Les enquetes du commissaire bouclard

Romancier, novelliste, scénariste, auteur « jeunesse » ou « polar », Alain Demouzon a publié une trentaine de livres. En 1992, la Société des Gens de Lettres de France lui a attribué le Prix Paul Féval de Littérature Populaire pour l'ensemble de son Suvre.

Melchior t.1

Après la mort d'un jeune en garde à vue, il n'est plus temps pour le commissaire principal Jean-François Melchior de penser à sa carrière. Sa mission ? Assurer le quotidien. Et rendre le petit service qu'on lui a demandé en haut lieu : mener une discrète enquête sur une certaine Béatrice Fantin. Or celle-ci demeure introuvable. Pire, un détective privé chargé de la surveiller est retrouvé mort. Aux détours de l'enquête, resurgissent alors beaucoup d'anciennes connaissances. Beaucoup trop. Car les vieux routiers comme Melchior le savent bien : dans ce métier, les coïncidences n'existent pas...

Melchior en automne

Je fis la connaissance de Christophorine par un de ces matins de printemps où tout peut devenir possible. Un soleil voilé de brume flottait en lambeaux à travers les arbres encore maigres de feuilles, l'herbe du parc collait à la terre lourde et grise de l'hiver, et les oiseaux faisaient semblant de ne plus être tristes. Pourtant, l'air sentait le neuf, et les coeurs battaient fort... Je veux dire : mon coeur. Et celui de Christophorine. Bien sûr, à ce moment-là, j'ignorais qu'elle serait bientôt ma femme. Elle m'avait offert un sourire, presque un rire, en secouant en arrière ses boucles blondes un peu démodées. Sa bouche était rouge comme celle d'une poupée et ses dents avaient des reflets de perle. À ce moment-là, bien sûr, je ne songeais pas encore à la tuer.

Mes crimes imparfaits

Un jour, on a dix ans, on  quitte précipitamment la ville, on se sépare d?une mère qui  veut refaire sa vie, on découvre une grand-mère de nulle part. Il y a un secret dans cette famille où plus rien ne tourne rond. Il y a une dette à payer, des créanciers à éloigner, tout un village à rembarrer, une mère à reconquérir, et, si possible, un père à sortir de l?enfer. 
Hémeline, petite fille d?aujourd?hui, rêveuse et entreprenante, nous raconte ce printemps décisif où la famille Contadour dut se réfugier dans cette ferme isolée, en lisière d?une forêt inquiétante. Comment elle se laissa prendre aux sortilèges des grands bois, dut vaincre la peur et, surtout, gagner l?amitié de l?étrange Griffadou, oiseau de nuit dont la légende fait l?incarnation d?un prince assassiné, gardien du trésor?
Ce trésor que la jeune Hémeline finira par trouver est non seulement celui de la vérité sur la mort du grand-père, mais surtout celui du bonheur de grandir en dialoguant avec la nature et les hommes, aussi sauvages soient-ils.

Le griffadou

Un clochard mort dans la rue. Ici, dans ce vieux quartier du 13éme arrondissement, c'est fréquent. Les riverains ont l'habitude. Les policiers aussi.Mais pas Augustin Lorenzaccio. Derrière cette mort banale, l'inspecteur flaire un secret. Un terrible secret.Alors lentement, patiemment il questionne, interroge, fouille le passé de cet inconnu qu'on avait surnommé "Bébé". Et trouve. Trouve que l'homme décédé, là, en pleine rue était le fils d'un industriel riche et influent.Tellement influent qu'il semble prêt à tout pour étouffer le scandale. Peut-être même à tuer le petit flic trop curieux...

Château des rentiers

Alain Demouzon. Tome 2

Quand un détective fauché s'ennuie dans le Paris désert du mois d'août et qu'une jolie créature l'appelle à l'aide, il ne dit pas non, n'est-ce-pas ?Et voici Nicolas Placard à Lyon, puisque c'est dans cette ville que Gisèle - la jolie créature - a perdu la trace de son ex-mari... et la respectable pension alimentaire qu'il lui versait.Dans le labyrinthe lyonnais, de traboule en traboule, Placard va pénétrer dans des lieux bien suspects : une agence immobilière dont le patron ment comme il respire, un club privé et dansant, où l'on ne danse guère... Jusqu'à ce que trois truands armés, sans doute agacés par ce ''privé'' trop curieux, tentent de lui barrer la route.Un coup qui pourrait bien être pourri, non? et ça commence à peine.

Un coup pourri

Fontenay, quartier des Bas-Ormeaux. Les tours ont remplacé les pavillons décrépis, mais la misère est toujours là. La violence, les faits divers tristement banals, la banlieue qui s'embrase toutes les nuits : Jean-François Melchior, commissaire principal, voit sa ville sombrer peu à peu. Et c'est lui qui est chargé d'y faire régner un semblant d'ordre... En ce moment, un de ses collègues et amis se débat entre la vie et la mort. Pour découvrir son assaillant dans ces conditions, il faudrait avoir les nerfs sacrément solides. Et c'est d'abord contre lui-même que Melchior va devoir se battre pour mener son enquête la plus personnelle.

Melchior et les innocents

Quand on s'achemine solitairement vers la cinquantaine après avoir raté pas mal de choses dans sa vie, peut-on encore croire à l'aventure oe. Robert Flécheux ne se pose même pas la question. Être détective privé dans une petite ville de province n'a rien de très palpitant : filer des femmes adultères ou des maris légers, questionner des concierges et des patrons de café, corrompre (ô combien petitement !) des livreurs et des boniches, et taper des lettres idiotes avec deux doigts ! 


Une vieille dame lui propose une affaire « exceptionnelle » : est-ce le décor étrange de la maison délabrée de la vieille dame, ou bien la personnalité indécise et mouvante d'une jeune fille disparue dans les bas-fonds du cinéma « parallèle », qui le mène peu à peu plus loin qu'il ne veut aller ? Envoûté, fasciné, happé par des forces occultes, Robert Flécheux va prendre des risques de plus en plus grands et rencontrer des personnages de plus en plus inquiétants. Que découvrira-t-il au point de non-retour de cette descente aux enfers oe


Avec Mouche, Demouzon inaugure dans Fayard Noir la réédition des plus « classiques » de ses romans « policiers ». Pas n'importe quels romans policiers. Ceux de Demouzon, tout en respectant les lois du genre - efficacité, mystère - savent créer l'atmosphère qui convient au développement impitoyablement réglé de l'intrigue. Ils entraînent le lecteur dans des milieux mal connus où évoluent des personnages souvent peu recommandables.

Mouche

Deux adolescents découvrent dans un bois le corps inanimé d'une jeune fille nue. Ce qu'ils font de cette chair livrée à leur émoi demeure le secret de leur dernier été d'innocence. Toute leur existence sera déterminée par cette scène primitive. Chacune de ces onze histoires d'amour, qui dessinent le puzzle d'un roman mystérieux, offre un point de vue différent, à un autre moment de la vie et dans d'autres lieux, sur ce même épisode mêlant les traumatismes de la guerre, l'imaginaire du désir et l'aventure des sentiments. Toutes ces vies de Natacha, qui sont autant de fugues sur un même thème, sondent l'énigme d'une vérité qui se dérobe.

Toutes les vies de Natacha

les chevaliers sans nom

Lorsque Melchior retrouve Florence, autrefois épouse de son collègue Marc Yverneau dont on vient de retrouver les restes carbonisés dans le métro londonien, son passé le rattrape. La jolie veuve charge l'enquêteur de chercher la vérité sur cette mort mystérieuse qui semble liée à une vieille affaire : l'enlèvement du petit Kevin Petrini, du temps où Melchior n'était que commissaire débutant, et Florence, une jeune mariée malheureuse. Qu'était-il réellement arrivé vingt-cinq ans plus tôt, dans la ferme lugubre où l'enfant était séquestré ? Poursuivant les ombres de son passé, Melchior va démonter peu à peu les rouages d'une véritable machination. Mais surtout, il tentera de reconstruire sa vie avec Florence, désir de jeunesse et dernier amour.

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