L'Histoire et ses méthodes

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Le Gers dans les "Rôles gascons"

Les comptes consulaires de Montréal en Condomois 1458-1498

Les étudiants de l'Université de Cahors à la fin du XVe siècle

Guillaume Pérès est né - a priori - en 1420, à Condom, d'une très vieille et très noble famille. Après une brillante carrière à Rome, le prélat devint, à un peu plus de quarante ans, professeur à la prestigieuse Université de Bologne, l'une des plus célèbres de l'Europe à l'époque. Mais les documents font défaut, et l'on sait qu'il fut ensuite nommé auditeur de rote, une fonction qu'il occupa pendant vingt-quatre ans. Le tribunal de la Rote, juridiction de première instance et d'appel (principalement en matière bénéficiale), faisait alors l'admiration de la chrétienté. Voici donc l'histoire de Guillaume Pérès, brossée par Charles Samaran et suivie de son Oraison funèbre (texte latin et traduction) par Raffaello Brandolini.

Un Français à Rome au XVe siècle : Guillaume Pérès, condomois, auditeur de rote (1420 ?-1500) - Suivi, en appendice, de Oraison funèbre de Guillaume Pérès par Raphaël Brandolini (texte et traduction)

Henri Courteault (1869-1937)

Sur un couronnement de la Vierge provenant de la Case-Dieu

Composée de cinq livres, l'Histoire de Charles VII a été écrite par Thomas Basin après la mort du roi, pendant le règne de son fils Louis XI, certainement dans les années 1471-1472. Il ne s'agit ici ni d'une histoire officielle, ni d'un recueil de note annalistiques prises au jour le jour. Familier des historiens de Rome, Basin a eu l'ambition d'écrire l'histoire à la manière antique, et d'être, sinon le Tite-Live, du moins le Salluste ou le Suétone de son temps. Il ne se contente pas de raconter les faits ; il en dégage l'enseignement moral et politique, il veut que l'histoire soit une école et qu'elle serve d'exemple aux générations. Thomas Basin a connu de près Charles VII, il a vécu par lui et par les siens nombre d'années de l'occupation anglaise, il a eu en main toutes les pièces du procès de Jeanne d'Arc et les a étudiées de très près. Il a pris, comme évêque de Lisieux, une part personnelle importante au recouvrement de la Normandie et, sur ce qu'il n'a pas vu lui-même, il a pu se documenter plus facilement et plus sûrement que beaucoup d'autres, si bien que les chapitres sur l'occupation anglaise en Normandie et sur la vie du menu peuple à cette époque sont parmi les plus vivants et les plus dignes de foi. Cependant, d'autres chapitres relèvent davantage d'un mélange de souvenirs personnels, de renseignements de première main, d'utilisation plus ou moins libre de chroniques et de documents d'archives, de relations écrites et de correspondances personnelles. Ecrivant loin de France, Basin était mal placé pour contrôler et compléter la qualité inégale de sa documentation. De là, sans doute, certains anachronismes ou lacunes.

L'Histoire et ses méthodes

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