San-antonio  entre en scene - monologue

Les clefs du pouvoir sont dans la boîte à gants

Le cahier d'absence

Meurs pas, on a du monde

Les pensées de San-Antonio

Mes funérailles étaient prévues pour dix heures, mais dès neuf heures, la maison était déjà pleine de gens. Tout le monde pleurait, ce qui me touchait beaucoup. Sur les faire-part on avait précisé " ni fleurs ni couronnes ", histoire de ne pas mettre les copains dans les frais, mais, nonobstant cette recommandation, la plupart des assistants s'annonçaient avec (les gerbes, des couronnes, des coussins d'œillets, (les croix en roses et autres joyeux présents. Oui, il faut vraiment mourir pour mesurer le degré de sa popularité. J'en étais tout ému. Mais quand j'ai vu radiner le Gros, beau comme une pissotière repeinte, dans un complet noir, avec une chemise vraiment (et très provisoirement) blanche, soutenu par Alfred le coiffeur, mon cœur m'est remonté dans le gosier.

De A jusqu'à Z...

Attention, aventure explosive !
Quand Bérurier et Pinaud s'envolent pour l'Argentine afin d'aider un ami dans la panade, on peut craindre le pire. Surtout si San-Antonio les laisse seuls.
Il paraît que quand le chat n'est pas là, les souris dansent. Les cochons aussi, croyez-nous.
On vous aurait bien expliqué comment des saucisses aux piments peuvent se transformer en arme biologique ou avec quelle baguette magique Bérurier se joue des difficultés, mais la bienséance nous en empêche...
Alors entrez vite dans le plus démesuré des San-Antonio. Mais vous êtes prévenus : âmes sensibles s'abstenir

San Antonio ; les cochons sont lâchés

" J'étais sidéré par la facilité avec laquelle on devient un assassin endurci. Je tuais sans hésiter, sans ressentir la moindre émotion. Kaput ! Tu parles, je le justifiais amplement ce surnom que des gars m'avaient collé ! "Un tueur raconte à la première personne du singulier l'épopée sanglante d'un criminel sans envergure devenu tueur.
 Un tueur élégant comme on n'en fait plus, ne succombant à rien si ce n'est au charme vénéneux des femmes et qui, les yeux voilés de rouge et la mort dans la peau, finit par attendrir sa proie à commencer par nous, lecteurs.
 Kaput, c'est l'odyssée de ce tueur vers la pente fatale du crime.
 C'est aussi une pièce majeure sur le chemin de Frédéric Dard vers la reconnaissance littéraire et populaire qui est la sienne aujourd'hui.
 Qualifiés de " mémoires du désespoir " par son auteur à l'époque de leur publication dans les années 1950, les textes originaux des Kaput sont désormais réunis dans ce livre sous le titre 
Un tueur.

Un tueur

Des nuits comme celle-là, je vous jure...Y a qu'à Paname qu'on en rencontre ! Et encore, faut attendre minuit. Pourtant, ça démarrait plutôt pas mal. Moi, vous me connaissez ? Je me voyais déjà plonger dans les transports en commun en compagnie de la môme Rébecca... Je lui mijotais un programme de gala, avec une cargaison de frissons tous plus voluptueux les uns que les autres. Remarquez, des frissons y en a eu au cours de cette sacrée nuit ! Et pas qu'un peu ! Seulement, ça n'était pas ceux que j'escomptais. Lorsqu'il s'est mis à pleuvoir de la viande froide, j'ai drôlement regretté d'être sorti sans pébroque.Heureusement que Berthe Bérurier m'accompagnait. Parce qu'avec une Jeanne d'arc de deux tonnes, vous me direz ce que vous voudrez mais on se sent moins seul.

San-antonio entre en scene - monologue

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