Cathédrales, églises et basiliques ont façonné les paysages des villes et des campagnes dans toute l'Europe. Elles traduisaient, dans leurs formes architecturales, l'aspiration des âmes à la transcendance et la ferveur des fidèles. LES CHEMINS DE LA GRÂCE conduira le lecteur d'un bout à l'autre du continent à la découverte des plus beaux sanctuaires. Les photographies d'Achim Bednorz sont autant d'hommages à la splendeur des édifices, au talent des artisans qui les ont bâtis et à l'ardeur mystique qui a contribué à leur construction. Au fil des douze chapitres, l'ouvrage présente chaque lieu de culte, son architecture et les trésors artistiques qu'il renferme. L'auteure retrace l'histoire des édifices et leur rôle dans la spiritualité européenne. Ce livre ravira les amateurs d'architecture sacrée comme les voyageurs en quête de ressourcements. 400 pages, 26 x 36 cm, 500 illustrations en quadrichromie, ouvrage relié sous jaquette, avec un ruban marque page.

Les Chemins de la Grâce - Les plus belles églises et cathédrales d'Europe

Théorie de l'architecture - De la Renaissance à nos jours

L'art baroque émeut et polarise. Il y a quelques années encore, on le jugeait pompeux, le plus souvent totalement incompréhensible, voire grotesque. Depuis, la vision de la période baroque a changé : on a compris la complexité de la culture baroque et prit la mesure des nombreuses découvertes et expériences que nous lui devons. L'époque baroque semble presque annonciatrice de la mondialisation : l'Eglise catholique et les puissances européennes essayaient alors d'explorer et de dominer les quatre continents connus à l'époque, leur curiosité était aussi illimitée que leur soif de pouvoir. Missionnaires, commerçants et chercheurs parcouraient les mers et les terres ; tout ce qu'ils voyaient et collectionnaient suscitait l'émerveillement, fut exposé, échangé et offert en cadeau. Les sciences physiques et naturelles mais aussi la technique firent d'énormes progrès. Le monde que l'on pensait ne pouvoir appréhender que dans sa globalité était vu comme une oeuvre d'art. Les précieux globes, sphères célestes et planétaires renseignaient sur la vision du monde et la clairvoyance de leurs propriétaires. Les cabinets d'art et de curiosités avec leurs collections bien rangées de Naturalia et d'Artificialia étaient à l'image de la construction du monde. Les cycles iconographiques ne se lassaient pas de célébrer la domination de leur prince à travers les continents avec toutes leurs créatures étranges. Les arts remplissaient à ce titre un double rôle : ils servaient à impressionner, voire éblouir les sujets mais aussi à "transporter" des contenus idéologiques. Ils constituaient les décors du théâtre et créaient l'illusion d'un monde parfaitement ordonné. La métaphore du "grand théâtre du monde" file sur l'ensemble de l'époque baroque avec toutes ses contradictions. Seule la pièce de théâtre offrait un certain appui : la mise en scène personnelle des souverains baroques, qu'ils soient papes ou rois, faisait partie de leur programme politique. Le cérémoniel tout-puissant, c'est-à-dire les didascalies de ce "grand théâtre du monde", se fit le reflet d'un ordre supérieur.

Baroque - Theatrum Mundi, Le monde comme oeuvre d'art

La Catalogne, région d'Espagne dynamique et fière de son identité, compte parmi les destinations de prédilection en Europe. Cette terre de contrastes puise son charme particulier dans ses paradoxes mêmes : mer et montagnes imprègnent son paysage et sa civilisation uniques. Les majestueuses Pyrénées au nord et le vaste delta de l'Ebre au sud offrent un cadre grandiose à la région, dont le flanc oriental s'ouvre tout entier sur la Méditerranée. Ici, aux falaises et baies de la Costa Brava succèdent les plages de sable de la Costa Daurada. Barcelone, sa capitale, ne se contente pas de marier les contrastes hérités de la nature ; au fil de son histoire bimillénaire, cette ville portuaire a connu grandeur et décadence. Elle est parvenue à en tirer une synthèse fascinante : anarchique et disciplinée, fidèle à la tradition et avant-gardiste, catalane et cosmopolite, elle s'est vu attribuer le surnom de " ville des prodiges ". De plus, elle recèle des trésors architecturaux. Des impressionnants témoignages de l'architecture médiévale dans le Barri Gàtic, en passant par l'Eixample - ce vaste quartier du XIXe siècle venu agrandir la ville et qui s'orne des somptueuses constructions modernistes des architectes catalans Lluis Domènech i Montaner, Josep Puig i Cadafalch et Antoni Gaudi -, jusqu'à sa nouvelle parure architectonique, déployée à la mort de Franco et dans le sillage des jeux Olympiques de 1992, Barcelone offre une large palette architecturale. Les musées de Barcelone exposent la richesse de l'art catalan et international. Seule leur nature même sépare les œuvres austères et presque archaïques de l'art roman, retirées des églises pyrénéennes pour être rassemblées ici, de l'art appliqué du modernisme, l'Art nouveau catalan, et des langages imagés de Salvador Dali, Joan Miro et Antoni Tapiès ; en effet, Barcelone offre aux amateurs d'art une infinité d'impressions variées, et ce, dans un espace relativement étroit. Abstraction faite des vastes collections, des artistes tels que Pablo Picasso, Joan Miro et Antoni Tapiès se sont vu consacrer leur propre musée. En revanche, pour découvrir le monde de Salvador Dali, il faut se rendre à Figueres, sa ville natale, à Port Lligat et à Pùbol. Les nombreux cloîtres et cures de l'arrière-pays catalan seront le cadre d'une rencontre impressionnante avec le Moyen Age et l'occasion d'une promenade sur les merveilleuses routes des régions viticoles et montagneuses de la Catalogne espagnole ainsi que du Roussillon, partie française de la Catalogne, qui lui était autrefois rattachée.

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