Premier livre consacré au Road trip photographique, abordé comme un genre esthétique, cet ouvrage rassemble 18 photographes d'exception. Bandes d'asphalte et de béton, déserts de rocaille, station service, motels devinrent dans les années 1950 les nouveaux éléments d'une grammaire visuelle qui façonna notre perception de la culture américaine. L'oeuvre mythique de Walker Evans (American photographs, 1938), considérée comme fondatrice a ouvert la voie à de nombreux photographes comme en témoigné l'editing époustouflant de ce livre. Il dresse un panorama des représentations de l'espace américain, multipliant les approches en convoquant aussi le regard de photographes européens ou asiatiques.

Road Trips - Voyages photographiques à travers l'Amérique

David Campany on photographs

Ernst Haas: Abstract /anglais

Art et photographie est le premier ouvrage à interroger le statut de la photographie dans les pratiques artistiques à partir des années 1960. L'image photographique est aujourd'hui au cœur de l'art contemporain et des débats le concernant, mais près d'un siècle aura été nécessaire pour que cette place lui soit reconnue. Si la photographie a été considérée comme un genre indépendant au sein de l'art moderne, ce n'est qu'à la fin du XXe siècle qu'artistes, directeurs de musées et galeristes se sont véritablement intéressés aux fonctions sociales de ce médium majeur de la représentation. Le propos de cet ouvrage est d'examiner en détail la place que la photographie occupe actuellement dans l'histoire de l'art.

Art et photographie

A Handful of Dust est l'histoire spéculative de David Campany du siècle dernier et un voyage visuel à travers certaines de ses images les plus inimaginables. Supposons que l'ère moderne commence en octobre 1922. Une petite revue d'avant-garde française publie une photographie d'une feuille de verre recouverte de poussière. Le photographe est Man Ray, le verre est de Marcel Duchamp. Au début, ils l'appelaient une vue depuis un avion. Ensuite, ils l'ont appelé l'élevage de la poussière. C'est abstrait, c'est réaliste. C'est une oeuvre d'art, c'est un document. C'est révoltant et convaincant. Les appareils photo doivent être tenus à l'écart de la poussière, mais ils la trouvent hautement photogénique. Parallèlement, une petite revue anglaise publie le poème de TS Eliot, The Waste Land. "Je vais vous montrer la peur dans une poignée de poussière". Et si la poussière est vraiment la clé des années intermédiaires ? Pourquoi ne l'aimons-nous pas ? Est-ce cosmique ? Nous sommes de la poussière d'étoile, après tout. Est-ce domestique ? Inévitable et indisciplinée, la poussière est l'ennemi de l'ordre moderne, son refoulé, son ennemi juré. Mais il a une histoire à raconter de l'autre côté. Les connexions de Campany vont très loin, de la reconnaissance aérienne et du bol à poussière américain au dernier voyage en voiture de Mussolini et aux guerres en Irak. a Handful of Dust accompagnera l'exposition Campany du même nom, organisée pour Le Bal, Paris (16 octobre 2015 - 17 janvier 2016), avec des oeuvres de Man Ray, John Divola, Sophie Ristelhueber, Mona Kuhn, Gerhard Richter, Xavier Ribas, Nick Waplington, Jeff Wall et bien d'autres, ainsi que des photos de presse anonymes, des cartes postales, des magazines et des films.

A Handful of Dust

S'appuyant sur des images de stations essence tirées d'archives de grands journaux américains, David Campany analyse toute la force et la symbolique qui se cache derrière leur apparente banalité. On peut y voir une sorte d'allégorie de notre dépendance à l'essence ainsi qu'une paraphrase d'Ed Rusha et ses Twentysix Gasoline Stations.

Gasoline

So present, so invisible ; conversations on photography

Walker Evans Labor Anonymous

Common Objects reprend les séries les plus connues de Lewis Baltz, depuis The Prototype Works (1967-1976) à Ronde de Nuit (1992-1995), et interroge pour la première fois l'influence du cinéma européen ((Antonioni, Godard, Hitchcock). Les séries The Prototype Works, The Tract Houses (1969-1971), Candlestick Point (1987-1989), Sites of Technology (1989-1991) et Ronde de Nuit sont présentées en dialogue avec des photogrammes de Psycho et Cinquième Colonne de Hitchcock, de Zabriskie Point, La Notte et Le Désert Rouge d'Antonioni, ainsi que Les Carabiniers de Godard.

Common objects, lewis baltz - alfred hitchcock, michelangelo antonioni, jean-luc godard

Thirtythree

Fred Herzog modern color

The road trip is an enduring symbol in American culture. Ever since cars became widely available, the road stretching over the horizon has represented a sense of possibility and freedom, discovery and escape—a place to get lost end find yourself. The American road trip has appeared prominently in literature, music, and movies, but it has had an especially powerful influence on photography. As photographers haw embarked on trips across the United States with the express purpose of making work, they have created some of the most important photographs in the history of the medium : from images by Walker Evans, Henri Cartier-Bresson, and Berenice Abbott to Robert Frank's seminal 1950s odyssey, The Americans. From Stephen Shore to Ryan McGinley, hundreds of other photographers have continued the tradition. The Open Road is the first book to explore the photographic road trip as a genre. It opens with a comprehensive introduction, which traces the rise of road culture in America and considers photographers on the move across the country and across the century, from the early 1900s to present day. Each chapter explores one body of work in depth through informative texts and a portfolio of images, beginning with Robert Frank, and including such renowned work as Garry Winogrand's 1964, Joel Sternfeld's American Prospects, William Eggleston's Los Alamos, and Alec Soth's Sleeping by the Mississippi. The Open Road is a visual tour de force, presenting the story of photographers for whom the American road is muse.

The Open Road - Photography & the American Road Trip

Ernst haas abstrakt

Un grand livre d'artiste de John Stezaker proposant une série de collages effectués à partir d'images trouvées et dont l'esthétique rappelle l'âge d'or hollywoodien. A travers ces pages, l'artiste britannique leur redonne la vie et un sens nouveau, sinon une aura.

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