L'écriture et la rencontre sont au centre de ce récit. Une femme, Anna Lior, la cinquantaine, en recherche d'elle-même, en mal d'écriture et d'appartenance, croise dans une librairie le regard et la présence fulgurante d'un homme. Ils se revoient, se séparent, se revoient encore. De cette rencontre tissée au ?l des jours et des nuits, toute en profondeur et en délicatesse, amicale, amoureuse et sensuelle, naîtra l'évidence, pour elle et pour lui, de "?grandir?" et de relier leur passé à la possibilité de se reconstruire. Au prix d'une réconciliation parfois douloureuse avec leur ancrage générationnel, leur historicité.

Les lettres dansantes - Le récit d'Anna Lior

Pour un enfant, avoir accès aux informations sur les événements qui jalonnent son histoire est un droit qu'on lui reconnaît de plus en plus, mais qu'en est-il lorsqu'il s'agit d'une information médicale complexe, qui bouleverse sa vie quotidienne et met en jeu son devenir ? Nombreux sont les messagers du savoir qui vont se succéder auprès de lui. Dans son entourage proche, parents, frères et sœurs, médecin de famille sont directement impliqués. A l'hôpital, médecins spécialistes, personnels soignants, enseignants se relaient. Mais c'est aussi l'ensemble de notre société qui transmet des messages à l'enfant sur sa santé : l'école, la télévision, Internet. Enfin, selon les juristes, les nouveaux droits du malade et des usagers s'adressent également à l'enfant. Tous ces messagers se retrouvent pour faire de l'enfant un véritable partenaire de son information, acteur de son traitement, et le plus souvent de sa convalescence et de sa guérison. Cependant respecter le droit de savoir de l'enfant malade, c'est aussi réfléchir au savoir dire des adultes. Comment mettre à sa portée l'information médicale en fonction de son âge, de son histoire familiale, des spécificités de sa maladie ?

Droit de savoir, savoir dire - L'enfant malade

Aller à l'école quand on est jeune, c'est banal et normal. Apprendre, entre 5 et 10 ans à lire, écrire, compter, raisonner.., en somme acquérir les bases indispensables à une scolarité normale et à une ultérieure intégration sociale... c'est aussi normal. Pourtant on peut s'étonner de la rapidité avec laquelle l'enfant va engranger toutes les données nouvelles qu'on lui propose, pour peu que les conditions soient favorables non seulement à son niveau, mais aussi au niveau de tout son environnement et plus particulièrement sa famille et son école. C'est dire, a contrario, que les causes de difficultés de l'apprentissage scolaire sont nombreuses, sachant qu'elles ne sont pas toujours criantes et qu'il faut donc savoir les dépister, qu'elles peuvent, pour beaucoup, bénéficier d'une prise en charge adaptée, la remédiation permettant souvent d'en annuler des effets pervers sinon indélébiles. Parmi les multiples partenaires qui peuvent intervenir, on doit en distinguer quatre catégories, la complémentarité de leur action dans un projet commun adapté étant le meilleur garant de leur réussite : - les médecins d'abord - généralistes, pédiatres, spécialistes de neurologie, pédopsychiatres, et médecins scolaires - vont devoir faire la part de ce qui est organique, fonctionnel, psychologique, social et proposer à partir de leur constat, pour un enfant donné dans une famille donnée, le (s) traitement (s) adéquat (s), ceci ils le feront rarement par une prescription médicamenteuse, mais bien plus souvent avec l'intervention des spécialistes de la rééducation (du langage écrit et oral, du calcul, de la psychomotricité ...);
- les enseignants, qui sont souvent les premiers à déceler les difficultés et initient ainsi la prise en charge de l'enfant et qu'on ne peut, à aucun moment et sous aucun prétexte, exclure de l'équipe " soignante ", vont devoir participer à la thérapeutique que ce soit dans le cadre de l'école normale ou des écoles " spéciales ", voire de l'école à l'hôpital sur laquelle nous avons voulu donner un éclairage plus complet;
- les parents, qui ont généralement une propension à idéaliser leur rejeton et à rejeter sur les autres, et plus particulièrement " l'Education nationale ", l'origine des difficultés, occultant qu'elles puissent être secondaires à leurs propres difficultés ou aux inadaptations de la vie familiale;
- l'enfant enfin - acteur principal, parfois écrasé, parfois goguenard, parfois cabotin - qu'il va falloir comprendre pour réactiver son désir de progrès et lui fournir la reconnaissance normale qu'il souhaite.

Troubles De L'Apprentissage Scolaire

Quinze années viennent de se passer depuis la première édition de Corps de mère, corps d'enfant. Bien des pratiques ont évolué depuis, et ce cahier du Nouveau-Né n°4, comme tous ceux de cette série, y a largement contribué. Un certain chemin reste à faire cependant dans ce domaine, et les questions soulevées dans ce livre, les réponses pluridisciplinaires qui leur sont apportées, restent d'une actualité et d'un intérêt manifestes. C'est pourquoi nous n'avons pas souhaité apporter de modifications à cette troisième édition, lui laissant le mérite de nous offrir, avec le recul du temps, une dimension supplémentaire à nos réflexions.

Les Cahiers Du Nouveau-Ne Tome 4 : Corps De Mere, Corps D'Enfant

L'objectif de l'ouvrage est de contribuer à casser les tabous et le cercle vicieux de la dépréciation de soi et du regard des autres sur le vieillissement et ses changements qui jalonnent l'avancée en âge. Pour cela, l'auteur entreprend de de décloisonner les disciplines - la psychosociologie, la philosophie, les neurosciences et la physique -, de réconcilier jeunes et vieux, passé, présent, futur, dans une volonté de « bienveillance » individuelle et collective, pour retrouver et sauvegarder l'enfance en soi, et ce jusqu'à la fin. Elle explore les ambivalences, les difficultés, mais aussi les plaisirs et les capacités de résilience de chacun face au processus du vieillissement.

L'aventure au coin de la ride

La prise en charge du tout-petit est essentielle à son éveil, à son développement, en un mot à son devenir. C'est aux puéricultrices que sont confiés pendant la journée un grand nombre d'enfants : elles ont en effet la garde de plus d'un quart des enfants âgés de 0 à 3 ans. Pour accomplir leurs tâches, elles peuvent être aidées par des psychologues. D'où la nécessité de s'interroger sur le travail en crèche. Quel est le rôle de chacun ? Comment s'organisent les équipes ? Quelles méthodes sont utilisées pour permettre à l'enfant de s'épanouir le mieux possible ? En quoi consiste le travail d'observation ? Qu'est-ce qu'un projet pédagogique ? Comment prendre en charge les enfants en difficulté, notamment ceux qui sont porteurs de handicaps ? Quelle est la place des parents dans la crèche ? Voilà, entre autres, les questions auxquelles La crèche répond. Psychologues et puéricultrices s'interpellent, échangent leurs points de vue. Forts de leur expérience de terrain, ils évoquent les problèmes auxquels ils sont confrontés, les moyens qu'ils mettent en oeuvre pour les surmonter. Ils montrent combien le travail en équipe et la pluridisciplinarité sont indispensables au bon fonctionnement de la crèche. Avec toujours au centre de leurs préoccupations : l'enfant et son épanouissement...

La crèche - Actes du colloque Psychologues, puéricultrices en crèche, pour qui ? pour quoi ? Montpellier, 10 octobre 1998

La Sexualite Oubliee Des Enfants

Ce livre-plaidoyer nous alerte sur une maltraitance silencieuse dont on sous-estime la gravité et les conséquences à moyen et long terme : celle des enfants négligés, souffrant de carences affectives et éducatives. Ces carences n'affectent pas seulement le poids et la taille de ces enfants, mais aussi le volume de leur cerveau, le développement de leur intelligence, leur vision, leur sommeil et donc leur sécrétion en hormone de croissance, leur système de régulation du stress. Or, la pédiatrie hospitalière de la maltraitance, enseignée jusque dans les années 1980, a pratiquement disparu de notre paysage hospitalo-universitaire. Pourtant, notre société médiatique n'a jamais autant parlé des maltraitances à enfant. Elles sont au coeur de recherches et de découvertes fondamentales, à la croisée des neurosciences, de la génétique et de l'épigénétique, de la psychanalyse, de l'éthologie, mais aussi de la politique économique et sociale. Cet aveuglement s'explique peut-être par les puissants mécanismes d'oblitération du savoir que met en oeuvre notre société, dont un exemple frappant est notre volonté d'ignorer les bénéfices d'une véritable pédiatrie hospitalière de la maltraitance.

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