En créant Luc Leroi en 1980, il y a trente-six ans donc, Jean-C. Denis donnait vie, du même coup, à son double de papier, s'affirmant ainsi comme un des précurseurs de la bande dessinée à base autobiographique. Après Plutôt plus tard, 2016 est une nouvelle année "Luc Leroi" : voici le premier volume de la réédition de l'intégrale, qui en comptera trois.

Luc Leroi

En créant Luc Leroi il y a bientôt 40 ans, Jean-C. Denis donnait vie, du même coup, à son double de papier, s'affirmant ainsi comme un des précurseurs de la bande dessinée à base autobiographique. 

Après les deux premiers volumes d'une intégrale revisitée, voici le troisième et dernier.

Il y a un homme et une femme, mais est-ce vraiment une histoire d'amour ? On y souffre d'électrosensibilité, mais est-ce bien un récit écologique ? Il y a un chat, mais peut-on dire que c'est une histoire de chats ? Il y a des meurtres et des policiers, mais est-ce un polar pour autant ? Alors, Zone blanche, une enquête policière ? Oui, à la façon de Jean-C. Denis, singulière, sensible, intrigante, lumineuse et noire à la fois.

Zone Blanche

Etienne, détective, privé de travail et d'amour, gagne le gros lot du loto. Mais entre posséder un ticket gagnant et toucher un gros chèque, la chance a le temps de jouer les girouettes. Jean-C. Denis signe un scénario où les affres de l'amour et l'effroi de l'existence sont sous-tendus par un suspense des plus prosaïques :Etienne va-t-il devenir millionnaire ? Avec cette histoire romanesque, Dupuy et Berberian réalisent l'un de leurs chef-d'œuvre graphiques. Ainsi cet album marque la rencontre magistrale entre trois acteurs majeurs de la bande dessinée contemporaine.

Un peu avant la fortune

Dans la nature, chaque paysage possède sa propre organisation de couleurs et de formes. Même entre chien et loup, la lumière éclaire le décor aussi bien qu'une scène de crime. Ne reste plus qu'à trouver des indices et à remonter la piste de la réalité. On n'arrive jamais au bout, mais avec un peu d'attention, on découvre, en cours de route, quantité de détails intimes sur le monde et soi-même. Ces paysages possèdent aussi une dimension cachée qui ne parle plus seulement à l'oeil et à l'esprit, mais qui s'adresse directement aux sensations et aux émotions, exactement comme la musique peut le faire. Composition, harmonie, mélodie. Dans la nature, ce langage n'est pas toujours clair et compréhensible. Le dessin, l'aquarelle ou la gravure sont capables d'en traduire les grandes lignes, chacun avec son vocabulaire particulier. Le jeu consiste alors à écrire la partition des silences, des notes de couleur et des rythmes de formes. Jean-C. Denis

Bois brut & herbes folles

Les rameaux de Jéricho

Le cri des sirenes (avec un cd)

Star de la chanson et du cinéma, personnage emblématique de la lutte pour l'égalité des droits civiques aux USA, Harry Belafonte est une l'une des plus grandes stars afro-américaines. Né à Harlem, élevé en Jamaïque, il fut le principal propagateur du calypso grâce à des succès qui n'ont rien perdu de leur charme ensoleillé, à la fois délicats par leurs mélodies et enivrants par leurs rythmes qui invitent à la danse, " Banana Boat (Day-O) ", " Island in the Sun "...

Harry Belafonte - "Calypsos"

Alinéa, la douce amie de Luc Leroi, a décidé de rentrer à Tahiti. Elle a le mal du pays. Pour combler le vide de sa tristesse, Luc l'emmène au musée d'Orsay voir les toiles tahitiennes de Gauguin, dont il admire l'oeuvre. Alinéa finit par convaincre Luc de l'accompagner à Papeete. Celui-ci est accueilli dans la maison familiale de sa fiancée. Elle habite encore chez ses parents et personne ne trouve rien à redire à leur couple si ce n'est qu'il est plus pratique d'avoir un amoureux près de la maison plutôt qu'à l'autre bout du monde. Luc cependant doit rentrer à Paris. Les parents d'Alinéa lui offrent un ukulélé : il contient toutes les chansons que vous aimez, lui disent-ils. Après avoir survolé, au-dessus de l'océan Pacifique, la ligne de changement de date, Luc Leroi se retrouve à Paris, son ukulélé à la main. Dans une rue déserte, il est abordé par un homme bizarrement vêtu, couvert d'un chapeau melon. Le prenant sans doute pour un autre, l'homme le conduit, « pour la soirée du lundi », chez Paul Gauguin.

Luc Leroi

Résumé

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Critiques

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