Dribble assassin - Tueur en série chez les bleus
L'économie du care
Publié par PUF, le 07 juin 2013
64 pages
Résumé
Pour l'économiste orthodoxe du XXe siècle, le care n'a jamais existé. On ne se soucie apparemment pas de l'autre dans la théorie économique standard. La bienveillance y est exclue, l'univers sentimental prohibé, l'altruisme (pur) rarissime, la vulnérabilité déconsidérée, l'indifférence préconisée. Les individus sont décrits comme des êtres purement rationnels et autonomes à la recherche de leur intérêt personnel. Chacun applique la logique utilitariste des " peines et des plaisirs ", décrite par Jeremy Bentham, avec le souci le plus extrême de la quête du " bonheur ". Oui, en théorie, l'homo oeconomicus est égoïste, superbement calculateur, grand stratège et potentiellement immoral. Il est l'archétype du " héros " cérébral, impartial, autonome, clairvoyant, jamais ému, toujours distant. L'homme économique ne s'intéresse qu'à lui-même, nourrit des désirs égocentriques, ne s'attache qu'aux conséquences de ses actes, place la rationalité au dessus de tout et ne prend en considération ni les intentions des acteurs, ni les attentes de ses contemporains. Pour quelles raisons, par conséquent, les économistes contemporains devraient-ils désormais se soucier du care ? Science universelle, formelle et positive, abstraite et rigoureuse, esthétique, science profondément influente au niveau des politiques publiques et dominante au sein des sciences sociales, pourquoi l'économie devrait-elle s'encombrer d'une éthique du care contextuelle, intuitive, personnelle et morale ? À quoi donc servirait une économie du care ?
Plus de livres de Emmanuel Petit
Voir plusDernier tacle
Pourquoi le droit canonique ?
Pourquoi le droit canonique ?
Dernier tacle - Une enquête de la commissaire Clémentine Paccini
Dernier tacle
Dernier tacle
Economie des émotions
Critiques
Ce livre n'a pas encore de critiques
Vous avez lu ce livre ? Dites à la communauté Lenndi ce que vous en avez pensé 😎