"Jack le toucha du poing gauche. Walcott secoua simplement la tête et accula Jack aux cordes. Il le mesura de l'oil, envoya un très léger crochet du gauche sur le côté de la tête de Jack et tapa au corps du droit, aussi fort qu'il pouvait taper. Il avait bien dû toucher Jack à cinq pouces au-dessous de la ceinture. Je crus que les yeux de Jack allaient lui sortir des orbites. Ils jaillissaient. Sa bouche s'ouvrit. 

L'arbitre retint Walcott. Jack avança d'un pas. S'il tombait, cinquante mille dollars tombaient avec lui. Il marchait comme si tous les boyaux allaient lui sortir du ventre.

- C'était pas trop bas, dit-il. C'est un accident."

Cinquante mille dollars

Still considered one of the best books ever written about bullfighting, Death in the Afternoon is an impassioned look at the sport by one of its true aficionados. It reflects Hemingway's conviction that bullfighting was more than mere sport and reveals a rich source of inspiration for his art. The unrivaled drama of bullfighting, with its rigorous combination of athleticism and artistry, and its requisite display of grace under pressure, ignited Hemingway's imagination. Here he describes and explains the technical aspects of this dangerous ritual and "the emotional and spiritual intensity and pure classic beauty that can be produced by a man, an animal, and a piece of scarlet serge draped on a stick." Seen through his eyes, bullfighting becomes a richly choreographed ballet, with performers who range from awkward amateurs to masters of great elegance and cunning.A fascinating look at the history and grandeur of bullfighting, Death in the Afternoon is also a deeper contemplation of the nature of cowardice and bravery, sport and tragedy, and is enlivened throughout by Hemingway's sharp commentary on life and literature.

Mort dans l'après-midi

Hemingway a parfois - surtout dans sa jeunesse - éprouvé le besoin de s'exprimer en vers, dans des poèmes généralement très courts. Il se comporte alors comme un chat sauvage qui crache au visage de ceux qu'il déteste, qui grogne, menace, mais quelquefois aussi ronronne, lorsqu'on le caresse. On le voit ainsi passer au fil des ans de la colère à l'amour, mais il donne plus souvent dans la satire que dans le lyrisme et met plus volontiers à nu son irritabilité que sa sensibilité - une sensibilité qui tourne même à la sentimentalité, lorsqu'il s'adresse à Mary. Aucune recherche formelle dans ces poèmes, qui vont du cri à la complainte et où il est clair que Hemingway a un prodigieux sens du rythme. Hemingway a publié ces poèmes un peu au hasard, dans des petites revues le plus souvent. Certains sont même restés inédits. Il ne s'est jamais soucié de les réunir en un recueil. Ils valaient cependant la peine d'être rassemblés. Ils montrent un aspect insoupçonné du talent du grand romancier.

88 poèmes

THIS COLLECTION OF SHORT STORIES AND VIGNETTES MARKED ERNEST HEMINGWAY'S AMERICAN DEBUT AND MADE HIM FAMOUS

When In Our Time was published, it was praised by Ford Madox Ford, John Dos Passos, and F. Scott Fitzgerald for its simple and precise use of language to convey a wide range of complex emotions, and it earned Hemingway a place beside Sherwood Anderson and Gertrude Stein among the most promising American writers of that period. In Our Time contains several early Hemingway classics, including the famous Nick Adams stories "Indian Camp, " "The Doctor and the Doctor's Wife, " "The Three Day Blow, " and "The Battler, " and introduces readers to the hallmarks of the Hemingway style: a lean, tough prose -- enlivened by a car for the colloquial and an eye for the realistic that suggests, through the simplest of statements, a sense of moral value and a clarity of heart.

Now recognized as one of the most original short story collections in twentieth-century literature, In Our Time provides a key to Hemingway's later works.

In Our Time

Hemingway l'aficionado convaincu, amoureux des beautés violentes de l'Espagne, nous livre ici parmi les plus belles pages qu'on ait écrites sur la tauromachie, «tragédie de la mort du taureau, qui est jouée, plus ou moins bien, par le taureau et l'homme qui y participent, et où il y a danger pour l'homme mais mort certaine pour l'animal». Le style, direct et dépouillé, parvient par sa simplicité même à communiquer au lecteur, acquis ou non à la corrida, l'atmosphère de fête des arènes, rythmée par les olé.

Fallait-il dire qu'elle avait fait, la première, ce que personne n'avait jamais fait mieux depuis ; fallait-il parler des jambes brunes et charnues, du ventre plat, des petits seins durs, des bras qui enlaçaient si bien, de la langue agile, des yeux plats, du bon goût de la bouche. Fallait-il parler ensuite de la gêne, de l'étreinte, de la douceur, de la moiteur, de la tendresse, de l'étreinte encore, de la souffrance, de la plénitude et de cette fin qui ne finissait pas, qui ne finissait jamais et tout d'un coup était là, quand le grand oiseau s'envolait comme une chouette dans le crépuscule...

Paradis perdu

Paris, années 1920. Jake Barnes, journaliste américain, retrouve la belle et frivole Lady Ashley, perdue dans une quête effrénée d'amants. Nous les suivons, s'abîmant dans l'alcool, des bars parisiens aux arènes espagnoles, en passant par les ruisseaux à truites des Pyrénées. Leurs compagnons, Robert Cohn, Michael Campbell, sont autant d'hommes à la dérive, marqués au fer rouge par la Première Guerre mondiale. 

Dans un style limpide, d'une efficacité redoutable, Hemingway dépeint le Paris des écrivains de l'entre-deux-guerres et les fameuses fêtes de San Fermín. Ses héros, oscillant sans cesse entre mal de vivre et jouissance de l'instant présent, sont devenus les emblèmes de cette génération que Gertrude Stein qualifia de 'perdue'.

Le soleil se lève aussi

Begun in the autumn of 1957 and published posthumously in 1964, Ernest Hemingway's A Moveable Feast captures what it meant to be young and poor and writing in Paris during the 1920s. A correspondent for the Toronto Star, Hemingway arrived in Paris in 1921, three years after the trauma of the Great War and at the beginning of the transformation of Europe's cultural landscape: Braque and Picasso were experimenting with cubist form; James Joyce, long living in self-imposed exile from his native Dublin, had just completed Ulysses; Gertrude Stein held court at 27 Rue de Fleurus, and deemed young Ernest a member of une gneration perdue; and T.S. Eliot was a bank clerk in London. It was during these years that the as-of-yet unpublished young writer gathered the material for his first novel The Sun Also Rises, and the subsequent masterpieces that followed.Among these small, reflective sketches are unforgettable encounters with the members of Hemingway's slightly rag-tag circle of artists and writers, some also fated to achieve fame and glory, others to fall into obscurity. Here, too, is an evocation of the Paris that Hemingway knew as a young man - a map drawn in his distinct prose of the streets and cafes and bookshops that comprised the city in which he, as a young writer, sometimes struggling against the cold and hunger of near poverty, honed the skills of his craft.A Moveable Feast is at once an elegy to the remarkable group for expatriates that gathered in Paris during the twenties and a testament to the risks and rewards of the writerly life.

Paris est une fête

"- Est-ce inutile de te dire que je suis désolée ? 
- Oui. 
- Ou de t'expliquer ce qui m'arrive. 
- J'aime mieux ne rien entendre. 
- Je t'aime très tendrement. 
- Oui, en voilà la preuve. 
- Je suis désolée, dit-elle, si tu ne comprends pas. 
- Je comprends. C'est bien ça qui m'ennuie. Je comprends. 
- Je sais, dit-elle, et c'est encore pire, naturellement." 

Couples à la dérive, récits de guerre, de blessures, règlements de compte, naufrages et chasses en tout genre : peu importe le sujet, les nouvelles d'Hemingway, tout en retenue et précision, appuient là où ça fait mal. Essentiel.

Cinquante mille dollars

Résumé

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