Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Henri Courteault (1869-1937)

Sur un couronnement de la Vierge provenant de la Case-Dieu

Guillaume Pérès est né - a priori - en 1420, à Condom, d'une très vieille et très noble famille. Après une brillante carrière à Rome, le prélat devint, à un peu plus de quarante ans, professeur à la prestigieuse Université de Bologne, l'une des plus célèbres de l'Europe à l'époque. Mais les documents font défaut, et l'on sait qu'il fut ensuite nommé auditeur de rote, une fonction qu'il occupa pendant vingt-quatre ans. Le tribunal de la Rote, juridiction de première instance et d'appel (principalement en matière bénéficiale), faisait alors l'admiration de la chrétienté. Voici donc l'histoire de Guillaume Pérès, brossée par Charles Samaran et suivie de son Oraison funèbre (texte latin et traduction) par Raffaello Brandolini.

Un Français à Rome au XVe siècle : Guillaume Pérès, condomois, auditeur de rote (1420 ?-1500) - Suivi, en appendice, de Oraison funèbre de Guillaume Pérès par Raphaël Brandolini (texte et traduction)

D'Armagnac est un nom gascon souvent entendu dans les pages de l'histoire de France. Isabelle naquit aux environs de 1430, et était la dernière fille du comte Jean IV d'Armagnac ; suivant la coutume fort répandue à cette époque, elle fut baptisée du nom de sa mère, Isabelle, fille de Charles III, roi de Navarre. Dans ce livre, extrait de la Revue des Hautes-Pyrénées, Charles Samaran nous raconte le destin tragique de celle qui fut rapidement victime des agissements de son frère Jean, vicomte de Lomagne...

Isabelle d'Armagnac - Dame des Quatre-Vallées

Composée de cinq livres, l'Histoire de Charles VII a été écrite par Thomas Basin après la mort du roi, pendant le règne de son fils Louis XI, certainement dans les années 1471-1472. Il ne s'agit ici ni d'une histoire officielle, ni d'un recueil de note annalistiques prises au jour le jour. Familier des historiens de Rome, Basin a eu l'ambition d'écrire l'histoire à la manière antique, et d'être, sinon le Tite-Live, du moins le Salluste ou le Suétone de son temps. Il ne se contente pas de raconter les faits ; il en dégage l'enseignement moral et politique, il veut que l'histoire soit une école et qu'elle serve d'exemple aux générations. Thomas Basin a connu de près Charles VII, il a vécu par lui et par les siens nombre d'années de l'occupation anglaise, il a eu en main toutes les pièces du procès de Jeanne d'Arc et les a étudiées de très près. Il a pris, comme évêque de Lisieux, une part personnelle importante au recouvrement de la Normandie et, sur ce qu'il n'a pas vu lui-même, il a pu se documenter plus facilement et plus sûrement que beaucoup d'autres, si bien que les chapitres sur l'occupation anglaise en Normandie et sur la vie du menu peuple à cette époque sont parmi les plus vivants et les plus dignes de foi. Cependant, d'autres chapitres relèvent davantage d'un mélange de souvenirs personnels, de renseignements de première main, d'utilisation plus ou moins libre de chroniques et de documents d'archives, de relations écrites et de correspondances personnelles. Ecrivant loin de France, Basin était mal placé pour contrôler et compléter la qualité inégale de sa documentation. De là, sans doute, certains anachronismes ou lacunes.

Histoire De Charles Vii. 2, 1445-1450

Les étudiants de l'Université de Cahors à la fin du XVe siècle

L'Histoire et ses méthodes

On a donné, longtemps, le nom de « Temps des troubles » à la période de guerres civiles qui marque, en France, la deuxième moitié du seizième siècle. Au début de 1561, dans l'Agenais, le Condomois, l'Armagnac, des bandes armées s'attaquent aux églises, brisent les images, donnent la chasse aux prêtres et aux seigneurs, considérés comme des piliers particulièrement solides des partis catholique et conservateur. Ne trouvant pas, dans les registres, tout ce que les historiens gascons auraient intérêt à connaître pour cette période, Charles Samaran a fondé ses recherches, notamment, sur les lettres de rémission trouvées dans les registres de la Chancellerie de France...

En Armagnac, au temps des "troubles" (1561 et 1567)

Charles Samaran a en grande partie écrit ce livre pour les lecteurs des Trois Mousquetaires. A la plupart d'entre eux, il apprenait la vie réelle du héros d'Alexandre Dumas. Et quelle vie ! Grâce à son exceptionnelle érudition, il a réussi à démêler le vrai du faux, partant à la recherche de son héros dans les archives, un univers qui lui était familier, rectifiant la chronologie quelque peu fantaisiste voulue par le romancier et si, en certains cas, les textes restent muets, il ne dédaigne pas de donner la parole au romancier. Rien d'ordinaire, ni de banal dans la vie du vrai d'Artagnan, mais bien au contraire, du panache et de la gloire ! Jeune cadet de Gascogne, né à Lupiac (Gers), au temps du roi Louis XIII, prêt à défendre son honneur et celui de son roi à la pointe de sa rapière, homme de confiance de Mazarin, d'Anne d'Autriche, de Louis XIV qui n'hésitaient pas à le charger des missions les plus délicates, capitaine-lieutenant de la première compagnie des mousquetaires à cheval de la garde du roi, homme de guerre ayant pris part aux principales campagnes de son temps, jusqu'à sa mort glorieuse au siège de Maastricht, le 25 juin 1673, Charles de Batz de Castelmore d'Artagnan n'a rien à envier à son double de légende...

Petite histoire de d’Artagnan

Charles Samaran a en grande partie écrit ce livre pour les lecteurs des Trois Mousquetaires. À la plupart d'entre eux, il apprenait la vie réelle du héros d'Alexandre Dumas. Et quelle vie ! 

Grâce à son exceptionnelle érudition, il a réussi à démêler le vrai du faux, partant à la recherche de son héros dans les archives, un univers qui lui était familier, rectifiant la chronologie quelque peu fantaisiste voulue par le romancier, et si, en certains cas, les textes restent muets, il ne dédaigne pas de donner la parole au romancier. 

Rien d'ordinaire, ni de banal dans la vie du vrai d'Artagnan, mais bien au contraire, du panache et de la gloire ! Jeune cadet de Gascogne, né à Lupiac (Gers), au temps du roi Louis XIII, prêt à défendre son honneur et celui de son roi à la pointe de sa rapière, homme de confiance de Mazarin, d'Anne d'Autriche, de Louis XIV, qui n'hésitaient pas à le charger des missions les plus délicates, capitaine-lieutenant de la première compagnie des mousquetaires à cheval de la garde du roi, homme de guerre ayant pris part aux principales campagnes de son temps, jusqu'à sa mort glorieuse au siège de Maastricht, le 25 juin 1673, Charles de Batz de Castelmore d'Artagnan n'a rien à envier à son double de légende.

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