Quels sont les grands principes du protestantisme ? L'Ecriture seule comme norme de la foi, la foi seule comme réponse de l'homme à la grâce de Dieu, la grâce seule pour exprimer le pardon que Dieu accorde sans condition préalable, le salut entièrement gratuit pour tous ceux qui l'acceptent.

L'auteur fait comprendre dans un style simple et clair comment s'articule l'affirmation de ces grands principes avec les événements qui les ont suscités. Il nous dit aussi leur actualité. « Pour ma part, je suis convaincu que les principes du protestantisme n'ont rien perdu de leur vigueur et de leur vérité. Leur pertinence, leur force, leur profondeur s'imposent à moi. Ils me paraissent plus actuels et nécessaires que jamais. » André Gounelle. 

André Gounelle est pasteur de l'Eglise protestante unie de France. Il a enseigné la théologie systématique à l'Institut protestant de théologie, Faculté de Montpellier.

Les grands principes du protestantisme

« Pour moi, Dieu est avant tout une présence. Cette présence m'accompagne, m'habite, m'anime; elle me bouscule et m'apaise; elle m'apporte en même temps réconfort et exigence. Je la sens avec plus ou moins d'intensité selon les temps. À certains moments, elle a une grande force, à d'autres elle semble s'éclipser presque jusqu'à s'évanouir, mais en fin de compte, elle demeure. [...] Comme toute expérience, cette présence sollicite la pensée; elle demande à être cernée, analysée, sccrutée, évaluée et comprise aussi rigoureusement que possible. Dieu est donc aussi pour moi objet de travail et de réflexion, et cette réflexion vien tnourrir, enrichir, pardois modifier l'exprérience qui l'a suscitée. » (A.Gounelle)

Dieu encore et toujours

Paul Tillich (1886-1965) est un théologien de grande envergure. André Gounelle qui connaît bien son oeuvre en donne une présentation à la fois accessible et rigoureuse en six grands thèmes : la démarche théologique ; Dieu ; l'homme ; Jésus le Christ ; la religion ; l'histoire. Tillich analyse et redéfinit les notions fondamentales du christianisme ; ses approches originales et profondes ouvrent des perspectives fécondes sur les questions que se posent aussi bien les croyants que les incroyants. Il s'agit d'une introduction qui permet au lecteur de découvrir une pensée riche et complexe. Un ouvrage facile à lire et stimulant.

Paul Tillich - Une foi réfléchie

Dans la cité - Réflexions d'un croyant

La religion est-elle une superstition ? Le judaïsme, l'islam et le christianisme, est-ce vraiment tout autre chose que l'astrologie ou l'occultisme ? Où passe la frontière entre la foi et la superstition ? Alain Houziaux souhaite que les religions éduquent la superstition naturelle au lieu de la rejeter. Philippe Gaudin examine la position des textes bibliques par rapport aux pratiques magiques. Michel Serfaty réfute toute implication de l'irrationnel dans le judaïsme. Pour André Gounelle, il est vain d'imaginer une religion totalement indemne de croyances plus ou moins superstitieuses. Cependant, il faut relativiser l'importance des dogmes, des doctrines et des rites et ne pas confondre Dieu avec ce que les hommes disent de lui.

La religion est-elle une superstition ?

Penser la foi - Pour un libéralisme évangélique

Le pays des morts a toujours fasciné les vivants. Qu'arrive-t-il aux défunts, sont-ils précipités dans le néant, ou le décès ouvre-t-il une autre forme d'existence ? S'il y a une vie après la mort, comment se la représenter ? Parler de l'au-delà paraît une entreprise bien difficile et hasardeuse. Beaucoup cependant la tentent, et les publications sur ce sujet se multiplient, se fondant souvent sur des expériences mystérieuses, faisant appel à l'enseignements des grandes religions, essayant d'apporter quelques lumières naturelles ou surnaturelles. Ainsi, on constate la permanence d'une inquiétude et d'une angoisse : qu'advient-il aux êtres chers qui m'ont quitté ; que m'arrivera-t-il ? En même temps, on a le sentiment que si la préoccupation de l'après-vie continue à travailler les êtres humains, ce que les religions en disent leur apparaît de moins en moins crédible. Ce livre, écrit par deux professeurs de théologie, spécialisés l'un en dogmatique, l'autre en Nouveau Testament, se veut utile et modeste. Il ne prétend pas fournir des réponses définitives. Il espère contribuer à une recherche nécessaire. La première partie (due à A. Gounelle) examine les diverses représentations de l'au-delà que l'on trouve dans le christianisme : on y a vu un lieu différent de la terre (le paradis ou l'enfer), un temps autre que le nôtre (le " royaume " à venir à la fin de l'histoire), une existence d'une certaine qualité, la reprise de ce que nous sommes dans l'être de Dieu. La seconde partie (écrite par F. Vouga) analyse les grands textes de Paul et montre que l'apôtre se sert de divers langages (celui de l'apocalyptique juive comme celui de l'hermétisme grec) pour parler de la vie éternelle que nous donne le Christ. Cette double étude achemine vers des conclusions qui essaient de faire le point. Ce livre voudrait apporter des éléments de réflexion à tous ceux, prêtres, pasteurs et laïcs, qui ont à présider des services funèbres, et à tous ceux qui s'interrogent sur l'au-delà.

Après la mort qu'y a-t-il ?

L'invention de la liberté de conscience est le signe de notre entrée dans la modernité ; elle marque une mutation de notre culture. Or, elle est, depuis toujours, abandonnée à l'instrumentalisation de l'Église catholique qui l'assimile à la liberté de religion et en pervertit le sens, tandis que, sous la pression de l'islam fondamentaliste ou du judaïsme orthodoxe, un certain nombre la sacrifient. De ce constat est née l'idée d'un ouvrage collectif qui soit rédigé dans une perspective humaniste.

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