrateur.

Dans un magistral récit «en crabe» dont les zigzags relient générations passées, présentes et à venir, Günter Grass intègre une actualité dérangeante, effectivement brûlante, à la grande mythologie littéraire du Tambour, des Années de chien, du Chat et la Souris, dont certains personnages, indestructibles, hantent encore l'Histoire et le futur.

Cela ne finira-t-il donc jamais ?

Qu'avons-nous fait pour que cela continue ?

En crabe

Meet Oskar Matzerath, "the eternal three-year-old drummer." On the morning of his third birthday, dressed in a striped pullover and patent leather shoes, and clutching his drumsticks and his new tin drum, young Oskar makes an irrevocable decision: "It was then that I declared, resolved, and determined that I would never under any circumstances be a politician, much less a grocer; that I would stop right there, remain as I was--and so I did; for many years I not only stayed the same size but clung to the same attire." Here is a Peter Pan story with a vengeance. But instead of Never-Never Land, Günter Grass gives us Danzig, a contested city on the Polish-German border; instead of Captain Hook and his pirates, we have the Nazis. And in place of Peter himself is Oskar, a twisted puer aeternis with a scream that can shatter glass and a drum rather than a shadow. First published in 1959, The Tin Drum's depiction of the Nazi era created a furor in Germany, for the world of Grass's making is rife with corrupt politicians and brutal grocers in brown shirts:  There was once a grocer who closed his store one day in November, because something was doing in town; taking his son Oskar by the hand, he boarded a Number 5 streetcar and rode to the Langasser Gate, because there as in Zoppot and Langfuhr the synagogue was on fire. The synagogue had almost burned down and the firemen were looking on, taking care that the flames should not spread to other buildings. Outside the wrecked synagogue, men in uniform and others in civilian clothes piled up books, ritual objects, and strange kinds of cloth. The mound was set on fire and the grocer took advantage of the opportunity to warm his fingers and his feelings over the public blaze.  As Oskar grows older (though not taller), portents of war transform into the thing itself. Danzig is the first casualty when, in the summer of 1939, residents turn against each other in a pitched battle between Poles and Germans. In the years that follow, Oskar goes from one picaresque adventure to the next--he joins a troupe of traveling musicians; he becomes the leader of a group of anarchists; he falls in love; he becomes a recording artist--until some time after the war, he is convicted of murder and confined to a mental hospital.  The Tin Drum uses savage comedy and a stiff dose of magical realism to capture not only the madness of war, but also the black cancer at the heart of humanity that allows such degradations to occur. Grass wields his humor like a knife--yes, he'll make you laugh, but he'll make you bleed, as well. There have been many novels written about World War II, but only a handful can truly be called great; The Tin Drum, without a doubt, is one. --Alix Wilber

Une rencontre en westphalie

Résumé

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