C'est le jour du concours de pêche. Le commissaire Gassin est venu tôt sur la berge, tout frétillant, en chapeau de soleil et bottes de caoutchouc, bien décidé à réaliser de belles prises. Pourquoi faut-il qu'un cadavre insolite, flottant entre deux eaux, vienne lui gâcher son jour de repos ? La désinvolture n'est plus de mise quand les drames se succèdent. Quel est donc le douloureux secret de la petite Julie ?. Les « gens du château » se réfugient dans d'inacceptables attitudes. Pêcheurs locaux et braconniers prennent la tangente. Des lettres anonymes circulent. Le commissaire n'y comprend rien! Il a beau rechigner, il lui faut mener vaille que vaille cette enquête, au sein d'une population déroutante, et dans l'espérance déçue de retrouver bientôt ses chères cannes à pêche. Fichu dimanche !

La peche au vif

« Je viens d'avoir quarante ans, mais ça ne va pas durer. J'ai décidé d'écrire à plein temps, n'importe où avec une fenêtre. On n'est pas là pour rigoler. La littérature, c'est sérieux, pathétique et déchirant. Mais Van Bluff, mon éditeur, a de plus grandes ambitions pour moi. Le contrat qu'il vient de m'obtenir est commandité en sous-main par le Syndicat. Des gens qui ne rigolent pas, très pathétiques et déchirés par les révélations d'une thèse prouvant que A la Recherche du temps perdu n'est qu'un vulgaire apocryphe. De quoi inquiéter les milieux de l'édition française ! Le montant de l'à-valoir m'a été remis sous la table, en petites coupures usagées, au cours d'un déjeuner chez Lipp. J'ai aussi reçu une boîte à chaussures dans laquelle somnole un lourd automatique à la crosse froide et métallique. Mon travail est simple : descendre un confrère. Tous les écrivains savent faire ça. »

N'importe où avec une fenêtre

Une bonne ville comme tant d'autres, cette Jérusalem du désert : on vient de massacrer toute la famille de l'ancien chef de la police ! Les ghettos se soulèvent et, pour couronner le tout, les Indiens reprennent le sentier de la guerre.La seule piste de César Macdo, commissaire intérimaire, c'est un drôle de livre qui a déjà eu le temps d'imprimer l'histoire avant qu'elle ne soit finie...

Dernière station avant Jérusalem

Au placard le spleen et la grisaille du commissariat de Fontenay-Central. Oubliés les meurtres crapuleux et autres faits divers de banlieue. Récemment démis de ses fonctions, le singulier commissaire Melchior s'en est allé soigner ses plaies chez sa cousine, en bord de mer. Un petit paradis sur terre au sein duquel il va, malgré lui, devoir reprendre du service. Motif ? L'assassinat, sept ans auparavant, de Mariette Pontel, jeune femme découverte étranglée dans un blockhaus à l'abandon. Un mystère que Melchior, en bon samaritain, se fait la promesse d'élucider. Au risque de se mettre personnellement en danger. Car le meurtrier est loin d'avoir exprimé ses dernières volontés...

La promesse de Melchior

Un vieil homme tranquille passe, cet été-là, de bien curieuses vacances. On le voit à New York, à Poughkeepsie, à Las Vegas, à Goodsprings. puis à Houdan, dans les Yvelines. Quel étrange itinéraire suit-il ? Le voici en Autriche, à deux pas de la frontière tchécoslovaque. Des cadavres jalonnent sa route. Un trio inhabituel débarque Roissy-Charles-de-Gaulle : un ancien caïd de la maffia new-yorkaise, un marchand de « chili con carne » de Williamsburg, un jeune Portoricain peu loquace. Que viennent-ils chercher à Paris ? 


La PJ de Versailles enquête sur un meurtre mystérieux. Le commissaire et son jeune inspecteur-stagiaire sont sur une piste. séduisante. 


Après Mouche, Le Premier-Né d'Égypte est le deuxième des romans « policiers » de Demouzon, réédités dans Fayard Noir - mais il ne s'agit pas de n'importe quels romans policiers. Ceux de Demouzon, tout en respectant les lois du genre - efficacité, mystère - savent créer l'atmosphère qui convient au développement impitoyablement réglé de l'intrigue. Ils entraînent le lecteur dans des milieux mal connus où évoluent des personnages souvent peu recommandables.

Le premier-ne d'egypte

Les cinquante-six chroniques et articles rassemblés dans ce livre sont comme autant de pièces à conviction qui dessinent à leur façon l'histoire et la sensibilité du roman policier des vingt dernières années du XXe siècle. Entre Les Balades de Walker Flaning et les Leçons de ténèbres, il est facile de mesurer l'évolution du paysage. Ce recueil de textes sur le polar constitue donc, à sa façon, un essai sur la littérature policière. Essai que l'on mesure comme le témoignage d'une « sensibilité d'époque », à travers une sorte d'éphéméride de cette histoire du polar alors en train de se faire.

Lecons de tenebres

Luis sort de prison. Il a dix-huit ans. Il se sait innocent. D'autres le veulent coupable. Le dernier train est parti et les copains ne sont pas au rendez-vous ; les copines non plus. Que se passe-t-il ? Des inconnus masqués surgissent, frappent et disparaissent. Au loin, une nuit d'émeute embrase la ville du retour. On retrouve le couteau de Luis planté dans le ventre d'un policier. Luis n'a d'autre possibilité que la fuite et l'errance, mais sans renoncer à sauver sa peau en démasquant lui-même le meurtrier. Un vieux copain journaliste va l'aider à découvrir la bouleversante vérité. Et puis, il y aussi les amis, les fidèles et les traîtres. Sans parler des jeunes filles douces qui peuvent se muer en ennemies acharnées. La nuit sera longue. Et le retour, périlleux.

Le retour de luis

fontenay, quartier des bas-ormeaux.
 les tours ont remplacé les pavillons décrépis, mais la misère est toujours là. la violence, les faits divers tristement banals, la banlieue qui s'embrase toutes les nuits : jean-françois melchior, commissaire principal, voit sa ville sombrer peu à peu. et c'est lui qui est chargé d'y faire régner un semblant d'ordre... en ce moment, un de ses collègues et amis se débat entre la vie et la mort. pour découvrir son assaillant dans ces conditions, il faudrait avoir les nerfs sacrément solides.
 et c'est d'abord contre lui-même que melchior va devoir se battre pour mener son enquête la plus personnelle.

Melchior et les innocents

Mauvais temps sur le port, mauvaise mine chez les filles. Hambourg nous fait son cinéma couleur crachin. On peut tuer pour moins que ça et rêver bien trop tard à des histoires d'amour qui finissent toujours mal. Cinq promenades au fil de l'eau, entre bateaux, marins et voyageurs sans bagage..

Hambourg

Alain Demouzon. Tome 1

Claquements de portes et grincements de fenêtres. De la cave, trop sinistre pour être honnête, au grenier, d'où les souvenirs ne demandent surtout pas à ressurgir, les vieilles pierres ont de la mémoire... et mille et une choses à raconter. Tendez bien l'oreille ; dans un chuchotis, la maison aux secrets vous invite à gravir quelques marches, jusqu'à sa porte. Voilà, vous y êtes... Ne restez donc pas sur le perron, entrez ! Dix histoires entre noir et mystère, inspirées par une photographie. Dix histoires saisissantes ! La Noiraude est le fonds spécialisé de nouvelles noires et policières francophones de la médiathèque de l'Ic (Pordic, Côtes d'Armor) actuellement constitué de plus de 3 000 nouvelles. La Fureur du Noir est une association qui organise chaque année fin novembre, à Lamballe (Côtes d'Armor), le festival Noir sur la ville. Tous les ans ces deux activistes du polar unissent leurs forces pour organiser un concours dont les cinq premiers lauréats sont publiés avec cinq auteurs reconnus de la littérature noire. " A saisir ! " est le sixième recueil issu du concours La Noiraude/Noir sur la ville.

A Saisir !

Tous les lecteurs rêvent de la jolie blonde à moitié nue qui vient crier au secours au milieu de la nuit en tambourinant à leur porte. Surtout quand on est célibataire morose et, par dessus le marché, détective privé voué aux filatures minables. 


L'ennui, avec Gisèle, c'est qu'elle n'était pas blonde. Elle ne criait pas non plus. Et, quant à la grande scène de séduction, c'était sans doute prévu, mais pour plus tard. La petite histoire qu'elle me raconta n'était pas très palpitante : son ex-mari avait disparu sans lui laisser d'autre adresse. Ça n'était pas lui qu'elle voulait revoir, mais les mois de pension alimentaire qu'il lui devait. Elle avait besoin de l'argent pour élever son môme. Touchant, non ? Ce qui l'était moins, c'était la perspective d'aller s'occuper de tout cela dans la bonne ville de Lyon. Mais, tout de même, qui aurait pu deviner, à ce moment-là, qu'elle était en train de me mettre sur un coup pourri oe


Après Mouche et Le Premier-Né d'Égypte,  Un coup pourri est le troisième des romans « policiers » de Demouzon, réédités dans Fayard Noir - mais il ne s'agit pas de n'importe quels romans policiers. Ceux de Demouzon, tout en respectant les lois du genre - efficacité, mystère - savent créer l'atmosphère qui convient au développement impitoyablement réglé de l'intrigue. Ils entraînent le lecteur dans des milieux mal connus où évoluent des personnages souvent peu recommandables.

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